Gegen  Einsatz  von „KI“ in der  Photographie

Manipulierte Bilder sind keine Photographien!

Michael von Graffenried, Biennale Venedig
Michael von Graffenried

Die NZZ enthüllt in ihrem Text von Christoph Schütz vom 15. März 2025, dass die Agentur Getty Images offenbar in ihrer Bilddatenbank nicht zwischen Photographien und manipulierten Bildern differenziert und alles unter dem Aspekt kreativer Bilder, die etwa auch mittels  einer computergestützten KI-Software (oder ähnlicher) entstanden, offeriert. Hier ging es um die Verwendung der 3D-rendering-Software.

Aufgefallen war das dem Autor Christoph Schütz  bei einem aus der Agentur bezogenen Bildes, das in Zusammenhang mit einem Artikel über die  Beschädigung eines Unterseekabels publiziert wurde.

Die NZZ titelt: Getty und die erfundenen Fotos – wie die Bildagentur ihre Kundschaft veräppelt  – von Christoph Schütz.

Während einige KI in der Photographie als weitere Entwicklung dieses Mediums betrachten, warnen andere von dem verheerenden Einfluss auf die Photographie. 

Es geht um die Erschliessung eines neuen Marktes, der auf das manipulierte Bildmaterial setzt. Das wiederum hat mit der Photographie in wissenschaftlicher und künstlerischer Hinsicht nichts mehr zu tun.

Dringend einzufordern sind Kriterien, die verpflichtenden Charakter bei der Veröffentlichung von Photographien beinhalten, indem zwischen Manipulation (Bilder)  und Dokumentation (Photographien) unterschieden wird.

Relevant erscheint dies auch bei Ausschreibungen. 

SWISS PRESS PHOTO weisst in ihren Teilnahmebedingungen darauf hin, dass vom Concours de la photographie solche Photographien ausgeschlossen sind, die durch Manipulation entstanden. Dies ist eine unmissverständliche Absage an modernen Unfug wie etwa KI, ChatGPT et cetera.

Die Schweiz ist sich der Bedeutung der Pressephotographie bewusst und fördert wohl als einziges Land dieses Medium.
Die Fondation Reinhardt von Graffenried würdigt Bilder aus verschiedenen Presse-Sektionen des Photojournalismus.
Das sind Print, Online und Video – ferner differenziert nach Themen-Bereichen: Aktualität, Alltag, Schweizer Geschichten, Porträt, Sport und Ausland.
Auf Initiative von Michael von Graffenried werden Photographinnen und Photographen für ihre herausragenden Arbeiten mit dem SWISS PRESS PHOTO geehrt. Eine ganz besondere Kategorie ist die Schweizer Pressephotographin beziehungsweise der Schweizer Pressephotograph des Jahres.
 

Letztlich verliert mit dem Einsatz manipulativer Hilfs- und Arbeitsmittel die Photographie ihre Glaubwürdigkeit.

 
Contre l’utilisation de l’IA en photographie
 

Les images manipulées ne sont pas des photographies!

Dans son article du 15 mars 2025 (NZZ), Christoph Schütz révèle que l’agence Getty Images ne fait apparemment pas la distinction entre les photographies et les images manipulées dans sa base de données d’images et propose tout comme des images créatives qui ont également été créées à l’aide d’un  logiciel d‘IA  (ou similaire) assisté par ordinateur. Il s’agissait ici de l’utilisation du logiciel de rendu 3D.

L’auteur Christoph Schütz a remarqué cela lorsqu’il a vu une photo fournie par l’agence et publiée en lien avec un article sur l’endommagement d’un câble sous-marin.
 

Le NZZ a titré : Getty et les photos inventées – comment l’agence photo arnaque ses clients – par Christoph Schütz.

Alors que certains considèrent la KI  comme une évolution de la photographie, d’autres mettent en garde contre son influence dévastatrice sur la photographie. 

Il s’agit de l’ouverture d’un nouveau marché basé sur des images manipulées. Cela n’a plus rien à voir avec la photographie d’un point de vue scientifique et artistique.

Il est urgent d’exiger des critères contraignants pour la publication de photographies, qui font la distinction entre la manipulation (images) et la documentation (photographies).

Cela semble également pertinent pour les appels d’offres. 

Dans ses conditions de participation, SWISS PRESS PHOTO indique que les photographies manipulées sont exclues du concours photo. C’est un rejet clair des « absurdités modernes » telles que l‚IA, ChatGPT, etc.

La Suisse est consciente de l’importance de la photographie de presse et est probablement le seul pays à promouvoir ce média.
La Fondation Reinhardt von Graffenried récompense les images de différents domaines du photojournalisme.
Il s’agit d’images de presse imprimées, en ligne et vidéo, qui sont également classées par thème : Actualités, vie quotidienne, histoires suisses, portraits, sport et étranger. À l’initiative de Michael von Graffenried, les photographes sont récompensés pour leurs travaux exceptionnels par le prix SWISS PRESS PHOTO. La catégorie «Photographe de presse suisse de l’année» est très particulière.

En fin de compte, la photographie perd sa crédibilité lorsqu’elle utilise des outils et des moyens de manipulation.

NZZ
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Christoph Schütz
 
SWISS PRESS PHOTO