
Kader Attia ist mehr als ein Künstler. Ethnologisch forscht er, eruiert Kolonisation versus Widerstand – Auswirkungen auf die Kunst…. Er sieht sich wie nur wenige der Zunft in der Verantwortung, politisch Position zu beziehen. Davon berichtete damals auch sein Documenta-Beitrag, der erfreulicherweise erhebliche Beachtung fand.
Den Fragen zum Thema Restitution ging er in seiner Ausstellung im Kunsthaus Zürich 2020 – erstmalig in der Deutschschweiz – nach, aber auch der Haltung hierzu. Wie ehrlich meinen es Institution und Menschen mit der Rückgabe von Kunstwerken?
Die Auffassung mancher westlicher Kreise des Kunstmilieus, etwa dass inkriminierte Werke gut bis besser in ihren Museen aufgehoben wären, statt sie den Besitzerinnen und Besitzern auszuhändigen, ist nicht auszuhalten.
Unterschwellig wird den rechtmässigen Eigentümern dann unterstellt, mit den Kunststücken nicht würdevoll umzugehen: Masken zum Beispiel aus Holz als Heizmaterial zu verwenden, zu verramschen oder dem Schwarzmarkt zuzuführen. Da führen wohl ewiggestrige Figuren der Kolonisation das Wort, da schwingt auch Rassismus mit….
Kolonialismus war auch ein Thema für ihn etwa in Zusammenhang mit der Restitution von Kunstwerken.
Dass noch heute Museen sich schwer tun, gar weigern, okkupierte Kunstwerke aus Feldzügen etwa gegen Völker Afrikas an ihre Staaten zurückzugeben, sagt ungemein viel aus über das grundsätzliche Rechtsbewusstsein, das Empfinden von Recht und Unrecht, Imperialismus, Krieg und Frieden, Rassismus und Faschismus.
Seine Beiträge können als Aufforderung zur Wiedergutmachung an den Kulturen anderer Kontinente verstanden werden, ohne dass Kader Attia mit Begriff von Schuld operiert. Mit seinen Installationen führt Attia in die Historie einer anderen Kunst und ihrem Umgang durch die Weissen ein.
Die Skulpturen, etwa Antlitze geschundener Menschen, geben Zeugnis ab.
Das MO.CO. Montpellier Contemporain widmet Kader Attia eine Einzelausstellung, kuratiert von Numa Hambursin. Der Künstler ist nicht fixiert auf ein Genre der Kunst. Mit Installationen, Photographien, Skulpturen Video und Zeichnung wendet sich Kader Attia der menschlichen und landschaftlichen Vielfalt zu.
Für der Ausstellung Descent into Paradise holte sich der Künstler Anregungen von der Goegraphie der USA. Die Verkehrung von Richtungen unten und oben oder oben und unten wie es sich aus dem Titel der Ausstellung vermuten lässt, bespiegelt Glück und Unglück.
Am Beispiel eines Flusses, der mal Lebensqualität spendet, aber auch je nach ökologischen Verhältnissen eine Katastrophe bescheren kann, etwa durch Überschwemmung, mal Menschen bedroht. Dieses „Hin“ und „Her“ prägt uns, aber lässt erhebliche Zweifel zu, dass wir bereit wären, situativ (und perspektivistisch) angemessen zu reagieren.
Denken wir an die Kriege etwa gegen die Ukraine, gegen Palästina, die Resultate der Europawahl in bestimmten Teilen der Europäischen Gemeinschaft, so liegt es an uns, verantwortungsbewusst zu handeln:
Paradies oder Hölle?
Kader Attia setzt sich mit Fragender Vergangenheit und Gegenwart auseinander. Antworten auf (und für) die Zukunft? Mit Poesie.
Zu der Ausstellung erschien ein reichhaltig illustrierter, von Jean-Michel Diaz graphisch gestalteter Katalog (Französisch / Englisch) in der Bernard Chauveau Edition, – neben Texten von Mohamed Amer Meziane und Sabrina Kassa auch das Interview zwischen Kader Attia und Numa Hambursin.
Kader Attia – Descente au Paradis: MO.CO. – bis 22. September 2024
Dans son exposition au Kunsthaus de Zurich en 2020 – une première en Suisse alémanique -, il s’est penché sur les questions de restitution, mais aussi sur l’attitude à adopter. Quelle est l’honnêteté des institutions et des individus lorsqu’il s’agit de restituer des œuvres d’art ?
L’opinion de certains cercles occidentaux du monde de l’art, par exemple, selon laquelle les œuvres incriminées seraient bien, voire mieux, dans leurs musées plutôt que remises à leurs propriétaires, est insupportable.
De manière subliminale, les propriétaires légitimes sont alors accusés de ne pas traiter les œuvres d’art avec dignité : d’utiliser des masques en bois comme combustible, de les vendre ou de les proposer sur le marché noir. Ce sont sans doute d’éternelles figures de la colonisation qui portent la parole, il y a aussi du racisme dans l’air…..
Le colonialisme était également un thème pour lui, par exemple en rapport avec la restitution d’œuvres d’art.
Le fait que les musées aient jusqu’à aujourd’hui des difficultés, voire refusent de restituer à leurs États des œuvres d’art qui ont été occupées lors de campagnes militaires contre des peuples africains, en dit long sur la conscience juridique fondamentale, la perception du bien et du mal, l’impérialisme, la guerre et la paix, le racisme et le fascisme.
Ses contributions peuvent être comprises comme un appel à la réparation envers les cultures des autres continents, sans que Kader Attia n’utilise le terme de culpabilité. Avec ses installations, Attia nous introduit dans l’histoire d’un art différent et de son traitement par les Blancs.
Les sculptures, par exemple des visages d’hommes maltraités, témoignent de cette situation.
Le MO.CO. Montpellier Contemporain consacre une exposition individuelle à Kader Attia, sous le commissariat de Numa Hambursin. L’artiste ne se cantonne pas à un seul genre artistique. Avec des installations, des photographies, des sculptures, des vidéos et des dessins, Kader Attia se tourne vers la diversité humaine et paysagère.
Pour l’exposition Descent into Paradise, l’artiste s’est inspiré de la goegraphie des États-Unis. L’inversion des directions bas et haut ou haut et bas, comme le suggère le titre de l’exposition, reflète la chance et le malheur.
En prenant l’exemple d’un fleuve, qui tantôt offre une qualité de vie, mais qui peut aussi, selon les conditions écologiques, provoquer une catastrophe, par exemple par des inondations, et tantôt menacer les hommes. Ce va-et-vient nous façonne, mais fait aussi naître de sérieux doutes quant à notre volonté de réagir de manière appropriée à chaque situation (et perspective).
Si nous pensons par exemple aux guerres contre l’Ukraine et la Palestine ou aux résultats des élections européennes dans certaines parties de la Communauté européenne, c’est à nous d’agir de manière responsable:
Paradis ou enfer ?
Kader Attia se penche sur les questions du passé et du présent. Des réponses sur (et pour) l’avenir ? Avec de la poésie.
Un catalogue richement (français/anglais) illustré par Jean-Michel Diaz a été publié à l’occasion de l’exposition aux Éditions Bernard Chauveau, avec des textes de Mohamed Amer Meziane et Sabrina Kassa ainsi qu’une interview entre Kader Attia et Numa Hambursin.
Kader Attia – Descente au paradis : MO.CO. – jusqu’au 22 septembre 2024
Kader Attia
http://kaderattia.de/
MO.CO. Montpellier Contemporain
13 rue de la République
34000 Montpellier
Téléphone 0033 4 99 58 28 00
moco@moco.art
https://www.moco.art/fr/exposition/descente-au-paradis-kader-attia
Öffnungszeiten – Horaires
Dienstag bis Sonntag 11h – 19h (Juni – September)
Mardi au Dimanche 11h – 19h (juin – septembre)
Dienstag bis Sonntag 11h – 18h (Oktober – Mai)
Mardi au Dimanche 11h – 18h (octobre – mai)
https://nagel-draxler.de/artists/kader-attia/
https://www.galleriacontinua.com/artists/kader-attia-7
https://www.lehmannmaupin.com/artists/kader-attia