Paris – Berlin : Le tandem pours les arts

Paris – Berlin : Des opportunités pour l’art ….

Paris - Berlin
Paris – Berlin

Paris – Berlin *

Dans le numéro actuel de Politik und Kultur (Édition Juli / Août (7-8/20) (ISSN 1619 – 4217 B 58 662) du Deutschen Kulturrates , le ministre français de la culture, Franck Riester, parle de La renaissance de la culture:

Franck Riester, Minstre de la Cultur
Franck Riester

Je connais la détermination de l’Allemagne dans tous ces domaines. Peu avant le début de la présidence allemande de l’UE et à un moment aussi important pour l’avenir de la politique culturelle européenne, j’espère que le tandem franco-allemand sera le moteur d’un engagement ambitieux au service de notre secteur artistique et culturel.

Il est donc évident que Riester est particulièrement soucieux d’intensifier les relations entre les deux pays dans le domaine de la culture. Si la culture est l’élixir de vie en France, elle ne joue pas un rôle aussi important en Allemagne, même si, de manière surprenante, dans le cadre de l’Épidémie Covid-19, le gouvernement allemand ne s’est pas abstenu de soutenir le secteur culturel par des contributions financières substantielles.

Eh bien, une synthèse des allocations financières des deux pays n’est pas utile si l’on veut mesurer leur pertinence systémique.

Bernard de Montferrand
Bernard de Montferrand

A l’époque, l’ambassadeur de France Bernard de Montferrand a initié le grand programme d’échange de galeries entre Paris et Berlin. Des exemples similaires auraient pu suivre, par exemple sur la base des liens de jumelage de villes.

Dans le domaine des beaux-arts, par exemple, les musées pourraient profiter les uns des autres en reprenant des expositions. Des échanges d’artistes, des résidences d’artistes, des recherches thématiques, des activités de conservation dans d’autres maisons d’art, voire des expositions prioritaires franco-allemandes et bien d’autres choses encore donneraient des ailes au partenariat entre les deux pays.

Paris – Berlin, „une chance pour les galeries, Paris

Une coopération entre le Fonds régional d’art contemporain (FRAC) et (mais pas comparable) les Kunstvereine aurait à elle seule un énorme pouvoir d’innovation. Nous n’oublierons jamais l’échange de pavillons à la Biennale de Venise en 2011 initié par Jean-Hubert Martin (avec Christian Boltanski),

Jean-Hubert Martin, Grand Palais, Paris, (Portrait)
Jean-Hubert Martin

qui a ensuite été réalisé en 2013, sous la commissaire de Christine Macel avec Anri Sala et Susanne Gaensheimer (Ai Weiwei, Romuald Karmakar, Santu Mofokeng, Dayanita Singh).

Avec l’aide de l’art, la compréhension pourrait être énormément améliorée. Cela vaut également pour d’autres branches de la culture comme la littérature, la musique, la danse ou le théâtre.

Christine Macel (Portrait)
Christine Macel

Afin de développer des perspectives, il est nécessaire d’obtenir un soutien important de la part de l’État. Toutefois, les initiatives doivent être prises à partir de la base. C’est ce que fait la France depuis de nombreuses années.
Vous pouvez apprendre beaucoup sur l’art auprès des autres, apprendre à les comprendre et nouer de merveilleuses relations si vous le souhaitez. Cela s’applique également aux autres pays…

Avec le tandem, la France serait alors au guidon et l’Allemagne derrière. Les deux pays pédaleraient ensemble. Une image magnifique.

L’Allemagne devrait utiliser la présidence du Conseil de l’Europe, qui commence le 1er juillet 2020, dans ce sens – avec la France !

* Paris – Berlin ne représente que le synonyme France – Allemagne. Parce qu’en termes de politique culturelle, on ne peut pas faire un grand départ avec Berlin. La ville n’a pas encore réussi à se réconcilier avec son histoire sous le Dritten Reich, avec l’histoire du commerce de l’art sous le fascisme. Le commerce de l’art (et l’art lui-même) florissant à Berlin a été pris par les fascistes. Dans le commerce, la foi juive active a connu la expropriation et déportation. Outre la Reichskulturkammer, les bénéficiaires de ces atrocités étaient des particuliers, des collectionneurs et des galeristes. 
Après plus de soixante-dix ans, personne ne semble avoir retrouvé la raison pour faire face aux crimes, y compris l’indemnisation matérielle des victimes ou de leurs proches. Rien que pour cette raison, Berlin ne deviendra jamais (ou ne pourra jamais devenir) une métropole de l’art et du marché de l’art.

L’art aide.

Paris – Berlin *

In der aktuellen Ausgabe Politik und Kultur (Édition Juli / August (7-8/20) (ISSN 1619 – 4217 B 58 662) des Deutschen Kulturrates kommt Frankreichs Kultusminister Franck Riester zu Wort  – Die Wiederbelebung der Kultur:

Ich weiß um die Entschlossenheit Deutschlands in all diesen Fragen. So kurz vor Beginn der deutschen EU- Ratspräsidentschaft und in einer für die Zukunft der europäischen Kulturpolitik so wichtigen Zeit wünsche ich mir, dass das deutsch-französische Tandem treibende Kraft für ein ehrgeiziges Engagement im Dienste unseres Kunst- und Kultursektors ist.

Demnach ist es offensichtlich besonders das Anliegen Riesters, die Beziehung beider Staaten hinsichtlich der Kultur zu intensivieren. Während in Frankreich die Kultur zum Lebenselixier zählt, spielt sie in Deutschland gleichwohl eine nicht so bedeutende Rolle, obwohl erstaunlicherweise in Zusammenhang mit der Épidémie Covid-19 die Bundesregierung es sich nicht nehmen liess, mit erheblichem finanziellen Zuwendungen den Kultursektor zu unterstützen.

Monika Grütters
Monika Grütters

Nun, eine Synopse über Geldzuweisungen der beiden Staaten ist nicht hilfreich, will man eventuell eine Systemrelevanz hieran messen.

Seinerzeit initiierte der Botschafter Frankreichs Bernard de Montferrand das grossartige Austauschprogramm von Galerien zwischen Paris und Berlin. Ähnliche Beispiele hätten folgen können, etwa auf der Grundlage städtepartnerschaftlicher Verbindungen….

Paris – Berlin, „une chance pour les galeries“, Berlin

Im Bereich der Bildenden Kunst könnten Museen durch Übernahmen von Ausstellungen von einander profitieren. Der Austausch von Kunstschaffenden, artist in residence, themenspezifische Forschungen, kuratorische Aktivitäten in anderen Kunsthäusern, sogar französisch-deutsche Schwerpunktausstellungen und vieles mehr würden die Partnerschaft beider Staaten beflügeln.  

Allein eine Kooperation zwischen Fonds régional d’art contemporain (FRAC) und (den aber nicht vergleichbaren) Kunstvereinen hätte eine enorme innovative Kraft. Unvergessen der bereits 2011 von Jean-Hubert Martin (mit Christian Boltanski) angeregte Pavillon-Tausch anlässlich der Biennale in Venedig, der dann 2013, kuratiert von Christine Macel mit Anri Sala beziehungsweise Susanne Gaensheimer

Susanne Gaensheimer (Portrait)
Susanne Gaensheimer

(Ai Weiwei, Romuald Karmakar, Santu Mofokeng, Dayanita Singh) realisiert wurde.

Mit Hilfe der Kunst liesse sich die Verständigung kolossal verbessern. Das betrifft auch andere Sparten der Kultur wie Literatur, Musik, Tanz oder Theater.

Um Perspektiven zu entwickeln bedarf es zwar auch umfangreicher staatlicher Förderung von oben. Die Initiativen sollten allerdings von unten ergriffen werden. Frankreich macht das seit vielen Jahren vor.
Über Kunst kann man viel von anderen erfahren, sie verstehen lernen und wundervolle Beziehungen eingehen, wenn man will. Das gilt auch für andere Länder….

Bei dem Tandem dann würde Frankreich am Lenker sitzen und Deutschland dahinter. In die Pedalen träten beide Staaten gemeinsam. Ein wunderbares Bild.

Deutschland sollte den am 1.Juli 2020 beginnenden präsidialen Vorsitz des Europarates in diesem Sinne nutzen – mit Frankreich zusammen!

* Paris – Berlin  steht lediglich für das Synonym Frankreich – Deutschland. Denn in kulturpolitischer Hinsicht kann man mit Berlin keinen grossen Start machen. Die Stadt hat es bis heute nicht geschafft, sich mit ihrer Historie im Dritten Reich, sich mit der Geschichte des Kunsthandels im Faschismus auseinanderzusetzen. Der in Berlin blühende Kunsthandel (und auch die Kunst) wurden von den Faschisten kassiert. Im Handel Aktive jüdischen Glaubens erlebten die
Enteignungen und Deportation. Neben der Reichskulturkammer waren Nutzniesser dieser Gräueltaten Privatpersonen, Sammler und Galeristen. 
Nach über siebzig Jahre scheint noch kein Besinnung eingetreten zu sein, sich der Aufarbeitung der Verbrechen bis hin zur materiellen Entschädigung der Opfer beziehungsweise Angehörigen zu stellen. Berlin wird daher allein aus diesem Grunde nie eine Metropole der Kunst und des Kunstmarktes werden (können).

Kunst hilft.

Politik & Kultur 
Zeitung des Deutschen Kulturrates
c/o Deutscher Kulturrat e.V.
Taubenstrasse 1
10117 Berlin
Telephon 0049 30 22 60 52 80
Telefax 0049 30 22 60 52 811
info@politikundkultur.net 
http://www.politikundkultur.net
 
Deutscher Kulturrat e.V.
Taubenstr. 1
10117 Berlin
Telephon 0049 30 22 60 52 80
Telefax 0049 30 22 60 52 811
post@kulturrat.de
 
Ministère de la Culture
182 rue Saint-Honoré
75001 Paris
Téléphone 0033 01 40 15 80 00
https://www.culture.gouv.fr
 
Staatsministerin für Kultur und Medien
Bundeskanzleramt
Willy-Brandt-Str. 1
10557 Berlin