Missbrauch an Kunst und Kultur: Palästina ….

Missbrauch an Kunst und Kultur: Palästina ….

Liberté
Liberté, Paris


Das aktuelle Geschehen in Palästina und Israel beeinflusst die Kunst und die Kultur.

Der Angriff auf Menschenleben in der israelischen Bevölkerung durch die Hamas am 7.Oktober 2023,  deren Tötungen, Verletzungen und Verschleppungen ist durch nichts zu rechtfertigen – auch die durch Israelis seit Jahren begangenen Verbrechen an Palästinenserinnen und Palästinenser nicht, deren medialen Aufmerksamkeit allerdings im Gegensatz zu etwa Anschlagen der Gegenseite fast keine Bedeutung beigemessen wird. Die herrschende Presse weiss ob ihrer Verpflichtung ….

Seit dem 7. Oktober 2023 bekommen Kunst und Kultur die Versäumnisse der internationalen Politik zu spüren.

Die von ihnen eingesetzten Bürokraten sagen Veranstaltungen ab, laden Gäste aus.
Letztere etwa einer Sympathie für die Hamas zu bezichtigen, wäre an Ungeheuerlichkeit nicht zu überbieten. 

Im Gegenzug jedoch würden –  das beträfe eine Polarisierung – auf eine Suspension von solchen, die das Vorgehen des israelischen Militärs auf palästinensischem Boden gutheissen,  bestimmt verzichtet werden.

Einen Vergleich zwischen beiden Fronten habe ich damit nicht hergestellt.

Dass sich Hamas und der reaktionäre und rechtsradikale Teil Israels bedingen, ist eine Antwort auf den seit langer Zeit existierenden Konflikt, den westliche Regierungen zur Kenntnis nahmen oder auch förderten.

Erinnern wir uns an die Auseinandersetzungen um die zurückliegende Documenta, so bestimmten hauptsächlich politische und religiöse Kreise das Stimmungsbild, was sich nachhaltig negativ auf eine zukünftige Veranstaltung auswirken wird.

Nun tragen seit dem 7. Oktober 2023 Kunst und Kultur die Folgen des Nahostkonflikts. 
Die diesjährige Literaturpreisrägerin Adania Shibli wurde von der Frankfurter Buchmesse ausgeladen, weil sie Palästinenserin ist.
Die Rede von Slavoj Žižek wurde von Missfallensbekundungen begleitet. Daran beteiligten sich deutsche politische Figuren.

Die Literatur, Genre der Kunst, wurde derangiert.

Beschädigt wurde auch die Documenta durch Übergriffe von politischen und religiösen Kreisen – mit Konsequenzen für zukünftige Ausstellungen.

Alles bildet den Grundtenor: Man will nicht sehen, diskutieren und zuhören. Die Freiheit von Gedanken, Meinungen, Kunst und Kultur ist in Gefahr – auch die der Presse.

Beispiel ist der im ARTFORUM (online) erschienene Offene Brief, den David Velasco seine Stelle als Chefredakteur kostete. Das führte zu Rücktitten mehrer Mitglieder der Redaktion und zu Boykottaufrufen des Kunstmagazins,  auch ARTnews und Art in America, denen auch Künstlerinnen und Künstler beitraten.

ARTFORUM ist beschädigt, auch die Frankfurter Buchmesse….

Ausser acht gelassen wurde das originäre Anliegen des Offenen Briefes: Das Ende des Tötens und Verwundens aller Zivilistinnen und Zivilisten, einen sofortigen Waffenstillstand, ad hoc humanitäre Hilfe in Gaza. Es ging um die Menschenrechte.

All’ die, die dafür ohne Einschränkung eintraten und eintreten, wurden und werden diskreditiert, sie der Komplizenschaft der Hamas bezichtigt.

Die Politik bemächtigt sich der Kunst und Kultur. Ein Wesen von Gesellschaft, ihre künstlerische und kulturelle Stimme soll versiegen….

Frieden ist unteilbar, der in Palästina, der in Israel und überall.

Für die Freiheit der Kunst!
 

Abus de l’art et de la culture : Palestine ….

Les événements actuels en Palestine et en Israël ont un impact sur l’art et la culture.

Rien ne peut justifier l’attaque du Hamas contre des vies humaines au sein de la population israélienne le 7 octobre 2023, ses meurtres, ses blessures et ses disparitions.

Ni les crimes commis depuis des années par des Israéliens contre des Palestiniens, dont l’attention médiatique est très faible contrairement aux attaques de la partie adverse, ne jouent presque aucun rôle. La presse mainstream est consciente de ses obligations ….

Depuis le 7 octobre 2023, l’art et la culture subissent les conséquences des manquements de la politique internationale. Les bureaucrates de la culture qu’ils ont mis en place annulent des manifestations et invitent des invités.
Accuser ces derniers de sympathie envers le Hamas serait une monstruosité sans fond. 

En contrepartie, on renoncerait certainement à suspendre ceux qui approuvent les actions de l’armée israélienne sur le sol palestinien, ce qui concernerait une polarisation.
Je n’ai pas fait de comparaison entre les deux fronts !

Le fait que le Hamas et la partie réactionnaire et d’extrême droite d’Israël se conditionnent mutuellement est une réponse au conflit qui existe depuis longtemps et dont les gouvernements occidentaux ont pris acte, voire qu’ils ont encouragé.

Si l’on se souvient des débats autour de la dernière Documenta, ce sont surtout les milieux politiques et religieux qui ont déterminé l’ambiance, ce qui aura un effet négatif durable sur une future manifestation.

Or, depuis le 7 octobre 2023, l’art et la culture portent les conséquences du conflit au Proche-Orient. 
La lauréate du prix littéraire de cette année, Adania Shibli, a été exclue de la Foire du livre de Francfort parce qu’elle est palestinienne.
Les discours de Slavoj Žižek ont été accompagnés de manifestations de désapprobation. Des figures politiques allemandes y ont également participé.

La littérature en tant que genre artistique a été dénigrée.

La Documenta a également été endommagée par des attaques de milieux politiques et religieux – avec des conséquences pour les manifestations futures.
Tout cela forme une tendance de fond : on ne veut pas voir, on ne veut pas discuter, on ne veut pas écouter. La liberté de pensée, d’opinion, d’art et de culture est en danger – la liberté de la presse également.

La lettre ouverte publiée dans ARTFORUM (en ligne), qui a coûté à David Velasco son poste de rédacteur en chef, en est un exemple. Cela a entraîné la démission de plusieurs membres de la rédaction et des appels au boycott contre le magazine d’art, y compris contre ARTnews et Art in America, auxquels se sont joints des artistes.

ARTFORUM est endommagé, tout comme la Foire du livre de Francfort…..

Le véritable objectif de la lettre ouverte n’a pas été pris en compte : L’arrêt des tueries et des blessures de tous les civils, un cessez-le-feu immédiat et une aide humanitaire ad hoc pour Gaza. Il s’agissait des droits de l’homme.

Tous ceux qui ont défendu et défendent encore pleinement cette cause ont été et sont discrédités et accusés de complicité avec le Hamas.

La politique s’empare de l’art et de la culture : une essence de la société, sa voix artistique et culturelle doit se tarir…..

La paix est indivisible, celle en Palestine, celle en Israël et partout ailleurs.

Pour la liberté de l’art !