Mona Hatoum – Museo Nivola

Mona Hatoum منى حاطوم – ein relativer Rückblick
 
Mona Hatoum, Chapelle des Pénitents Noirs - Centre d'Art Aubagne, Aubagne
Mona Hatoum, Chapelle des Pénitents Noirs – Centre d’Art Aubagne, Aubagne

Damals begrüsste die Region Marseille als Europäische Kulturhauptstadt Mona Hatoum gleich zweimal.  Sie gehörte mit ihrer monographischen Ausstellung im Centre d’art des Pénitents noirs und FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur in Aubagne – kuratiert von Pascal Neveux und Karina Bianchi – zum Eröffnungsprogramm. Und im la FRICHE belle de mai (Marseille) war Hartoum an einer Gruppenausstellung beteiligt.

Vor drei Jahren zeigten gleich drei Berliner Museen wie das Georg Kolbe Museum (Kuratorin Julia Wallner), das KINDL – Zentrum für zeitgenössische Kunst (Kuratorin  Kathrin Becker) und der Neuer Berliner Kunstverein (Kurator Marius Babias) Werke Hatoum’. Es ging um Gesellschaft, Entwicklung. En détail widmeten sich ihre Werke dem Leben, den Formen von individueller Brutalität, Vertreibung, Krieg. Mit unterschiedlichen Genres der Kunst präzisierte die Künstlerin ihre Haltung. Dass damals sie selbst gezwungen war, vor staatlich initiierter Gewalt zu fliehen, zeigten ihre Werke mittels Skulpturen, Photographien, Installationen und Gemälden und Grafiken.
 
Die Kunsthal KAdE präsentierte Hatoum‘ Übersichtsausstellung. Erstmals überhaupt in den Niederlanden war ihre Kunst in diesem Umfang zu sehen. Durch verschiedene Genres etwa Vdeos, Performances, Bildhauerei, Installationen erfuhrt man von ihren Lebensäusserungen.
 
Aus dem Alltag bekannte Utensilien nutzt Mona Hatoum für ihre Aussagen. Hinter den Vertrauen auslösenden Gegenständen verbirgt sich das Drama, dem sie ausgesetzt war – und das wohl auch viele andere Menschen betrifft – Flucht. Die in vielen Staaten herrschenden und von Männern verursachten Konflikte reflektieren die Skulpturen, deren Ästhetik nicht die tatsächliche Aussagen okkupieren. 
 
Wo bisweilen die den Erkennungswert ausmachenden und von Mona Hatoum für ihre Kunst verwandten Requisiten eventuell Banalität darstellen, ist es die Symbolkraft, die für menschliches Unheil steht.
 
Mona Hatoum belehrt nicht. Ihre Kunstwerke beinhalten den Charakter des Appell, der nach innerer Einkehr ruft.
 
So auch in dem Museo Nivola – kuratiert von Giuliana Altea, Antonella Camarda, Luca Cheri.
 
Ungewöhnlich ist die Einbeziehung des örtlichen Handwerks in die Kunst. In Orani ist dies geschehen. Mona Hatoum beteiligte lokale Kunsthandwerker an neuen Arbeiten. In Behind the Seen kann dies nachvollzogen werden. Mit der Zusammenarbeit entstand auch eine Nähe zu der Kultur auf der Insel Sardinien. 
 
Mona Hatoum – Behind the Seen: Museo Nivola, 4. Oktober 2025 bis 2. März 2026, Vernissage 4. Oktober 2025, 16h
 

Mona Hatoum – Musée Nivola, une rétrospective relative

À l’époque, la région marseillaise, capitale européenne de la culture, avait accueilli Mona Hatoum à deux reprises. Elle a participé au programme d’ouverture avec son exposition monographique au Centre d’art des Pénitents noirs et au FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur à Aubagne, dont les commissaires étaient Pascal Neveux et Karina Bianchi. Et à la FRICHE belle de mai (Marseille), Hartoum a participé à une exposition collective.

Il y a trois ans, trois musées berlinois, le Georg Kolbe Museum (conservatrice Julia Wallner), le KINDL – Zentrum für zeitgenössische Kunst (conservatrice Kathrin Becker) et le Neue Berliner Kunstverein (conservateur Marius Babias), ont présenté des œuvres de Hatoum. Il y était question de société et de développement. Ses œuvres abordaient en détail la vie, les formes de brutalité individuelle, l’expulsion et la guerre. L’artiste a illustré sa position à travers différents genres artistiques. Ses œuvres sous forme de sculptures, de photographies, d’installations, de peintures et de gravures montraient qu’elle-même avait été contrainte de fuir la violence étatique.

L’Art hal KAdE a présenté une rétrospective de Hatoum. C’était la première fois que son art était présenté à cette échelle aux Pays-Bas. Dans différents genres tels que la vidéo, la performance, la sculpture et l’installation, on découvre ses formes d’expression de la vie.

Mona Hatoum utilise des objets du quotidien pour exprimer ses messages. Derrière ces objets qui inspirent confiance se cache le drame auquel elle a été confrontée – et qui touche sans aucun doute de nombreuses autres personnes : la fuite. Les conflits qui règnent dans de nombreux pays et qui sont causés par les hommes se reflètent dans les sculptures, dont l’esthétique ne masque pas les messages réels.

Les accessoires utilisés par Mona Hatoum pour son art, qui constituent parfois la valeur reconnaissable de son art, peuvent sembler banals, mais leur puissance symbolique représente la souffrance humaine.

Mona Hatoum ne donne pas de leçons. Ses œuvres d’art ont le caractère d’un appel à la réflexion intérieure.

C’est également le cas au Museo Nivola –  sous la commissariat de Giuliana Altea, Antonella Camarda, Luca Cheri. 

L’intégration de l’artisanat local dans l’art est inhabituelle. C’est exactement ce qui s’est passé à Orani. Mona Hatoum a fait participer des artisans locaux à de nouvelles œuvres. On peut l’observer dans Behind the Seen. Cette collaboration a également permis de se rapprocher de la culture de l’île de Sardaigne

Mona Hatoum – Behind the Seen : Museo Nivola, du 4 octobre 2025 au 2 mars 2026, vernissage le 4 octobre 2025 à 16h.

Museo Nivola
Via Gonare n°2
08026 Orani (Nu), Sardegna
Téléphone 0039 0784 73 00 63
info@museonivola.it
https://museonivola.it/mostra-evento/mona-hatoum-behind-the-seen/
 
Öffnungszeiten – Horaires
Montag bis Sonntag ausser Mittwoch 10h30 – 19h30
Lundi au dimanche sauf le mercredi 10h30 – 19h30
 
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