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Berlinde De Bruyckere – Ernst Barlach Haus
Berlinde De Bruyckere
Berlinde De Bruyckere, Museum Hof van Busleyden, Mechelen
Von gegenseitiger Sympathie ist die Rede, die einerseits Berlinde De Bruyckere zur der Ausstellung in Hamburg, wo überhaupt ihr erstmalig ein monographische Schau zuteil wird, bewog und andererseits war es die Begeisterung des Museums für ihre Kunst.
Mit Ernst Barlach beschäftigte sich De Bruyckere schon längere Zeit wie auch ihre zurückliegende Visitation des Ernst Barlach Hauses.
Nun ist es geschehen und zu behaupten, dass Lift Not the Painted Vei, so der Ausstellungstitel, ein Ereignis im Norden Deutschlands sein wird, ist nicht übertrieben – der Dialog zwischen Berlinde De Bruyckere und Ernst Barlach.
Gezeigt werden Berlinde De Bruyckere’ Arbeiten der letzten 30 Jahre, darunter auch ganz neue.
Meist sind es Körper von Mensch oder Tier – Analogien. Ihre Werke mögen zwar zunächst irritieren, doch die Reflexion des eigenen Schmerzes und der Erfahrung geben zugleich auch Hoffnung. Auch in anderen Sujets Berlinde De Bruyckere’, die über Leben, Liebe, Schmerz und Tod eindringlich, eindrucksvoll und so differenziert aussagen, lässt sich diese nachvollziehen.
Mit ihren‘ Skulpturen assoziierte man zunächst menschliche und tierische Leiber, Knochen – als Skulpturen. Doch spürt man De Bruyckere’s Nähe zur Mythologie, die ihre Werke durchwandert.
Die Zartheit ihrer Werke sagt viel aus über soziale Kompetenz und Empathie der Bildhauerin.
Aber es sind auch unüberhörbare Appelle an die Menschen, die Natur und an das Leben. Fragen nach Umgang, Verletzung, unendliches Leid bis Zerstörung warten auf Antworten.
Berlinde De Bruyckere: Ich sehe Lift Not the Painted Veil, 2025, reflektiert in der täglichen Bilderflut der in weisse Tücher gehüllten Leichen der Kriegsopfer in Gaza.
Exponate, die vielleicht Entsetzen auslösen, reflektieren Verhältnisse des Alltags. Die Dramatik hilft zu verstehen und reicht die Hand zur Versöhnung mit dem Versprechen zur Veränderung.
De Bruyckere macht mit und durch ihre Aquarelle, Collagen, Installationen und Zeichnungen deutlich, was eigentlich Leben und Vergänglichkeit bedeuten. Und dass sich hieraus Motivationen entwickeln, die eine Perspektive zulassen, um die Zukunft unter anderen Bedingungen zu realisieren.
Während Berlinde De Bruyckere mit Khorós im Bruxeller Palais des Beaux-Arts (BOZAR) noch zum 31. August 2025 zu sehen ist, – weilt sie unter Lift Not the Painted Veil in dem Ernst Barlach Haus, kuratiert von Karsten Müller mit Katrien Driesen, bis 2. November 2025.
Es erscheint eine grosses Künstlerin-Portfolio, verlegt von dem Ernst Barlach Haus und dort erhältlich: ISBN 978-3-9816776-7-6
Ein umfangreiches Programm begleitet die Ausstellung.
Berlinde De Bruyckere – Lift Not the Painted Veil: Ernst Barlach Haus, bis 2. November 2025.
Berlinde De Bruyckere– Ernst Barlach Haus
Berlinde De Bruyckere, Arp Museum Bahnhof Rolandseck, Remagen
Il est question d’une sympathie réciproque qui, d’une part, a incité Berlinde De Bruyckere à participer à l’exposition à Hambourg, où elle se voit pour la première fois consacrer une exposition monographique, et, d’autre part, a suscité l’enthousiasme du musée pour son art.
De Bruyckere s’intéresse depuis longtemps à Ernst Barlach, comme en témoigne sa précédente visite à la Maison Ernst Barlach.
C’est désormais chose faite, et il n’est pas exagéré d’affirmer que Lift Not the Painted Vei, tel est le titre de l’exposition, sera un événement dans le nord de l’Allemagne : le dialogue entre Berlinde De Bruyckere et Ernst Barlach.
L’exposition présente les œuvres de Berlinde De Bruyckere réalisées au cours des 30 dernières années, dont certaines sont tout à fait nouvelles.
Il s’agit principalement de corps humains ou animaux – analogies. Si ses œuvres peuvent déconcerter au premier abord, la réflexion sur la douleur et l’expérience personnelles qu’elles suscitent est également source d’espoir.
On retrouve également cette réflexion dans d’autres sujets abordés par Berlinde De Bruyckere, qui traite de la vie, de l’amour, de la douleur et de la mort de manière poignante, impressionnante et nuancée.
Ses sculptures évoquent d’abord des corps humains et animaux, des os – en tant que sculptures. Mais on sent la proximité de De Bruyckere avec la mythologie qui imprègne ses œuvres.
La délicatesse de ses œuvres en dit long sur les compétences sociales et l’empathie de la sculptrice.
Mais ce sont aussi des appels indéniables à l’humanité, à la nature et à la vie. Des questions sur les relations, les blessures, la souffrance infinie jusqu’à la destruction attendent des réponses.
Berlinde De Bruyckere : Je vois Lift Not the Painted Veil, 2025, se refléter dans le flot quotidien d’images des cadavres enveloppés dans des draps blancs des victimes de la guerre à Gaza.
Des œuvres qui peuvent susciter l’horreur reflètent les conditions de la vie quotidienne. Le caractère dramatique aide à comprendre et tend la main à la réconciliation avec la promesse d’un changement.
À travers ses aquarelles, collages, installations et dessins, De Bruyckere montre clairement ce que signifient réellement la vie et l’éphémère. Et que cela donne naissance à des motivations qui ouvrent une perspective pour réaliser l’avenir dans d’autres conditions.
Alors que Berlinde De Bruyckere est encore à l’affiche jusqu’au 31 août 2025 avec Khorós au Palais des Beaux-Arts (BOZAR) de Bruxelles, elle est également présente jusqu’au 2 novembre 2025 à la Ernst Barlach Haus dans le cadre de l’exposition Lift Not the Painted Veil, curatée par Karsten Müller avec Katrien Driesen.
Un grand portfolio de l’artiste, publié par la Maison Ernst Barlach, est disponible sur place: : ISBN 978-3-9816776-7-6
Un programme complet accompagne l’exposition.
Berlinde De Bruyckere – Lift Not the Painted Veil : Ernst Barlach Haus, jusqu’au 2 novembre 2025.