Martin Parr – Déjà View: Le Portel et Dunkerque

Martin Parr

Martin Parr, Galerie Clémentine de la Férronière, Paris Photo, Paris
Martin Parr, Galerie Clémentine de la Férronière, Paris Photo, Paris

Inspirée de la publication (Textuel) Déjà View de Martin Parr et Lee Shulman, cette exposition sous le commissariat d’Anne Lacoste a été réalisée en coopération avec The Anonymous Project et Magnum Photo – un regard inhabituel sur des photographies qui semblent ordinaires. Elles ont pourtant beaucoup à dire. Elles montrent à première vue des moments de banalité, mais révèlent ce que les gens voient (et ressentent) d’une part, et ce que d’autres entreprennent dans la situation d’autre part. Il serait réducteur d’attribuer aux images un humour pur. Il s’agirait pourtant aussi de la réalité des personnes représentées, qui s’accompagne aussi d’un sérieux amer.
 
Deux lieux d’exposition présentent Martin Parr et The Anonymous Project : Le Portel et Dunkerque – à l’initiative de l’Institut pour la Photographie de Lille.
 
Chacun et chacune trouvera son bonheur parmi les photographies de Martin Parr. Son œuvre se réfère à la diversité de la société. Mais ses images ne sont pas quelconques. Elles ont un sens plus profond. L’ironie et le sérieux reflètent une relation symbiotique. Les motifs du photographe semblent choisis au hasard – une autre erreur du spectateur. Le choix des couleurs est également soumis à sa méthode de travail. Rien n’est laissé au hasard. 
Les photographies de Martin Parr sont une source de joie. Elles créent une ambiance positive, même chez ceux qui sont portraiturés. Il n’est pas question de complaisance ou d’opportunisme.
 
Ses photographies associent des souvenirs, peut-être de situations personnelles. Les découvrir est un plaisir. Ce qui est frappant, c’est la relative évidence de se montrer ainsi en public (en partie) sans fard, d’ignorer les questions d’esthétique et d’éthique, de s’assumer et d’assumer son apparence sans retenue. Cela plaide en faveur des portraits. Cela pèse énormément sur la joie de vivre. Les photographies de Parr montrent le plaisir en situation. Celui qui le soupçonne de malveillance, de discréditer des personnes et de les documenter ainsi, se révèle être un dénonciateur et révèle son penchant pour la misanthropie. 
 
C’est la démarche insouciante du photographe, son absence de préjugés à l’égard des gens. Cela peut paraître naïf, mais les sens et les sentiments de Martin Parr sont tournés vers l’instant et le documenter. Cela correspond à la photographie traditionnelle. C’est très bien.
Et puis, les couleurs s’y ajoutent. Elles complètent son œuvre. Les deux se conditionnent et donnent au sujet sa totalité.
 
Il y a deux ans, Martin Parr a été accusé de racisme. Cela l’a amené à se démettre de ses fonctions de directeur artistique.
du Bristol Photo Festival. Sa démission n’était pas une reconnaissance de culpabilité. Il ne voulait pas entacher la manifestation de cette accusation inqualifiable et injustifiée. Il s’agissait d’un livre de Gian Butturini London, pour lequel il s’était porté garant (première parution en 1069) en tant qu’éditeur de la nouvelle édition.
 
Le diffamer, lui et Butturini, en le traitant de raciste était et reste monstrueux.
 
L’infraction de racisme est liée à certains facteurs tels que le langage, l’action et la personne accusée. Des indices tels que les condamnations pertinentes jouent également un rôle important dans l’évaluation. Le racisme peut se manifester par des mots ou des textes, des voies de fait ou des représentations, par exemple visuelles. Il faut être clair.
La campagne lancée contre les deux photographes a conduit sur la voie de la Cancel Culture réactionnaire, une nouvelle religion.
 
Martin Parr – Déjà View: Le Portel et Dunkerque
 
Der Publikation (Textuel) Déjà View von Martin Parr und Lee Shulman nachempfunden, entstand in Kooperation mit The Anonymous Project und Magnum Photo diese von Anne Lacoste kuratierte Ausstellung – ein ungewöhnlicher Blick auf gewöhnlich scheinende Photographien. Die aber haben viel zu sagen. Sie zeigen auf den ersten Blick Momente der Banalität, offenbaren allerdings, was einerseits Menschen sehen (und fühlen), andererseits andere in der Situation unternehmen. Puren Humor den Bildaussagen zu unterstellen, wäre zu kurz gegriffen. Ginge es doch den Abgebildeten auch um deren Realität, die auch von bitterem Ernst begleitet wird.
 
Gleich zwei Ausstellungsorte zeigen Martin Parr und The Anonymous Project: Le Portel und Dunkerque – initiiert von dem Institut pour la Photographie in Lille.
 
Unter Martin Parr’s Photographien findet jede und jeder etwas. Sein Œuvre bezieht sich auf die Vielfältigkeit der Gesellschaft. Aber beliebig sind seine Bilder nicht. Sie sind tieferen Sinnes. Ironie und Ernst reflektieren eine symbiothische Beziehung. Die Motive des Photographen schein willkürlich gewählt – ein weiterer Irrtum der Betrachtenden. Auch die Wahl der Farben unterliegen seiner Arbeitsweise. Nichts wird dem Zufall überlassen. 
Martin Parr bereitet mit den Photographien Freude. Sie verursachen eine positive Stimmung, auch bei denen, den Portraitierten. Von Gefälligkeit bis Opportunismus kann nicht die Rede sein.
 

Seine Photographien assoziieren Erinnerungen, vielleicht eigene Situationen. Sie zu entdecken, bedeutet Freude. Auffallend ist die relative Selbstverständlichkeit, sich in der Öffentlichkeit (zum Teil) ungeschönt so zu zeigen, Fragen nach Ästhetik und Ethik zu ignorieren, zu sich und seinem Äusseren hemmungslos zu stehen. Das spricht für die Portraitierten. Es wiegt die Freude am Leben ungemein. Parr’ Photographien zeigen den Spass in der Situation. Wer ihm Boshaftigkeit unterstellt, Personen zu diskreditieren und so zu dokumentieren, entlarvt sich als Denunziant und und offenbart seinen Hang zur Misanthropie. 

Es ist das unbekümmerte Vorgehen des Photographen, die Unvoreingenommenheit gegenüber den Menschen. Es mag naiv wirken, aber Martin Parr’ Sinne und Gefühle gelten dem Moment und diesen zu dokumentieren. Das entspricht der traditionellen Photographie. Das ist gut.
Und dann gesellen sich noch die Farben hinzu. Sie vollkommen sein Œuvre. Beides bedingt sich und geben dem Sujet das Ganze.
 
Vor zwei Jahren wurde Martin Parr des Rassismus bezichtigt. Das veranlasste ihn, sich von seiner Funktion als künstlerischer Leiter
des Bristol Photo Festival zu suspendieren. Seine Demission war kein Schuldanerkenntnis. Er wollte die Veranstaltung nicht mit dem unsäglichen und ungerechtfertigten Vorwurf belasten. Es ging um ein Buch von Gian Butturini London, für das er (Ersterscheinung 1069) als Editeur der neuen Auflage eintrat.
 
Ihn und auch Butturini als Rassisten zu diffamieren war und ist ungeheuerlich.
 
Den Straftatbestand von Rassismus zu belegen, knüpft an bestimmte Faktoren wie der Sprache, der Handlung und der Tat bezichtigen Person. Auch Hinweise wie einschlägigen Verurteilung sind bei der Bewertung von erheblicher Bedeutung. Bei Rassismus kann es sich um Worte oder Texte, um Tätlichkeiten oder auch um Darstellungen wie visueller Art handeln. Es bedarf der Eindeutigkeit.
Die losgetretene Kampagne gegen beide Photographen führte auf die Spur zur reaktionären Cancel Culture, einer neuen Religion.
 
 
Martin Parr und The Anonymous Project – Déjà View: Le Portel – Dunkerque
 
62480 Le Portel
Promenade de l’Épi : Du 29 juin au 28 août 2022 (Vernissage 28 juin 2022 à 18h)
 
59140 Dunkerque
Malo-les-Bains
La Plage : 3 – 25 septembre 2022
 
 
Martin Parr
 
INSTITUT POUR LA PHOTOGRAPHIE
11 rue de Thionville
59000 Lille
Téléphone 0033 3 20 88 08 33
contact@institut-photo.com
https://www.institut-photo.com/
 
Horaires – Öffnungszeiten 
Mercredi au dimanche 11h – 19h
Mittwoch bis Sonntag 11h . 19h
Nocturne les jeudis jusque 21:00
Donnerstag 11h – 21h
 
Gian Butturini