Palais de Tokyo – Danger d’une campagne ?

Sandra Hegedüs Mulliez  – Palais de Tokyo  ….
 
Palais de Tokyo, Paris
Palais de Tokyo (détail), Paris

Sandra Hegedüs Mulliez a mis fin à son soutien financier au Palais de Tokyo. Elle critique le programme d’exposition du centre d’art des bords de Seine et vise visiblement en particulier les expositions à contenu palestinien.
 
Accuser le Palais de Tokyo d’une orientation tendancieuse est absurde.
 
Si l’on considère l’évolution de l’institution, son engagement pour l’art et ses artistes, l’accusation d’Hegedüs Mulliez est discréditante. Il ne faut pas oublier que cela touche en même temps les artistes présentés jusqu’à présent.
 
Sandra Hegedüs Mulliez utilise le conflit du Proche-Orient pour justifier sa position et se qualifie elle-même de sioniste. Elle délimite ainsi son champ d’action. Veut-elle ainsi accuser d’antisémitisme toute critique à son encontre ?
 
Le Monde a diffusé une lettre publique remettant en question la campagne lancée par la mécène contre le Palais de Tokyo.
 
Elle était signée par Chris Dercon, Emma Lavigne, Sylvain Lizo, Manuel Segade et bien d’autres, qui avaient et ont toujours à cœur de défendre le centre d’art discrédité contre de telles accusations. Et c’est bien ainsi.
 
Utiliser l’art pour des conflits politiques est insupportable – au lieu de comprendre ces dilemmes et de développer des solutions par et avec l’art.
 
C’est ce qui est arrivé à la dernière Documenta, qui a été harcelée par des cliques réactionnaires et des figures sionistes avec le soutien de la presse mainstream. Candice Breitz a subi un sort similaire, son exposition prévue dans la Moderne Galerie du Saarlandmuseum ayant été retirée du programme. L’antisémitisme de la Fondation du patrimoine culturel sarrois et la dénonciation de Candice Breitzhttp://menschmaus.eu/der-antisemitismus-der-stiftung-saarlaendischer-kulturbesitz/
 
En s’attaquant à la liberté de l’art au Palais de Tokyo, Sandra Hegedüs Mulliez ne lui a pas rendu service et s’est mise hors-jeu – mais elle a également porté atteinte au regard impartial et libertaire sur l’art. Car les attaques contre l’art et ses institutions sont de plus en plus fréquentes. Il faut s’y opposer.
 

Pour la liberté de l’art – l’art, c’est la paix !

 

Sandra Hegedüs, Jardin des Tuileries
Sandra Hegedüs, Jardin des Tuileries
 
Sandra Hegedüs Mulliez – Palais de Tokyo : Gefahr einer Kampagne
 
Sandra Hegedüs Mulliez hat ihre finanzielle Unterstützung des Palais de Tokyo aufgekündigt. Sie moniert das Ausstellungsprogramm des Kunstzentrums an der Seine und zielt offensichtlich besonders auf solche mit palästinensischen Inhalten.
 
Dem Palais de Tokyo eine tendenziöse Ausstellungsausrichtung zu unterstellen, ist absurd. 
 
Betrachtet man die Entwicklung des Hauses, das Engagement um die Kunst, die Künstlerinnen und Künstler, so ist der Vorwurf von Hegedüs Mulliez diskreditierend. Dass das auch gleichzeitig die bisher gezeigten Künstlerinnen und Künstler trifft, sollte nicht übersehen werden.
 
Sandra Hegedüs Mulliez benutzt für ihren Haltung den Nahostkonflikt und bezeichnet sich als Zionistin. Damit steckt sie das Feld ab. Will sie damit der Kritik an ihr Antisemitismus unterstellen?
 
In Le Monde wurde ein öffentlicher Brief verbreitet, der sich mit der von der Mäzenin losgetretenen Kampagne gegen das Palais de Tokyo auseinandersetzt.
 
Unterzeichnet wurde er von Chris Dercon, Emma Lavigne, Sylvain Lizo, Manuel Segade und vielen anderen, denen es ein Anliegen ist und war, das diskreditierte Kunsthaus gegen solche Behauptungen in Schutz zu nehmen. Und das ist gut so.
 
Für politische Konflikte die Kunst zu benutzen, ist unerträglich – statt durch die Kunst und mit ihr diese Dilemmata zu verstehen und Lösungen zu entwickeln.
 
So erging es der letzten Documenta, die von reaktionären Cliquen und zionistischen Figuren mit Unterstützung der herrschende Presse drangsaliert wurde. Ähnlich erlebte es Candice Breitz, deren geplante Ausstellung in der Modernen Galerie des Saarlandmuseums aus dem Programm entfernt wurde. Der Antisemitismus der Stiftung Saarländischer Kulturbesitz ….
 
Der Antisemitismus der Stiftung Saarländischer Kulturbesitz und die Denunziation der Candice Breitz
 
Sandra Hegedüs Mulliez hat mit ihrer Attacke gegen die Freiheit der Kunst am (und im) Palais de Tokyo sich keinen Dienst erwiesen und in das Abseits manövriert – allerdings auch dem unvoreingenommen, libertären Blick auf die Kunst geschadet. Denn die Angriffe auf die Kunst und ihre Institutionen nehmen zu. Dem gilt entgegen zu treten.
 
Für die Freiheit der Kunst – Kunst bedeutet Frieden!
 
Palais de Tokyo
13, avenue du Président Wilson 
75116 Paris
 
Horaires – Öffnungszeiten
Tous les jours sauf le mardi 12h – 21h
Täglich ausser Dienstag 12h –  21h
 
Accès – Öffentliche Verkehrsmittel
Métro  
9 – Iéna et Alma Marceau
Bus : 
32, 42, 63, 72, 80, 82, 92
RER
C – Pont de l’Alma