Thomas Hirschhorn – Kunst oder Demokratie!

Thomas Hirschhorn

Thomas Hirschhorn, "Flamme éternelle" (détail), Palais de Tokyo, Paris
Thomas Hirschhorn, „Flamme éternelle“ (détail), Palais de Tokyo, Paris

Die juristische Fakultät der Universität Zürich erweitert mit dieser Veranstaltung perspektivistisch den Horizont; sie schenkt dabei dem rechtsphilosophischen Aspekt erhebliche Aufmerksamkeit, der bisher – auch international – überhaupt kaum bis keine Beachtung findet in Kunst und Demokratie.

Im Rahmen der Vortragsreihe Lectures for Law in Society laden die Rechtswissenschaften zu einem gewiss für diesen universitären Bereich ungewöhnlichen Thema ein. Es geht um die Auseinandersetzung von Kunst oder Demokratie.

In Teilen der Gesellschaft – auch demokratischer Staaten – erfahren beide Komplexe massive Anfeindungen, die das Ziel von Einschränkung bis Unterdrückung haben.

In der Kunst versuchen bestimmte Kreise wie etwa zuletzt die Stiftung Saarländischer Kulturbesitz (SSK) http://menschmaus.eu/der-antisemitismus-der-stiftung-saarlaendischer-kulturbesitz/, Künstlerinnen oder Künstler auszuschliessen. Die Demokratie erlebt Angriffe reaktionärer bis faschistischer Figuren beziehungsweise Organisationen – weltweit.
 

Um so relevant erscheint die zum 23. April 2024 ausgesprochene Einladung, den Focus auf die Kunst und die Demokratie zu richten. Beides ist untrennbar.

Thomas Hirschhorn, Rechtswissenschaftliche Fakultät - Universität Zürich,
Thomas Hirschhorn, Rechtswissenschaftliche Fakultät – Universität Zürich, Zurich – Zürich
 
Davon weiss Thomas Hirschhorn im Zuge seines langjährigen künstlerischen Engagements zu berichten, auch von seinen Erfahrungen ….
 

Vor Jahren Nestbeschmutzer

Es ist Jahre her, dass politische Verhältnisse in der Schweiz Thomas Hirschhorn an- und aufregten. Anlass war unter anderem eine bestimmte rechts-nationale Politfigur. Hirschhorn sah sich in der Pflicht, hierauf eine Antwort zu finden, indem er die Ausstellung Swiss-Swiss-Democraty in Paris für diese nutzte. Herrschende Kreise der Schweiz reagierten hierauf mit der Kürzung von Fördermitteln in Höhe von 1 Million CHF der die Hirschhorn Exposition unterstützende Stiftung Pro Helvetia https://prohelvetia.ch/de/.

Hirschhorn – seit über 20 Jahren in Paris lebender Artist – ging (und geht) es um eine demokratische Haltung als Selbstverständlichkeit – ähnlich seines Kunst-Kollegen Michael von Graffenried http://www.mvgphoto.com, der wegen des 2009 beschlossenen Minarettverbotes solange sich einer Ausstellung in der Heimat versagt hat, bis das Land wieder zur einer die Menschenrechte respektierende Verfassung zurückgekehrt ist.

Hirschhorn, der schon in grossen Häusern wie Jeu de Paume, kestnergesellschaft, Palais de Tokyo, Kunsthaus Zürich, Kunsthalle Bremen und documenta 11 auftrat, verschmähten im Grunde die Eidgenossinnen und Eidgenossen – galt er als Nestbeschmutzer. 

…. längst obsolet

 Doch lange ist es her, dass Thomas Hirschhorn Diffamierungen seiner Heimat ausgesetzt war. Das ist obsolet. Die herrschenden Kreise der Schweiz kamen zur Vernunft. Deutlich wurde dies auch etwa, als Hirschhorn als offizieller Vertreter der Kunst mit Crystal of Resistance anlässlich der Esposizione Internazionale d’Arte www.labiennale.org den helvetianischen Pavillon bespielte.

Die Kunst von Hirschhorn besteht etwa in der direkten Einbeziehung von Menschen. Er lässt sie an seinen Werken, auch deren Entwicklung partizipieren. Vielfältig bewies er sein exemplarisches Vorgehen, die Mitwirkung von Betroffenen, die Thematisierung ihrer Belange, die Problematisierung gesellschaftlicher Verhältnisse

Mit ihm fand die rechtswissenschaftliche Fakultät der Universität Zürich den Protagonisten für das Thema Kunst oder Demokratie!.
 

Kunst oder Demokratie! – Thomas Hirschhorn: Lectures for Law in Society – Universität Zürich / Rechtswissenschaftliche Fakultät, 23. April 2024, 18h30 Uhr, Aula KOL-G-201

 

Thomas HirschhornL’art ou la démocratie!

Avec cette manifestation, la Faculté de droit de l’Université de Zurich élargit l’horizon de manière perspectiviste ; elle accorde une attention considérable à l’aspect philosophico-juridique qui n’a jusqu’à présent – même au niveau international – absolument pas ou peu été pris en considération : Art et démocratie.

Dans le cadre du cycle de conférences Lectures for Law in Society, les sciences juridiques invitent à aborder un thème inhabituel pour ce domaine universitaire. Il s’agit de la confrontation entre l’art et la démocratie.

Dans certaines parties de la société – y compris dans les États démocratiques – ces deux complexes font l’objet d’une hostilité massive, dont l’objectif va de la restriction à la répression.
Dans le domaine de l’art, certains cercles tentent d’exclure des artistes, comme récemment au Stiftung Saarländischer Kulturbesitz (SSK) http://menschmaus.eu/der-antisemitismus-der-stiftung-saarlaendischer-kulturbesitz/.

La démocratie subit des attaques de la part de figures ou d’organisations réactionnaires, voire fascistes, dans le monde entier.

L’invitation lancée pour le 23 avril 2024 à se concentrer sur l’art et la démocratie n’en est que plus pertinente. Les deux sont indissociables.
Thomas Hirschhorn en sait quelque chose dans le cadre de son engagement artistique de longue date, ainsi que de ses expériences ….

Il y a des années, salir le nid

Il y a des années, Thomas Hirschhorn a été agacé par la situation politique en Suisse. La cause en était, entre autres, une certaine figure politique de la droite nationale. Hirschhorn s’est senti obligé de trouver une réponse à cette question en profitant de l’exposition Swiss-Swiss-Democraty à Paris. Les cercles dirigeants suisses ont réagi en réduisant les subventions de la fondation Pro Helvetia https://prohelvetia.ch/fr/ , qui soutenait l’exposition Hirschhorn, à hauteur d’un million de francs.

Hirschhorn – artiste vivant à Paris depuis plus de 20 ans – avait (et a) à cœur d’adopter une attitude démocratique comme une évidence – à l’instar de son collègue Michael von Graffenried http://www.mvgphoto.com , qui, en raison de l’interdiction des minarets décidée en 2009, a refusé d’exposer dans son pays jusqu’à ce que celui-ci revienne à une constitution respectant les droits de l’homme.

Hirschhorn, qui s’est déjà produit dans de grandes institutions telles que le Jeu de Paume, la kestnergesellschaft, le Palais de Tokyo, le Kunsthaus de Zurich, la Kunsthalle de Brême et la documenta 11, a été dédaigné par les Confédérés, qui le considéraient comme un pollueur de nid. 

. obsolète depuis longtemps

 Mais il y a longtemps que Thomas Hirschhorn n’a plus été exposé aux diffamations de sa patrie. C’est désormais obsolète. Les cercles dirigeants de la Suisse sont revenus à la raison. Cela est devenu évident lorsque Hirschhorn, en tant que représentant officiel de l’art, a présenté Crystal of Resistance au pavillon helvétique de l’Esposizione Internazionale d’Arte www.labiennale.org.

L’art de Hirschhorn consiste par exemple à impliquer directement les gens. Il les fait participer à ses œuvres et à leur développement. Il a prouvé à maintes reprises son approche exemplaire, la participation des personnes concernées, la thématisation de leurs intérêts, la problématisation des rapports sociaux.

Avec lui, la faculté de droit de l’université de Zurich a trouvé le protagoniste pour le thème Art ou démocratie!.

Art ou démocratie! – Thomas Hirschhorn: Lectures for Law in Society – Universität Zürich / Rechtswissenschaftliche Fakultät, 23 avril 2024, 18h30, Aula KOL-G-201

Thomas Hirschhorn
 
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Rechtswissenschaftliche Fakultät
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