Julia Scher
Die Galerie DREI in Köln zeigt von Julia Scher die Werkreihe ameratherm ultra cooking lab.
Elektrische Geräte in anmutender Ästhetik, die deren Funktion in den Hintergrund verschwinden lässt.
Es sind Mikrowellen-Apparaturen. Ihr Einsatzgebiet liegt in der Küche.
Es geht um etwas anderes….
Scher bezieht sich auf die Problematik der missbräuchlichen Nutzung von Mikrowellen, die zum Beispiel im militärischen Bereich Anwendung finden. Auch in der nicht selten bedenklichen Überwachung von Menschen
finden Mikrowellen ihren Nutzen, fernab jeglichen Datenschutzes und der Persönlichkeitsrechte.
Julia Scher setzt sich seit Jahren mit dem Thema der Bedrohung des Menschen durch bestimmte Technologien auseinander.
Galerie Esther Schipper (Paris)
Noch im Frühjahr zeigte die Galerie Esther Schipper am Place Vendôme in Paris Scher’ The Mammoth Book of Eyewitnesses.
Museum Abteiberg (2023)
Unvergessen ist der Auftritt der Künstlerin in dem Museum Abteiberg. Ihre Werke in der Ausstellung Hochsicherheitsgesellschaft, kuratiert von Susanne Titz und Gian Marco Hölk, wirken bedrohlich, bedenkt man das Potential, was hiermit signifiziert wird. Es macht mehr als nachdenklich, wie weit es in (und mit der) Gesellschaft gekommen ist. Was als Fortschritt in Teilen der Bevölkerung gefeiert wird, verkehrt sich in das Gegenteil. Das zeigte Julia Scher im Museum Abteiberg:
Auch ein Automobilhersteller kam auf die Idee, Fahrzeuge mit einem System von Cameras auszustatten, die permanent das Geschehen im Auto und 360° ausserhalb filmen und die Daten speichern – auch während des ruhenden Verkehrs. Erstaunlich, dass das alles mit der Datenschutz-Grundverordnung (DSGVO) kongruent sein soll.
Figuren, die sonst gelegentlich bei offensichtlichen Datenschutzverstössen das Wort ergreifen, verstummen hier, da diese Autos ja mit grünem Strom betrieben werden beziehungsweise sie selbst mit solchen unterwegs sind….
Über die Ignoranz des Selbstbestimmungsrechts bis zur Attacke auf die Liberalität nehmen wir alles so hin, meinen es offensichtlich gut mit dem System, das über die Ausbeutung der menschlichen Arbeitskraft hinaus auch die Sinne und Gefühle zu okkupieren versucht.
Überwachung permanent
Hinter der dauerhaften Überwachung – sei es optisch, sei es akustisch – die uns in Sicherheit wiegen soll, verbergen sich völlig andere Motive. Das gilt sowohl für staatliche wie auch privatwirtschaftliche Initiatoren. Die gehen von der Grundsätzlichkeit, dass der Mensch böse ist, aus.
Und es nimmt kein Ende.
Mit der sogenannten Künstlichen Intelligenz (KI) wird uns eine Errungenschaft offeriert, die nur zu unserem Wohle sein soll ….
Julia Scher unterstreicht mit ihren Werken die Verantwortung als Künstlerin. Ihre Aussagen sollten wir begrüssen und für die eigene Auseinandersetzung nutzen.
Die Galerie DREI zeigt mit ameratherm ultra cooking lab einen Ausschnitt aus Julia Scher’ Gedankenwelt mittels der Kunst.
Ein Buch
Julia Scher – herausgegeben von Nadia Ismail und Matthias Kliefoth mit Essays von Paul Bernhard, Gesine Borcherdt, Katrin M. Kämpf und Lilian Haberer, Magnus Schaefer, Mark von Schlegell und Gloria Sutton in Zusammenarbeit mit Museum Abteiberg, Kunsthalle Giessen, Musée d’Art Moderne et Contemporain Gèneve (MAMCO) und Kunsthalle Zürich, Distanz Verlag, ISBN 978-3-95476-488-4
Julia Scher : Galerie D R E I K Ö L N
La galerie DREI à Cologne présente la série d’œuvres ameratherm ultra cooking labde Julia Scher.
Des appareils électriques à l’esthétique évocatrice, qui font passer leur fonction au second plan.
Ce sont des appareils à micro-ondes. Leur domaine d’utilisation se situe dans la cuisine.
Il s’agit d’autre chose….
Scher se réfère à la problématique de l’utilisation abusive des micro-ondes, qui sont par exemple utilisées dans le domaine militaire.
militaire. Les micro-ondes sont également utilisées dans le cadre de la surveillance humaine, souvent douteuse.
Les micro-ondes trouvent leur utilité, loin de toute protection des données et des droits de la personnalité.
Julia Scher se penche depuis des années sur le thème de la menace que certaines technologies font peser sur l’homme.
Galerie Esther Schipper (Paris)
Au printemps encore, la galerie Esther Schipper de la place Vendôme à Paris présentait The Mammoth Book of Eyewitnesses de Scher.
Musée Abteiberg (2023)
Ses œuvres dans l’exposition Hochsicherheitsgesellschaft, sous le commissariat de Susanne Titz et Gian Marco Hölk, semblent menaçantes, si l’on considère le potentiel qui est ainsi signifié. Cela fait plus que réfléchir à la situation dans (et avec) la société.
Les prétendus bienfaits promis par la SMART Home, qui permet de commander à distance l’éclairage et les appareils ménagers, d’être accueilli à son arrivée par la maison illuminée, d’être salué par un morceau de musique choisi en entrant dans la pièce, de pouvoir choisir plus tard depuis son fauteuil le programme télévisé de son choix au moyen d’un système de surveillance ou de passer des commandes auprès d’entreprises – tout cela doit prétendument servir à améliorer la qualité de vie.
Un constructeur automobile a également eu l’idée d’équiper les véhicules d’un système de caméras qui filment en permanence ce qui se passe dans la voiture et à 360° à l’extérieur et qui enregistrent les données – même lorsque la voiture est à l’arrêt. Il est étonnant que tout cela soit congruent avec le règlement général sur la protection des données (RGPD).
Les personnages qui prennent parfois la parole en cas de violations manifestes de la protection des données se taisent ici, puisque ces voitures fonctionnent à l’électricité verte ou qu’ils roulent eux-mêmes avec de telles voitures….
Julia Scher s’intéresse aux effets de la technologie, à l’utilisation des médias numériques. Et l’abus de pouvoir.
De l’ignorance du droit à l’autodétermination à l’attaque contre le libéralisme, nous acceptons tout, visiblement bien disposés à l’égard d’un système qui, au-delà de l’exploitation de la force de travail humaine, tente également de s’emparer des sens et des sentiments.
Surveillance permanente
Derrière la surveillance permanente – qu’elle soit optique ou acoustique – qui doit nous rassurer, se cachent des motifs totalement différents. Cela vaut aussi bien pour les initiateurs étatiques que pour ceux du secteur privé. Ils partent du principe fondamental que l’homme est mauvais.
Et cela ne s’arrête pas là.
Avec la soi-disant intelligence artificielle (IA), on nous offre une conquête qui ne doit être que pour notre bien ….
Avec ses œuvres, Julia Scher souligne sa responsabilité en tant qu’artiste. Nous devrions saluer ses déclarations et les utiliser pour notre propre réflexion.
Avec ameratherm ultra cooking lab, la galerie DREI présente un extrait de l’univers mental de Julia Scher par le biais de l’art.
Un livre
Julia Scher – publié par Nadia Ismail et Matthias Kliefoth avec des essais de Paul Bernhard, Gesine Borcherdt, Katrin M. Kämpf et Lilian Haberer, Magnus Schaefer, Mark von Schlegell et Gloria Sutton en collaboration avec Museum Abteiberg, Kunsthalle Giessen, Musée d’Art Moderne et Contemporain Gèneve (MAMCO) et Kunsthalle Zürich, Distanz Verlag, ISBN 978-3-95476-488-4.
Julia Scher -amerathermultra cooking lab: Galerie DREI, jusqu’au 26 octobre 2024
http://www.juliascher.com/
50674 Cologne
gallery@drei.cologne
Telephon 0049 221 95 81 45 22
Öffnungszeiten -Horaires
Mittwoch bis Freitag 14h – 18h
Mercredi au vendredi 14h – 18h
Samstag 11h – 16h
Samedi 11h – 16h
Museum Abteiberg
https://museum-abteiberg.de/ausstellungen/julia-scherhochsicherheitsgesellschaft26-maerz-20-august-2023/
Galerie Esther Schipper
https://www.estherschipper.com/exhibitions/1284-the-mammoth-book-of-eyewitnesses-julia-scher/