Louisa Clement : Becoming Lost
Gerade für die Photographie als ein Genre der Kunst ist die Nutzung des Digitalen nicht unproblematisch. Im Zusammenspiel mit der sogenannten Künstlichen Intelligenz (KI) könnte diese in manchen Kreisen als Fortschritt gefeierte Entwicklung zum Fluch werden.
Abgesehen von urheberrechtlichen Problemen wird auch der Anspruch auf Qualität, Originalität und auf die Kunst schwinden – nicht bei Louisa Clement.
Nach Paris wurde sie im vorigen Jahr eingeladen. Als Künstlerin im New Digital Sector der Paris Photo (Kuratorin Nina Roehrs) zeigte Clement Werke in Zusammenhang der KI – Galerie Kunst & Denker Contemporary.
Eine Arbeit aus Paris ist nun in Bonn zu sehen – als Trägerin des Bonner Kunstpreises stellt Louisa Clement im Kunstmuseum Bonn aus Becoming Lost – Kuratorin Barbara J. Scheuermann.
Alle Exponate beschäftigen sich mit der Manipulation des Menschen durch und mit Technologie.
Erstmals der Öffentlichkeit präsentierte Louisa Clement im vorigen Jahr in Paris Compression – eine kleine zylindrische Skulptur, geschützt unter einer Plexiglashaube. Dieses Kunstwerk beinhaltet aller ihrer bisher entstanden Arbeiten. Es handelt sich um eine synthetische DNA.
Dieses auch jetzt in Bonn gezeigte Exponat verhält sich analogistisch zu einer menschliche DNA. Clement’ blosse Darstellung ist als Hinweis auf die Gefahren eines solchen Prozesses nicht zu übersehen.
Ebenso berühren die beiden anderen aktuellen Ausstellungsstücken Off-Target-Effekt und Believers die Thematik. Off-Target-Effekt stellt den Eingriff in die Genetik dar. Mit einer Genschere bedient man sich dem Gen, manipuliert dieses und verändert die DNA. Das ist zumindest in Deutschland (noch) verboten….
In Believers demonstriert Clement, was mit Hilfe von KI in den Kirchen möglich ist. Klerikale Gesänge und visuell mit Kunstköpfen ….
Die Künstlerin tritt nicht belehrend auf. Weder lapidar und lakonisch stellt sie die Problematik dar – was sich in (und mit) KI verbirgt.
Und was dem Wohle der Menschheit dient, steht zur Disposition.
Zwischen Kunst und Wissenschaft bewegt sich Louisa Clement. Dass Sie mit dem Bonner Kunstpreis nun geehrt wird, stellt in Hinblick ihrer anspruchsvollen und verantwortungsbewussten Kunst keine Überraschung dar.
Machen Sie sich ein Bild!
Zur Ausstellung erscheint ein illustrierter Katalog mit Texten von Louisa Clement, Stephan Berg, Barbara J. Scheuermann und Michael Stockhausen, Snoeck Verlag.
Louisa Clement – Becoming Lost: Kunstmuseum Bonn, 22. Februar bis 16. Juni 2024, Vernissage 21. Februar 2024, 19h
Louisa Clement – Prix d’art de Bonn plus exposition: Becoming Lost
Pour la photographie en particulier, qui est un genre artistique, l’utilisation du numérique n’est pas sans poser de problèmes. En interaction avec ce que l’on appelle l’intelligence artificielle (IA), cette évolution, célébrée comme un progrès dans certains milieux, pourrait se transformer en malédiction.
Outre les problèmes de droits d’auteur, l’exigence de qualité, d’originalité et d’art s’affaiblira – pas pour Louisa Clement.
Elle a été invitée à Paris l’année dernière. En tant qu’artiste du New Digital Sector de Paris Photo (commissaire d’exposition Nina Roehrs), Clement a présenté des œuvres dans le cadre de KI – Galerie Kunst & Denker Contemporary.
Toutes les pièces exposées traitent de la manipulation de l’homme par et avec la technologie.L’année dernière, Louisa Clement a présenté pour la première fois au public à Paris Compression – une petite sculpture cylindrique protégée par un capot en plexiglas. Cette œuvre d’art contient tous les travaux qu’elle a réalisés jusqu’à présent. Il s’agit d’un ADN synthétique.
Cette pièce d’exposition, également présentée à Bonn, se comporte de manière analogue à un ADN humain. La simple représentation de Clement est une indication des dangers d’un tel processus.
De même, les deux autres pièces actuelles de l’exposition, Off-Target-Effekt et Believers, touchent à cette thématique. Off-Target Effect représente l’intervention dans la génétique. Avec des ciseaux génétiques, on se sert du gène, on le manipule et on modifie l’ADN. C’est (encore) interdit, du moins en Allemagne….
Dans Believers, Clement démontre ce qu’il est possible de faire dans les églises à l’aide de l’IA. Chants cléricaux et visuels avec des têtes artificielles ….
L’artiste ne se présente pas comme un donneur de leçons. Ni lapidaire ni laconique, elle expose la problématique – ce qui se cache dans (et avec) l’IA.
Et ce qui sert le bien de l’humanité est à l’ordre du jour.
Louisa Clement évolue entre l’art et la science. Le fait qu’elle soit honorée par le prix artistique de Bonn n’est pas une surprise au vu de son art exigeant et responsable.
Faites-vous votre propre idée !
Un catalogue illustré avec des textes de Louisa Clement, Stephan Berg, Barbara J. Scheuermann et Michael Stockhausen est publié à l’occasion de l’exposition aux éditions Snoeck.
Louisa Clement – Becoming Lost : Kunstmuseum Bonn, du 22 février au 16 juin 2024, vernissage le 21 février 2024, 19h
Louisa Clement
http://www.louisa-clement.de/
Kunstmuseum Bonn
Museumsmeile
Helmut-Kohl-Allee 2
53113 Bonn
Telephon 0049 228 77 62 60
Telefax 0049 228 77 62 20
https://www.kunstmuseum-bonn.de/de/ausstellungen/bonner-kunstpreis/
Öffnungszeiten – Horaires
Dienstag bis Sonntag 11h – 18h
Mardi aux dimanche 11h – 18h
Mercredi 11h – 21h
https://www.kunstunddenker.com/louisa-clement-1