William Kentridge : Exposition et opéra
William Kentridge utilise différents genres artistiques pour aborder le passé et le présent, ce qui ouvre de nouvelles perspectives : sculptures, films, vidéos, dessins et théâtre.
Sa contribution History of the Main Complaint à la Documenta X de l’époque reste vivement dans les mémoires : espionnage de l’intérieur – par exemple en ce qui concerne les réflexions menées à l’époque par les cercles politiques réactionnaires en Allemagne pour briser le secret éditorial par le long bras de l’État via Internet.
En 2019, l’artiste s’est rendu à Bâle. Le Musée a exposé des œuvres des décennies 1980 et 1990 ainsi que des créations plus récentes comme The Head & The Load. Sur trois étages, le Maison de l’art a présenté ses œuvres et bien sûr Jeux d’ombres – plus qu’un théâtre d’ombres – poétique et politique ! L’exposition était le commissariat de Josef Helfenstein.
La même année, le EYE Filmmuseum d’Amsterdam a accueilli Ten Drawings for Projection de Kentridge.
L’installation cinématographique O Sentimental Machine, qui comprenait également des images historiques du révolutionnaire Léon Trotski – son discours conçu pour Paris en faisait également partie -, n’était pas absente. Outre les tapisseries qui donnaient l’impression d’être projetées, la présence de Kentridge au musée comprenait également des dessins au fusain.
Même si ces images monochromes pourraient déclencher chez certains une ambiance plutôt sombre, Kentridge ne se voyait et ne se voit toujours pas comme un artiste dépressif. Son art n’est ni une dénonciation ni un acte de désespoir. Les commissaires de l’exposition étaient Jaap Guldemond en collaboration avec Marente Bloemheuvel.
Kentridge est maintenant exposé à La Mécanique Générale (Parc des Ateliers) du LUMA Arles.
L’exposition, dont le commissaire est Vassilis Oikonomopoulos, Flora Katz et Lilah Rémy, comprend des œuvres comme Oh To Believe in Another World, More Sweetly Play the Dance et KABOOM.
William Kentridge attache une grande importance à l’attention portée aux thèmes de la migration, de l’oppression des peuples et de la transmission de l’histoire, tout en étant conscient du rôle de l’artiste dans une société.
William Kentridge – Je n’attends plus. LUMA Arles, du 30 juin au , ouverture le 29 juin 2024.
*La nouvelle production de l’opéra The Great Yes, The Great No sera présentée en première mondiale :
La première représentation de The Great Yes, The Great No de William Kentridge. Commandée par le LUMA Arles. L’opéra fait partie de la programmation du Festival d’Aix-en-Provence. Les représentations auront lieu les 7, 8, 9 et 10 juillet 2024 – il est recommandé de réserver sa place.
William Kentridge – The Great Yes, The Great No : LUMA Arles – 7, 8, 9 et 10 juillet 2024 – 21h30
William Kentridge – LUMA Arles
William Kentridge nutzt verschiedene Genre der Kunst für die Auseinandersetzung mit Vergangenheit und Gegenwart, was Perspektiven eröffnet: Skulpturen, Film, Video, Zeichnungen und das Theater
Sein Beitrag History of the Main Complaint zur damaligen Documenta X bleibt lebhaft in Erinnerung: Spionage des Inneren – etwa in Hinblick der seinerzeitigen Überlegungen reaktionärer Politkreise in Deutschland, das Redaktionsgeheimnis durch den langen staatlichen Arm via online zu brechen.
2019 reiste der Künstler nach Basel. Das Kunstmuseum offenbarte Werke aus den Jahrzehnten 1980 und 1990 wie auch aus jüngerer Schaffenszeit zum Beispiel The Head & The Load. Auf drei Etagen zeigte das Kunsthaus Exponate seiner Werke und natürlich Jeux d’ombres – mehr als ein Schattentheater – poetisch und politisch! Die Ausstellung wurde von Josef Helfenstein kuratiert.
Im gleichen Jahr präsentierte das EYE Filmmuseum in Amsterdam Kentridge‘ Ten Drawings for Projection.
Die Filminstallation O Sentimental Machine, die auch historische Aufnahmen des Revolutionär Leo Trotzki beinhalten – seine für Paris entworfenen Rede gehörte ebenso dazu, fehlte nicht. Neben den Wandteppichen, die den Eindruck von Projektionen hinterliessen, umfasste Kentridge’s Auftritt im Museum auch Kohlezeichnungen.
So sehr auch diese monochromen Bilder eher eine düstere Stimmung bei manchen auszulösen vermochten, so vertand und versteht sich Kentridge nicht als ein Künstler des Depressiven. Seine Kunst dient weder einer Anklage noch der Hoffnungslosigkeit. Vielmehr soll sie zur Reflexion der Historie als auch der eigenen Geschichte animieren, um Wege für eine (positive) Zukunft ebnen. Die Ausstellung wurde von Jaap Guldemond in Kooperation mit Marente Bloemheuvel kuratiert.
Nun kehrt Kentridge ein in La Mécanique Générale (Parc des Ateliers) von LUMA Arles.
Zu der von Vassilis Oikonomopoulos, Flora Katz mit Lilah Rémy kuratierten Ausstellung gehören Arbeiten wie zum Beispiel Oh To Believe in Another World, More Sweetly Play the Dance und KABOOM.
William Kentridge liegt sehr viel daran, den Themen Migration, Unterdrückung von Völkern, Vermittlung von Geschichte Aufmerksamkeit zu schenken und dabei sich der Rolle des Künstlers in einer Gesellschaft bewusst zu sein.
William Kentridge – je n’attends plus. LUMA Arles, 30. Juni 2024, Eröffnung 29. Juni 2024
* Die Uraufführung von The Great Yes, The Great No von William Kentridge.
Realisation kam durch den Auftrag von LUMA Arles zustande. Die Oper gehört zum Programm des Festival Aix-en-Provence. Aufführungen finden am 7., 8., 9. und 10. Juli 2024 statt – es empfiehlt, sich einen Platz zu reservieren.
William Kentridge – The Great Yes, The Great No: LUMA Arles – 7., 8., 9. und 10. Juli 2024 – 21h30
William Kentridge
https://www.kentridge.studio/
LUMA Arles
Parc des Ateliers,
35 avenue Victor Hugo
13200 Arles
Téléphone 0033 4 65 88 10 00
https://www.luma.org/fr/arles/notre-programme/event/je-n-attends-plus-william-kentridge-29225919-de6a-4983-a2e6-9d1b82bab436.html
*FESTIVAL D’AIX-EN-PROVENCE – LUMA Arles
https://festival-aix.com/programmation/opera/great-yes-great-no