Radikalenerlass in der Kunst ….

Radikalenerlass in der Kunst ….

Radikalenerlass in der Kunst .... - Décret sur les radicaux dans l'art ....
Radikalenerlass in der Kunst …. – Décret sur les radicaux dans l’art ….

Bereits anlässlich des Angriffs Russland auf die Ukraine machten sich Zensoren auf den Weg, Künstlerinnen und Künstler mit biographisch-russischem Hintergrund von Veranstaltungen auszuschliessen.
Ihnen unterstellte man ein Kainsmal. Im Grunde sahen sich russische Angehörige der Kunstzunft dem permanenten Vorwurf ausgesetzt, die imperialistische Politik zu goutieren. Von möglichem Ablass war nicht die Rede.
Kulturbürokraten forderten von Verdächtigen ein öffentliches Bekenntnis gegen den Krieg ihres Heimatlandes.
 
Der Vorgang allein implizierte, dass jede Russin und jeder Russe das Vorgehen gegen das ukrainische Volk gutheissen würde….
 
Ähnliches setzt sich seid dem Nahostkonflikt fort. In deutschen Sphären scheint jede und jeder von palästinensischer Herkunft als dubios zu gelten, die Gräueltaten der Hamas vom 7. Oktober 2023 gegen Menschen aus Israel zu begrüssen. 
 
Die Hysterie ist grenzenlos. Deutsche Institutionen und Adlaten der Kunst diskreditieren Menschen aus Palästina. 
 
Ein Radikalenerlass hat Einzug gehalten.
Es reicht schon, in der Vergangenheit sich einmal kritisch zur Politik Israels geäussert zu haben, um mit dem Bann belegt zu werden. 
Unterstellt werden antisemitische Positionen. 
Eine Differenzierung findet nicht statt, das Gespräch wird nicht gesucht.
 
Und noch einmal: Der Angriff der Hamas am 7. Oktober 2023 auf die israelische Bevölkerung ist ein Verbrechen – das von Israels Regierung beschlossene Bombardement der Bewohner Palästinas ebenso, ohne jedoch die Hintergründe und Motive einem Vergleich zu unterziehen. 
 
Die Kulturnation Deutschland isoliert sich zunehmend.
Wen wundert es, wenn die Kunstwelt sich zurückzieht, deutsche Museen boykottiert und Ausstellungsbeteiligungen ablehnt.
 
Die Kunst (und Kultur) lässt sich von der Politik missbrauchen.
 
Wünschen wir dies?
 
Décret sur les radicaux dans l’art ….
 
Déjà lors de l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, les censeurs avaient entrepris d’exclure des manifestations les artistes ayant un passé biographique russe.
 
On leur avait attribué une marque de Caïn. En effet, les membres russes de la Guilde des artistes étaient constamment accusés d’approuver la politique impérialiste. Il n’était pas question d’une éventuelle indulgence.
Les bureaucrates de la culture exigeaient des suspects qu’ils s’engagent publiquement contre la guerre de leur pays d’origine.
 
Le conflit au Proche-Orient suit la même logique. Dans les milieux allemands, il semble que toute personne d’origine palestinienne doive être considérée comme douteuse, ce qui implique en fin de compte l’insinuation de saluer les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre 2023 contre des personnes originaires d’Israël.
 
L’hystérie est sans limite. Les institutions allemandes et les élites artistiques discréditent les personnes originaires de Palestine. 
 
Un décret sur les radicaux dans l’art  a fait son entrée.
Il suffit d’avoir critiqué une fois la politique d’Israël dans le passé pour être banni. 
Les positions antisémites sont présupposées. 
Aucune différenciation n’est faite, le dialogue n’est pas recherché.
 
Et encore une fois : l’attaque du Hamas contre la population israélienne le 7 octobre 2023 est un crime – le bombardement des habitants de la Palestine décidé par le gouvernement israélien l’est également, sans toutefois soumettre le contexte et les motifs à une comparaison. 
 
L’Allemagne, nation culturelle, s’isole de plus en plus. Qui s’étonne que le monde de l’art se retire, boycotte les musées allemands et refuse de participer à des expositions ?
 
L’art et la culture se laissent abuser par la politique.
 
Est-ce là ce que nous souhaitons ?