Goethe-Instituts – Trahison de l’amitié française

Goethe Institut : Adieu à l’art et à la culture allemande en France.
 
Trahison de l'amitié française - Verrat an der französischen Freundschaft
Trahison de l’amitié française – Verrat an der französischen Freundschaft

Goethe-Institut est en fait l’envoyé pour l’art et la culture du ministère allemand des Affaires étrangères dans le monde.

Outre les cours de langue, un institut Goethe s’engage également dans le domaine de l’art et de la culture.
 
Il s’agit de faire connaître la diversité culturelle de l’Allemagne à l’étranger, de promouvoir la littérature, la musique, le théâtre, l’art et la culture.
Dans le monde entier, le Goethe-Institut est représenté dans 98 pays. Le Goethe-Institut se considère comme un lien entre les cultures des pays.
 
Les Goethe-Instituts se sont fixé des priorités, ont développé des projets et ont par exemple organisé des expositions,
qui présentaient ensuite des artistes dans les pays respectifs.
 
C’est désormais terminé. De nombreux instituts ont reçu une lettre de la centrale à Munich les informant de la fermeture de leurs maisons à la fin de l’année.
 
Les employés et leurs familles sont confrontés à d’énormes difficultés sociales.
 
Il s’agit des Goethe-Instituts de Bordeaux, Lille et Strasbourg – ainsi que de Curitiba, Gênes, Osaka, Rotterdam, Trieste et Turin.
 
Manifestement, le maintien de l’amitié franco-allemande n’incite pas la présidence à conserver les maisons de Bordeaux, Lille et Strasbourg.
Le thème de l’Europe ne semble pas non plus être poursuivi. La séparation des instituts de Gênes, Rotterdam, Trieste et Turin n’a donc pas été difficile.
 
Il est certain que les établissements concernés par la destruction des instituts prouveront leur qualité et leur performance par une liste exhaustive de révisions et démontreront ainsi leur pertinence, une pertinence réfutable. 
 
L’exemple du Goethe-Institut de Bordeaux, qui occupe une position particulière parmi les institutions actives dans le monde entier avec son exposition sur le thème de la photographie, permet d’illustrer l’exacte médiation culturelle artistique. La représentation culturelle allemande à Bordeaux existe depuis 50 ans.
Le bâtiment a été récemment rénové à grands frais. Le bâtiment abrite également le consulat général.
 
La raison évidente de la fermeture de ces sites est sans doute une intervention du ministère allemand des Affaires étrangères. 
L’année dernière, le ministère des Affaires étrangères a retiré 14 millions d’euros à l’institut – avec l’option de vouloir débloquer ce montant cette année si un catalogue de mesures lui convenant est présenté au ministère des Affaires étrangères. Le Goethe-Institut semble y être parvenu. Outre les fermetures connues, de nouvelles présences sont mises en place dans différents pays, comme aux États-Unis, dans le Pacifique Sud, en Pologne et en République de Moldavie.
 
Il ne fait aucun doute qu’il serait merveilleux que les gens du monde entier puissent profiter de l’offre culturelle allemande, mais cela n’est pas réalisable à cette échelle.
 
Il reste cependant le soupçon que le ministère des Affaires étrangères se méprend sur l’intention d’un institut Goethe ou l’instrumentalise (presque) exclusivement pour sa politique étrangère, c’est-à-dire qu’il poursuit des objectifs d’impérialisme culturel.
 
La fermeture des sites de Bordeaux, Lille et Strasbourg laisse entrevoir ce que le ministère des Affaires étrangères pense des efforts et de l’entente entre les deux peuples, de sa relation particulière avec la France et de sa contribution culturelle pour et en Europe. 
 
La ministre des Affaires étrangères est membre du parti „Bündnis 90 Die Grünen“. Jusqu’à présent, ce parti ne s’est pas fait remarquer par ses compétences et ses connaissances dans le domaine de l’art et de la culture et n’a pas non plus créé la surprise avec des idées conceptuelles, par exemple pour la promotion des musées. Cela ne devrait toutefois pas conduire à considérer avec compréhension le comportement décisionnel de la cheffe du ministère des Affaires étrangères. 
 
La disparition des sites culturels allemands à Bordeaux, Lille et Strasbourg est un affront pour la population française et représente également une charge pour les relations avec la France.  Parler de mépris allemand envers la France, voire de trahison de l’amitié française, ne peut être considéré comme une exagération.
 
Le préjudice est immense – à tous points de vue.
 
post scriptum : le budget du ministère de la Culture à Paris augmente de 6% pour 2024.
 
 
Goethe-Institut  – Verrat an der französischen Freundschaft – Abschied deutscher Kunst und Kultur in Frankreich
 
Das Goethe-Institut ist eigentlich der Gesandte für Kunst und Kultur des Auswärtigen Amtes in der Welt.
 
Neben etwa Angeboten für Sprachkurse engagiert sich ein Goethe-Institut im Bereich Kunst und Kultur. Es geht um die Vermittlung von deutscher kultureller Vielfalt im Ausland, um Literatur, Musik, Theater und bildende Kunst.
Weltweit ist das Goethe-Institut in 98 Ländern vertreten. Das Goethe-Institut versteht als Verbindung zwischen den Kulturen der Länder.
 
Goethe-Institute setzten sich Schwerpunkte, entwickelten Projekte und realisierten zum Beispiel Ausstellungen, die dann Künstlerinnen und Künstler in den jeweiligen Staaten präsentierten.
 
Damit ist jetzt Schluss. Vielen Instituten wurde von der Zentrale in München jetzt per Brief mitgeteilt, dass zum Jahresende ihre Häuser geschlossen werden.
 
Dass mit dieser Entscheidung die Beschäftigten und ihre Familien ein massive soziale Härte trifft.
 
Es geht um die Goethe-Institute in Bordeaux, Lille und Strasbourg  – sowie in Curitiba, Genua, , Osaka, Rotterdam, Triest und Turin.
 
Offensichtlich bietet dem Präsidium in München die Pflege der deutsch-französischen Freundschaft keinen Anlass, die Häuser in Bordeaux, Lille und Strasbourg zu erhalten.
Auch dem Thema Europa scheint man nichts abgewinnen zu wollen. So fiel demnach die Trennung von Instituten in Genua,  Rotterdam, Tries und Turin nicht schwer.
 
Gewiss werden die unter die Instituts-Vernichtung fallenden Häuser mit einer umfangreichen Reverenzliste den Nachweis von Qualität und Leistung erbringen und somit die nicht zu widerlegende Relevanz präsentieren. 
 
Am Beispiel des Goethe-Instituts Bordeaux, das etwa mit dem Ausstellungs-Schwerpunkt Photographie durchaus eine Sonderposition unter den weltweit tätigen Institutionen einnimmt, lässt sich exact Kunst-Kulturvermittlung nachvollziehen. Deutschlands Kulturvertretung in Bordeaux existiert seit 50 Jahren.
Das Haus wurde kürzlich noch aufwendig renoviert. Im Gebäude ist auch das Generalkonsulat untergebracht.
 
Offensichtlicher Hintergrund für die Schliessungen der Standorte ist eine seitens des Auswärtigen Amtes erfolgte Intervention. 
Im vorigen Jahr entzog  dieses Ministerium 14. Mill. EUR dem Institut –  mit der Option, diesen Betrag in diesem Jahr wieder frei geben zu wollen, sollte dem Aussenministerium ein ihm genehmer Massnahmenkatalog vorgelegt werden. Der scheint dem Präsidium des Goethe-Instituts gelungen zu seit. Es folgen die bekannten Schliessungen, ferner sollen neue Präsenzen in verschiedenen Ländern geschaffen werden, etwa in den USA, im Südpazifik, in Polen und in der Republik Moldau installiert werden.
 
Ohne Zweifel – es wäre wunderbar, würden sich Menschen auf der ganzen Welt  an dem deutschen Kulturangebot erfreuen können, was aber sich in diesem Umfang nicht realisieren liesse.
 
Es bleibt allerdings eine Ahnung, dass das Auswärtige Amt die Intention eines Goethe-Instituts entweder missversteht oder dieses (fast) ausschliesslich für die Aussenpolitik instrumentalisiert, also kulturimperialistische Ziele verfolgt.
 
Wie es das Auswärtige Amt mit dem Bemühungen und Völkerverständigung hält, sich dem besonderen Verhältnis zu Frankreich widmet, sich seinen kulturellen Beitrag für und in Europa vorstellt, ist mit der Schliessung  der Standorte in Bordeaux, Lille und Strasbourg zu begreifen. 
 
Die Aussenministerin ist Angehörige der Partei „Bündnis 90 Die Grünen“. Diese ist im Kunst- und Kulturbereich durch Sach- und Kenntnisreichtum bisher nicht aufgefallen, hat nicht mit konzeptionellen Vorstellungen etwa bei der Förderung von Museen für Überraschung gesorgt. Das sollte allerdings nicht dazu führen, etwa dem Entscheidungsverhalten der Vorsteherin des Auswärtigen Amtes mit Verständnis zu begegnen.
 
Dass die kulturelle Standorte Deutschlands in Bordeaux, Lille und Strasbourg verschwinden, ist ein Affront gegen die französische Bevölkerung und stellt auch eine Belastung für die Beziehung zu Frankreich dar.  
Von deutscher Missachtung gegenüber Frankreich, gar von Verrat an der französischen Freundschaft zu sprechen, kann nicht als Übertreibung aufgefasst werden.
 
Der Schaden ist immens – in jeder Hinsicht.
 
post scriptum: Der Haushalt des Kulturministeriums in Paris wird für 2024 um 6% erhöht.