Bernd Jansen: Portraits der Rheinischen Kunst-Gemeinde

Der Internationalen Photoszene Köln, die mit vielen Veranstaltungen die Edition 2025 feiert, ist der Sprung in die Internationalität noch nicht gelungen. Eine Partizipation in künstlerische, kuratorischer und institutioneller Hinsicht mit Frankreich, dem Land der Photographie, fehlt.
Das aber soll das Bemühen, etwa die Stadt Köln als Heimstatt des Lichtbildes zu propagieren oder das heimische junge Publikum einzubeziehen, nicht schmälern.
Allerdings besteht das latente Risiko, sich in der Belanglosigkeit zu verfangen, was dem Erfolg dieses Festivals abträglich schiene. Die Internationalen Photoszene Köln bliebe lediglich eine lokale Veranstaltung.
Bernd Jansen ist mit seinen Photographien, seinen Portraits von Künstlerinnen und Künstler, Teilnehmer der diesjährigen Internationalen Photoszene Köln. Ein Lichtblick!
Aus Jansen’ umfangreichem Archiv, dass die Szenerie Düsseldorf – Köln abbildet, sind zum Beispiel Gerhard Richter, Dorothee von Windheim, Joseph Beuys, Klaus Rinke, Marcel Broodthaers, Walter Dahn, Daniel Spoerri zu sehen.
Bernd Jansen ist einer der ganz wenigen, der den Sprung vom Photojournalismus zur Kunst nachvollziehbar und mit Bravour geschafft hatte. Als Student von Otto Steinert und Absolvent
der Folkwangschule und war er zunächst für den STERN tätig.
Und die Düsseldorfer Kunstszene, etwa mit Dieter Krieg, Konrad Klapheck, Hermann-Joseph Kuhna, Rupprecht Geiger, Joseph Beuys, Imi Knoebel, Palermo, Ferdinand Kriwet, Thomas Schütte, Klaus Rinke, Reinhard Mucha, Sigmar Polke, Norbert Tadeusz, Daniel Spoerri, Felix Droese, Heinz Mack, Otto Piene, Norbert Kricke, Christian Mergert, Gerhard Richter, Markus Lüpertz, Jörg Immendorff, Reiner Ruthenbeck und Günther Uecker, in die Jansen eintauchte, liess ihn nicht mehr los.
Er genoss das Vertrauen der Künstlergemeinde. Er gehörte zwangsläufig zu ihnen, was man in den Photographien ob ihrer Intimität nachlesen kann.
Bernd Jansen ging es nie um das blosse Portraitieren. Es ging (und geht) um Leben, Inhalte und Situationen. Zu jeder Photographie gehört die Geschichte. Seine Bilder haben viel zu erzählen. Das war bereits in den 1960-Jahren. Und ist auch heute so.
Grosse Augen machten die, die sich dort neben Jansen’ schwarz-weiss Lichtbildern in der Welt von Fluxus und Dadaismus wiederfanden. Es ging um die Exposition Camera Cameleon im Museum Kunstpalast, kuratiert von Stephan von Wiese, der damals Jansen’ Weg …. von der Photographie zur Skulptur …. beschrieb. Das war vor 2004. Denn da trieb es Jansen gekonnt auf die Spitze. Er kredenzte in dem Kunsthauses zum Beispiel Pfannengerichte oder gekochte Leica in Tomatensauce: Katalog mit Vorwort Jean-Hubert Martin, ISBN 3-9809060-0-0. Es war revolutionär, was der Künstler im Museum den Gästen auftischte.
Und es bleibt. Auch 21 Jahre später noch!
Im Centre de création contemporain olivier debré in Tours bereicherte Bernd Jansen die Ausstellung Düsseldorf mon amour mit seinen Portraits aus den Epochen 1960 – 1999.
Was (noch) fehlt, ist eine umfassende Publikation über die Werke von Bernd Jansen – eine Chronologie über die Künstlerinnen und Künstler, die für die deutsche (und internationale) Kunstgeschichte
von Bedeutung sind.
Übrigens gehörte sein Bruder Arno Jansen zu den Künstlern der ersten Ausgabe der Internationalen Photoszene Köln (1984).
In der Moltkerei sind Portraits von Bernd Jansen und Neven Allgeier ausgestellt, kuratiert von Alexander Pütz
Portraits Bernd Jansen und Neven Allgeier: Moltkerei, 16. Mai bis 15. Juni 2025, Vernissage 15. Mai 2025, 18h
Bernd Jansen – Portraits de la scène artistique rhénane
Le festival international de la photo de Cologne, qui célèbre l’édition 2025 avec de nombreuses manifestations, n’a pas encore réussi à franchir le pas vers l’international.
Il manque une participation artistique, curatoriale et institutionnelle avec la France, le pays de la photographie.
Cela ne doit cependant pas conduire à relâcher les efforts visant à promouvoir la ville de Cologne en tant que berceau de la photographie ou à impliquer le jeune public local.
Il existe toutefois un risque latent de se perdre dans l’insignifiance, ce qui semble nuire au succès de ce festival. La scène photographique internationale de Cologne ne resterait qu’un événement local.
Cette année, Bernd Jansen participe au Salon international de la photographie de Cologne avec ses photographies, des portraits d’artistes. Une lueur d’espoir !
Les archives de Jansen, qui couvrent la scène Düsseldorf-Cologne, contiennent par exemple des photos de Gerhard Richter, Dorothee von Windheim, Joseph Beuys, Klaus Rinke, Marcel Broodthaers, Walter Dahn et Daniel Spoerri.
Bernd Jansen est l’un des rares à avoir brillamment réussi la transition entre le photojournalisme et l’art. Élève d’Otto Steinert et diplômé de l’école Folkwang, il a d’abord travaillé pour le magazine STERN.
Et la scène artistique de Düsseldorf avec Dieter Krieg, Konrad Klapheck, Hermann-Joseph Kuhna, Rupprecht Geiger, Joseph Beuys, Imi Knoebel, Palermo, Ferdinand Kriwet, Thomas Schütte, Klaus Rinke, Reinhard Mucha, Sigmar Polke, Norbert Tadeusz, Daniel Spoerri, Felix Droese, Heinz Mack, Otto Piene, Norbert Kricke, Christian Mergert, Gerhard Richter, Markus Lüpertz, Jörg Immendorff, Reiner Ruthenbeck et Günther Uecker, il s’immergea dans le monde des artistes et ne le quitta plus.
Bernd Jansen ne s’est jamais contenté de simples portraits. Il s’intéressait (et s’intéresse toujours) à la vie, aux contenus et aux situations. Chaque photographie a son histoire. Ses images ont beaucoup à raconter. C’était déjà le cas dans les années 1960. Et c’est toujours le cas aujourd’hui.
Il jouissait de la confiance de la communauté artistique. Il en faisait forcément partie, comme en témoignent les photographies par leur intimité.
Bernd Jansen n’a jamais essayé de se limiter aux portraits. Il s’intéressait (et s’intéresse toujours) à la vie, aux contenus et aux situations. Chaque photographie a son histoire. Ses images ont beaucoup à raconter. C’était déjà le cas dans les années 1960. Et c’est toujours le cas aujourd’hui.
Ceux qui se retrouvaient dans le monde de Fluxus et du dadaïsme en regardant les photographies en noir et blanc de Jansen restaient sans voix. Il s’agissait de l’exposition Camera Cameleonim Museum Kunstpalast, curatée par Stephan von Wiese, qui décrivait le parcours de Jansen comme de la photographie à la sculpture. C’était avant 2004. Car à cette époque, Jansen allait jusqu’à l’extrême. Il a servi des plats à la poêle au musée ou du Leica cuit à la sauce tomate: catalogue avec préface de Jean-Hubert Martin, ISBN 3-9809060-0-0. Ce que l’artiste a servi aux visiteurs du musée était révolutionnaire.
Au Centre de création contemporaine Olivier Debré à Tours, Bernd Jansen a enrichi l’exposition Düsseldorf mon amour avec ses portraits réalisés entre 1960 et 1999.
Ce qui manque (encore) est une publication complète sur les œuvres de Bernd Jansen, une chronologie des artistes qui ont marqué l’histoire de l’art allemand (et international).
Son frère Arno Jansen faisait d’ailleurs partie des artistes de la première édition de la Internationale Photoszene Köln (1984).
Des portraits de Bernd Jansen et Neven Allgeier sont maintenant exposés à la Moltkerei sous la curatelle d’Alexander Pütz.
Portraits de Bernd Jansen et Neven Allgeier : Moltkerei, du 16 mai au 15 juin 2025, vernissage le 15 mai 2025 à 18 heures
Bernd Jansen
Neven Allgeier
Moltkerei Werkstatt e. V.
Moltkestr. 8 (im Hof)
50674 Köln
Moltkestr. 8 (im Hof)
50674 Köln
Internationale Photoszene Köln
cccod | centre de création contemporaine olivier debré
Museum Kunstpalast