Musée de Grenoble : Fonds photographique Antoine de Galbert

Antoine de GalbertUne histoire d’images

Antoine de Galbert
Antoine de Galbert

Que serait la collection photographique du Musée de Grenoble sans Antoine de Galbert et sa fondation ?
Cette question ne se pose pas seulement à l’occasion de l’exposition Une histoire d’images qui s’ouvre aujourd’hui. Sans de Galbert, une telle exposition de photographies ne serait pas possible – et sans elle, le Kunsthaus n’aurait pas la possibilité de recourir à un si vaste fonds de photographies.
 
Avec Une histoire d’images, le musée dresse un premier bilan de sa collection de photographies et a engagé le mécène de la maison d’art comme commissaire de l’exposition.
 

La collection présentée aujourd’hui constitue un panorama de la photographie. Bien que la constitution de la collection n’ait commencé que depuis quatre ans, il vaut la peine de documenter cette première étape par une exposition. En effet, le Fonds de Photographies Antoine de Galbert abrite des artistes comme par ex. Aalam Bani Abidi, Antoin d’Agata, Lucien Aigner, Pilar Albarracín, Yolanda Andrade, Jane Evelyn Atwood, Sammy Baloji, Ion Bîrlădeanu, Eric Baudelaire, Philippe Bazin, Guillaume Binet, Alain Bizos, Antoni Campana, Mario Carnicelli, Henri Cartier-Bresson, Jean-Philippe Charbonnier, Chieh-Jen Chen, Roman Cieslewicz, Christian Courrèges, David Damoison, Philippe De Gobert, Luc Delahaye, Bernard Descamps, Jean-Marie Donat, Alfred Eisenstaedt, Sandra Eleta, Fouad Elkoury, Charles Fréger, Alberto García-Alix, Laurence Geai, Agnes Geoffray, Julien Gester, Stephan Gladieu, David Goldblatt, Hengameh Golestan, Cosmin Gradinaru, Guillaume Herbaut, Chester Higgins, Kati Horna, John Isaacs, Olivier Jobard, Alain Keler, Yevgeny Khaldeï, Chris Killip, Sirkka-Liisa Konttinen, Oleg Kulik, Olivier Laban-Mattei, Stéphane Lagoutte, Dorothea Lange, Le tiers visible, Arthur Leipzig, Alexander Lewkowicz, Pascal Meister, Yuri Mechitov, Davood Maeili, Edouard Méhomé, Georges Melet, Lívia Melzi, Boris Mikhailov, Lisette Model, Etienne Montes, Yan Morvan, Geneviève Naylor, Vladimir Nikitin, Martin Parr, Paolo Pellegrin, Mathieu Pernot, Gilles Raynaldy, Marc Riboud, Sophie Ristelhueber, Hugo Schmölz et Karl Hugo Schmölz, Chantal Stoman, Paul Strand, Mikhael Subotzky, Barthélémy Toguo, Tomasz Tomaszewski, James-Iroha Uchechukwu, Alex Van Gelder, Erwan Venn, Weegee, Where dogs run, Sue Williamson, Wiktoria Wojciechowska, Pawel Wolberg, Tom Wood, Patrick Zachmann, Miron Zownir, à partir desquels le thème de l’évolution de la perception versus la mythologie est abordé, l’influence des images lumineuses sur la vision jouant un rôle important.

Antoine de Galbert, la maison rouge, Paris
Antoine de Galbert, la maison rouge, Paris
Antoine de Galbert a terminé il y a quelques années son engagement de dix ans (2004 – 2014) à la maison rouge à Paris. Il y avait organisé des expositions exigeantes et inhabituelles. 
Il ne s’agissait pas pour lui de présenter sa propre collection. Au contraire, il invitait régulièrement des personnes et des institutions à devenir partenaires.
 
Par exemple Harald Falckenberg, qui s’est rendu à Paris avec des œuvres de sa collection et a présenté  Central Station – Collection Harald Falckenberg.
 
Harald Falckenberg,"Central Station - Collection Harald Falckenberg" (détail), Fondation Antoine de Galbert, La Maison Rouge, Paris
Harald Falckenberg, dans: Central Station – Collection Harald Falckenberg (détail), Fondation Antoine de Galbert, la maison rouge, Paris
Ou encore l’exposition  Les recherches d’un chien, qu’il a réalisée en collaboration avec quatre fondations membres de la Foundation of Arts for a Contemporary Europe (FACE). Il s’agissait de la DESTE Foundation (Athènes / Grèce), de l’Ellipse Foundation (Cascais / Portugal), de la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo (Turin / Italie), du Magasin 3 (Stockholm / Suède) – et de la maison rouge (Paris / France).
 
Thomas Hirschhorn, "Spin Off" (détail), " Les recherches d’un chien“, La Maison Rouge, Paris
Thomas Hirschhorn, „Spin Off“ (détail), dans: Les recherches d’un chien, Fondation Antoine de Galbert, la maison rouge, Paris
Avec Le Mur, La Collection Antoine de Galbert, il a ouvert de nouvelles voies ….
Antoine de Galbert a confié à Methodé Monte Carlo la mise en place de l’exposition ou le commissariat ( G = E (g(X)) = ∫ g (x) ƒx (x) dx). Si cette exposition est inhabituelle, son architecture l’est tout autant. Tout aussi unique que ce centre d’art était de se servir d’un programme informatique pour rendre justice à une exposition avec ses œuvres d’art et ses artistes Plus qu’un simple catalogue d’exposition, le livre – œuvre d’art et document – sous forme de leporello, fortement recommandé, était https://fondationantoinedegalbert.org/produit/le-mur-la-collection-antoine-de-galbert/ .
 
 
"Le Mur, La Collection Antoine de Galbert" (détail), Fondation Antoine de Galbert, La Maison Rouge, Paris
„Le Mur, La Collection Antoine de Galbert“ (détail), Fondation Antoine de Galbert, la maison rouge, Paris
Antoine de Galbert et sa fondation ont conclu un partenariat avec l’École du Louvre. Outre le développement d’un programme de troisième cycle, des bourses sont également attribuées. L’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy et l’École d’art de Guyane bénéficient de cette générosité.
 
Sur le plan éditorial, la fondation poursuit sa collaboration avec JRP|Editions et les Presses du réel, déjà en place depuis la maison rouge. Par ailleurs, Antoine de Galbert est également actif dans d’autres domaines de l’édition. Il a ainsi publié des livres sur Lucienne Peiry, Antoine d’Agata, Théo Mercier, La Possession du monde n’est pas ma priorité, Artistes syriens en exil, œuvres et récits, Unica Zürn, Hubert Duprat, Andrea Bellini et Sarah Lombardi, Wolfgang Stoerchle par Alice Dusapin, Mandelbaum, Collection Bruno Decharme et compagnie.
 
Le collectionneur soutient également des expositions de musées comme par le passé le Centre Dominique-Vivant Denon, le Louvre, le Musée international des arts modestes, la Bundeskunsthalle, le Musée d’art contemporain de Lyon, le Musée national d’art moderne Centre Pompidou, le Musée d’art et d’histoire de l’Hôpital Sainte-Anne, l’Association SHED Rouen, le Musée d’art et d’histoire de Saint Denis et également le Musée de Grenoble.
 
L’exposition PORTES DU POSSIBLE (commissaire Alexandra Müller) au Centre Pompidou-Metz présentait également des œuvres d’art de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jürgen Klauke, Tetsumi Kudo, John Isaacs, Renaud Jerez, Diego Bianchi et Mathieu Briand de la collection d’Antoine de Galbert.
 
Gerda Steiner & Jörg Lenzinger, "The Last Wilderness for Potent Nr. PBR'RYN2008019", Les Portes du possible. Art & science-fiction, Centre Pompidou-Metz, Metz
Gerda Steiner & Jörg Lenzinger, „The Last Wilderness for Potent Nr. PBR’RYN2008019“. Collection Antoine de Galbert, ,dans  Les Portes du possible. Art & science-fiction, Centre Pompidou-Metz, Metz
Des œuvres d’art de sa collection sont également exposées ailleurs, entre autres au Musée Würth, au MIAM, au Musée du Louvre, au MAAT, au Kunstmuseum Wolfsburg, au Museum MMK, au Museum Beelden aan Zee, au Musée des Confluences, exposées à Pointe-à-Callière, au Haifa Museum of Art, au Manoir de Kernault et au Hangar Y.
 
Et maintenant Une histoire d’images – une exposition de près de trois cents tableaux au Musée de Grenoble, grâce à la donation d’Antoine de Galbert – à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 3 mars 2024.
 

Post scriptum:

Le Musée d’art contemporain (macLyon)  présente du 8 mars au 7 juillet 2024 une sélection d’œuvres: Désordres – Extraits de la collection Antoine de Galbert

Musée de Grenoble: Fonds de photographies Antoine de Galbert – Une histoire d’images

Antoine de Galbert
Antoine de Galbert, la maison rouge, Paris

Was wäre die Photographie-Sammlung des Musée de Grenoble ohne Antoine de Galbert und seine Fondation?

Diese Frage stellt sich nicht nur anlässlich der heute eröffnenden Ausstellung  Une histoire d’images. Ohne die Grosszügigkeit de Galbert’ wäre so eine Photographie-Schau nicht möglich – und ohne sie könnte das Kunsthaus auch nicht grundsätzlich auf einen so grossen Fundus an Lichtbildern zurückgreifen.
 
Mit Une histoire d’images zieht das Museum seine erste Bilanz hinsichtlich der Photographie-Sammlung und engagierte den Mäzen des Hauses als Kurator.
Die nun präsentierte Collection stellt ein Panorama der Photographie dar. Auch wenn der Aufbau der Sammlung erst vor vier Jahren begann, lohnt sich, diese erste Etappe durch eine Exposition zu dokumentieren. Denn der Fonds de photographies
Antoine de Galbert beherbergt Künstlerinnen und Künstler wie zum Beispiel Aalam Bani Abidi, Antoin d’Agata, Lucien Aigner, Pilar Albarracín, Yolanda Andrade, Jane Evelyn Atwood, Sammy Baloji, Ion Bîrlădeanu, Eric Baudelaire, Philippe Bazin, Guillaume Binet, Alain Bizos, Antoni Campana, Mario Carnicelli, Henri Cartier-Bresson, Jean-Philippe Charbonnier, Chieh-Jen Chen, Roman Cieslewicz, Christian Courrèges, David Damoison, Philippe De Gobert, Luc Delahaye, Bernard Descamps, Jean-Marie Donat, Alfred Eisenstaedt, Sandra Eleta, Fouad Elkoury, Charles Fréger, Alberto García-Alix, Laurence Geai, Agnes Geoffray, Julien Gester, Stephan Gladieu, David Goldblatt, Hengameh Golestan, Cosmin Gradinaru, Guillaume Herbaut, Chester Higgins, Kati Horna, John Isaacs, Olivier Jobard, Alain Keler, Yevgeny Khaldeï, Chris Killip, Sirkka-Liisa Konttinen, Oleg Kulik, Olivier Laban-Mattei, Stéphane Lagoutte, Dorothea Lange, Der sichtbare Dritte, Arthur Leipzig, Alexander Lewkowicz, Pascal Meister, Yuri Mechitov, Davood Maeili, Edouard Méhomé, Georges Melet, Lívia Melzi, Boris Mikhailov, Lisette Model, Etienne Montes, Yan Morvan, Genevieve Naylor, Vladimir Nikitin, Martin Parr, Paolo Pellegrin, Mathieu Pernot, Gilles Raynaldy, Marc Riboud, Sophie Ristelhueber, Hugo Schmölz und Karl Hugo Schmölz, Chantal Stoman, Paul Strand, Mikhael Subotzky, Barthélémy Toguo, Tomasz Tomaszewski, James-Iroha Uchechukwu, Alex Van Gelder, Erwan Venn, Weegee, Where dogs run, Sue Williamson, Wiktoria Wojciechowska, Pawel Wolberg, Tom Wood, Patrick Zachmann, Miron Zownir, anhand derer dem Thema  Entwicklung von Wahrnehmung versus Mythologie  nachgegangen wird, wobei der Einfluss von Lichtbildern auf das Sehen eine bedeutende Rolle spielt.
 
Antoine de Galbert beendete in Paris vor wenigen Jahren sein zehnjähriges Engagement (2004 – 2014) la maison rouge. Dort zeigte er anspruchsvolle und ungewöhnliche Ausstellung.
 
Ihm ging es hierbei nicht die Präsentation seiner eigenen Collection. Vielmehr lud er immer wieder Personen und Institution zur Partnerschaft ein.
 

Zum Beispiel Harald Falckenberg, der mit Werken aus seiner Sammlung nach Paris reiste und Central Station – Collection Harald Falckenberg  vorstellte.

Harald Falckenberg, "Central Station - Collection Harald Falckenberg", La Maison Rouge, Collectionneurs d'art
Harald Falckenberg, „Central Station – Collection Harald Falckenberg“, Fondation Antoine de Galbert, la maison rouge, Paris
Oder etwa anlässlich der Exposition Les recherches d’un chien, die er zusammen mit vier Stiftungen, Mitgliedern der Foundation of Arts for a Contemporary Europe (FACE) gestaltete. Es handelte sich um DESTE Foundation (Athen / Griechenland), Ellipse Foundation (Cascais / Portugal), Fondazione Sandretto Re Rebaudengo (Turin / Italien), Magasin 3 (Stockholm / Schweden) – und la maison rouge (Paris / Frankreich) realisierte.
 
Bruce Naumann "s.t."(g), Gradar Eide Einarsson "Burnt White Flag" (d) - dans "Les recherches d'un chien" (détail), LA MAISON ROUGE, Paris
Bruce Naumann „Sans titre.“(g), Gradar Eide Einarsson „Burnt White Flag“ (d) – dans „Les recherches d’un chien“ (détail), Fondation Antoine de Galbert, la maison rouge, Paris
Mit Le Mur, La Collection Antoine de Galbert ging er neuer Wege ….
Den Ausstellungsaufbau beziehungsweise die Kuration gab Antoine de Galbert in die Hände von Methodé Monte Carlo ( G = E (g(X)) = ∫ g (x) ƒx (x) dx). So ungewöhnlich diese Exposition, so besonders ihre Architektur. Ebenso einmalig wie dieses Kunsthaus war es auch, sich eines Computerprogramms zu bedienen, um einer Ausstellung mit deren Kunststücken und ihren Artistinnen und Artisten gerecht zu werden.
Mehr als nur ein Ausstellungskatalog war das sehr zu empfehlende leporelloartig gestaltete Buch – Kunstwerk und Dokument https://fondationantoinedegalbert.org/produit/le-mur-la-collection-antoine-de-galbert/ .
 
"„Le Mur, La Collection Antoine de Galbert" (détail), La Maison Rouge, Fondation Antoine de Galbert, Paris
„„Le Mur, La Collection Antoine de Galbert“ (détail),  Fondation Antoine de Galbert, la maison rouge, Paris
Antoine de Galbert ist mit seiner Fondation eine Partnerschaft mit der École du Louvre eingegangen. Neben der Entwicklung eines Postgraduiertenprogramms werden auch Stipendien vergeben. Die École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, die École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy und die École d’art de Guyane profitieren von der Großzügigkeit.
 
Verlegerischer setzt die Stiftung ihre Zusammenarbeit mit JRP|Editions und Presses du réel fort, die bereits seit la maison rouge besteht. Darüber hinaus ist Antoine de Galbert auch in anderen Bereichen des Verlagswesens aktiv. So veröffentlichte er Bücher über Lucienne Peiry, Antoine d’Agata, Théo Mercier, La Possession du monde n’est pas ma priorité, Artistes syriens en exil, œuvres et récits, Unica Zürn, Hubert Duprat, Andrea Bellini et Sarah Lombardi, Wolfgang Stoerchle par Alice Dusapin, Mandelbaum, Collection Bruno Decharme et compagnie.
 
Der Sammler unterstützt auch Ausstellungen von Museen wie in der Vergangenheit in dem Centre Dominique-Vivant Denon, dem Musée du Louvre, dem Musée international des arts modestes, der Bundeskunsthalle, dem Musée d’art contemporain de Lyon, dem Musée national d’art moderne Centre Pompidou, dem Musée d’art et d’histoire de l’Hôpital Sainte-Anne, der Association SHED Rouen, dem Musée d’art et d’histoire de Saint Denis und auch dem Musée de Grenoble.
 
Die Ausstellung PORTES DU POSSIBLE (Kuratorin Alexandra Müller) im Centre Pompidou-Metz zeigte ebenfalls Werke von Gerda Steiner und Jörg Lenzlinger, Jürgen Klauke, Tetsumi Kudo, John Isaacs, Renaud Jerez, Diego Bianchi und Mathieu Briand aus der Collection von Antoine de Galbert.
 
Tetsumi Kudo, "Sans titre", Les Portes du possible. Art & science-fiction, Centre Pompidou-Metz, Metz
Tetsumi Kudo, „Sans titre“, Collection Antoine de Galbert, dans  Les Portes du possible. Art & science-fiction, Centre Pompidou-Metz, Metz

Kunstwerke aus seiner Sammlung sind auch anderswo zu sehen, etwa im Museum Würth, im MIAM, im Musée du Louvre, im MAAT, im Kunstmuseum Wolfsburg, im Museum MMK, im Museum Beelden aan Zee, im Musée des Confluences, das in Pointe-à-Callière ausgestellt ist, im Haifa Museum of Art, im Manoir de Kernault und im Hangar Y.

Und nun Une histoire d’images -eine fast dreihundert Exponate umfassende Bilderschau im Musée Grenoble, dank der Donation von Antoine de Galbert -ab heute bis 3.März 2024

post scriptum:

Das Musée d’art contemporain (macLyon) zeigt vom 8. März bis 7. Juli 2024 eine Selektion von Kunstwerken aus der Sammlung von Antoine de Galbert: Désordres – Extraits de la collection Antoine de Galbert

 

Horaires – Öffnungszeiten
Tous les jours (sauf le mardi) 10h – 18h30,
Täglich (ausser Dienstag) 10h – 18h30

Antoine de Galbert
https://fondationantoinedegalbert.org/fondation/
https://fondationantoinedegalbert.org/collection/

Musée d’art contemporain (macLyon)

https://www.mac-lyon.com/fr/programmation/desordres-extraits-de-la-collection-antoine-de-galbert