Julien Creuzet – Biennale de Venise 2024

Julien Creuzet au pavillon français

En imaginant que la présentation de Julien Creuzet dans le pavillon français est un paysage sous-marin, on se rapproche de l’artiste qui, avec les vidéos qui défilent en arrière-plan, apporte quelque chose à l’imaginaire et à la rêverie:

Attila Cataracte ta source au pied des pitons verts finira dans la grande mer abîme bleu nous nous noyons dans les larmes marées de la lune.

Ce qui entoure les visiteurs lorsqu’ils déambulent dans le pavillon, ce sont des sculptures aux formes végétales. Tout est coloré – il y règne une bonne ambiance. Cela concerne également les scènes de films dans lesquelles des personnages se déplacent dans une motricité au ralenti dans ce qui semble être de l’eau.

L’œuvre de Creuzet est pleine de poésie. Son art est une invitation bienveillante à s’y engager émotionnellement et mentalement. L’inspiration qui en découle est destinée à la vie quotidienne et laisse une place à la réflexion.

Il n’est pas absurde de réfléchir à ses propres actions par rapport à l’environnement. Car ses vidéos y contribuent.

Mais c’est aussi la solitude qui nous envahit, malgré la flore colorée, lorsque nous traversons les trois salles d’exposition.

L’exposition de Julien Creuzet, dont le commissariat a été assuré par Céline Kopp et Cindy Sissokho, ne peut le cacher. 

L’artiste est originaire des Caraïbes, d’où il a ramené ses expériences et ses réflexions à Venise – et il nous les fait partager. C’est une bonne chose.

Julien Creuzet – Attila Cataracte ta source au pied des pitons verts finira dans la grande mer abîme bleu nous nous noyons dans les larmes marées de la lune: Pavillon France, Giardini – jusqu’au 24 novembre 2024

 Julien Creuzet – Biennale de Venise 2024: Pavillon Frankreich

Mit der Vorstellung, Julien Creuzet’ Präsentation in dem  französischen Pavillon wäre eine Unterwasserlandschaft, nähert man sich durchaus dem Künstler, der mit den im Hinterrund abspielenden Videos etwas zur Phantasie und zum Träumen beifügt:

 Attila cataracte ta source aux pieds des pitons verts finira dans la grande mer gouffre bleu nous nous noyâmes dans les larmes marées de la lune.

Durch das, was Besucherinnen und Besucher beim Flanieren durch den Pavillon umgibt, handelt es sich um Skulpturen von pflanzenähnlicher Formen. Alles ist bunt – es breitet gute Stimmung. Das betrifft auch die Filmszenen, in denen sich Figuren in einer zeitlupenartigen Motorik durch das zu vermutende Wasser bewegen.

Der Poesie ist Creuzet Werk nicht abzusprechen. Seine Kunst ist eine zuvorkommende Einladung, sich emotional und gedanklich hierauf einzulassen. Die heraus aufkommende Inspiration ist für den Alltag gedacht und
soll der Reflexion den Freiraum bieten. Das hierbei auch über das eigene Tun in Zusammenhang mit der Umwelt nachgedacht werden sollte, ist nicht abwegig. Denn seine Videos tragen dazu bei.

Aber es ist auch die Einsamkeit, die einen trotzt farbiger Pflanzenwelt beim Durchstreifen der drei Ausstellungsräume erfüllt. Darüber kann  Julien Creuzet von Céline Kopp und Cindy Sissokho kuratierten Ausstellung nicht hinwegtäuschen. 

Der Künstler stammt aus der Karibik und brachte von dort seine Erfahren- und Gedankenwelt mit nach Venedig – und lässt uns teilhaben. Das ist gut so.

Julien Creuzet – Attila cataracte ta source aux pieds des pitons verts finira dans la grande mer gouffre bleu nous nous noyâmes dans les larmes marées de la lune: Pavillon Frankreich, Giardini – bis 24. November 2024

Julien Creuzet 
https://www.juliencreuzet.com/

Institut français
https://www.institutfrancais.com/fr/magazine/zoom/julien-creuzet-pavillon-francais-biennale-venise-2024

La Biennale
https://www.labiennale.org/en/art/2024
 
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