Joel-Peter Witkin : Staging Stories – 2x Oostende

Joel-Peter Witkin

Joel-Peter Witkin, Galerie Baudoin Lebon, Paris
Joel-Peter Witkin, Galerie Baudoin Lebon, Paris


Joel-Peter Witkin est présent deux fois à Ostende.

Il participe à la Biennale internationale de la photographie d’Ostende (2e édition) au Fort Napoléon avec une rétrospective dont le commissaire est Stéphane Verheye. Cette exposition a été réalisée en collaboration avec la galerie parisienne Baudoin Lebon et la galerie Papillon (Galerie P.). En outre, la Galerie P. d’Ostende consacre une monographie à Witkin.

Lui, le photographe qui donne un visage et une voix à des personnes parfois relativement immobiles. Ses œuvres sont et restent intemporelles et actuelles.

Witkin donne une visibilité digne aux personnes à mobilité réduite ou à d’autres personnes qui ne sont pas forcément représentées dans la société. En même temps, il en résulte une chance colossale de permettre la normalité que les personnes concernées ressentent en fait, mais dont le public les prive. 
 
Qui est normal et qui ne l’est pas – cette question se désagrège à travers les photographies de Joel-Peter Joel-Peter Witkin, qui fait également frissonner les spectateurs et spectatrices de son art. 

Il stylise le monde de manière surréaliste et le rend merveilleusement supportable pour tous. Même lorsqu’il représente des parties du corps humain, sa courtoisie l’aide à leur conférer beauté et sérénité dans une ambiance appropriée. Il rend ses modèles attrayants et esthétiques. Il s’occupe d’eux et de leurs motifs avec dévouement. Il donne une nouvelle vie à des fragments humains ou les accompagne respectueusement vers la mort.

L’idée que Witkin abuserait des personnes dans leur immobilité ou leur particularité supposée pour atteindre ses objectifs visuels est infamante ou signale une méconnaissance. 
L’artiste est un philanthrope. Il éprouve de l’empathie pour et avec eux et ouvre la porte à la réalité des deux mondes – et à l’acceptation.

Prétendre les utiliser et les exploiter est une contre-vérité. Il ne faut pas non plus lui prêter des ambitions nécrophiles. Car ceux qui le connaissent le contredisent avec véhémence. A son entourage s’ajoute l’humour, qui laisse transparaître ses clins d’œil dans de nombreuses illustrations.

Accuser Witkin de vol de cadavres est tout aussi vite démenti si l’on se souvient de son exposition à la Bibliothèque nationale de France. 

Ses œuvres ont été confrontées comme une parabole à d’autres de Rembrandt, Pablo Picasso, Jean-Luis Desprez, Pierre Milan ou Albrecht Dürer. La magnifique exposition Enfer ou ciel a confirmé la proximité de Witkin avec des pré-images historiques et des artistes comme Max Ernst ou Giotto di Bondone.

La religiosité et le surréalisme succombent souvent à l’éloignement. C’est ce que montrent les œuvres de cet artiste photographe né à New York en 1939, qui s’est tourné vers la sculpture à son retour de la guerre du Vietnam en tant que photographe de guerre et qui a obtenu après ces études un Master of Fine Arts en histoire de l’art. Tout se retrouve dans ses œuvres. 

Des images magnifiques, intenses, monochromes, qui abordent l’humanité et ses autres aspects de l’existence avec une incroyable ouverture d’esprit. Ce qui est profondément touchant, peut-être parfois irritant, c’est la manière dont Joel-Peter Witkin montre les portraits avec dignité, avec précaution et sans transgression, abus ou tendance à l’instantané spectaculaire et sensationnel. Tout cela en dit long sur la confiance mutuelle et l’attitude de l’artiste.

Les autres artistes de la Biennale internationale de la photographie d’Ostende sont Julia Fullerton-Batten, Mous Lamrabat, Marie Wynants, Stefano Bonazzi, Jenny Ymker, Athos Burez, Bara Prasilova, Aglaia Konrad, Karel Fonteyne, Jenny Boot, Tony Le Duc & Diane Hendrikx, Olivier Valsecchi, Luca Izzo, Giannina Urmeneta Ottiker, Karel Mus,Giorgibel, Geert De Taeye, Soo Burnell, Peter Lippmann, Bart Ramakers, Kjetil Karlsen, Lieven Lefere, Guda Koster, Hannah Moens, Jyoti Dresselaers, Luana Masala, Nick Verhaeghe, Neoza Goffin, Rami Hara und Luc Gatwa.

Et quand les portes d’un musée allemand s’ouvriront-elles pour une exposition complète de l’œuvre de l’artiste américain ?

Joel-Peter Witkin – Staging Stories : Biennale Internationale de la Photographie Ostende, Fort Napoléon, jusqu’au 12 novembre 2023.

Joel-Peter Witkin – Staging Stories : Galerie Papillon, jusqu’au 12 novembre 2023

Joel-Peter Witkin : Staging Stories –  2x Oostende

Joel-Peter Witkin, Art Paris Art Fair
Joel-Peter Witkin, Art Paris Art Fair, Paris

Gleich zweimal ist Joel-Peter Witkin in Oostende präsent.

Er nimmt mit einer von Stephane Verheye kuratierten Retrospektive an der Internationalen Fotobiennale Oostende (2. Ausgabe) im Fort Napoleon teil. In Cooperation mit der Pariser Galerie Baudoin Lebon und Galerie Papillon (Galerie P.) kam diese Ausstellung zustande. Ferner widmet die Galerie P. in Oostende Witkin eine Monographie.
 
Er, der Photograph, der Menschen mit zum Teil relativer Immobilität Antlitz und Stimme gibt. Seine Werke sind und bleiben zeitlos und aktuell.
Den in ihrer Mobilität Beeinträchtige oder anderen nicht unbedingt in der Gesellschaft mehrheitlich repräsent  vermittelt Witkin in würdevoller Art Publizität. Dabei entsteht gleichzeitig die kolossale Chance, Normalität zuzulassen, die von Betroffenen eigentlich empfunden, jedoch ihnen von Öffentlichkeit  aber verwehrt wird. 
 
Wer nun hier normal ist oder nicht – diese Frage zerfällt in sich durch die Photographien von Joel-Peter Joel-Peter Witkin, der auch der Betrachterin und dem Betrachter seiner Kunst Erschütterung und Schauder nimmt. Er stilisiert surreal die Welt und macht sie auf wundervolle Weise erträglich für alle. Auch bei der Darstellung von menschlichen Körperteilen hilft ihm seine höfliche Art, letztlich ihnen in einem entsprechenden Ambiente Schönheit und ihre Ruhe zu verleihen.Witkin komponiert seine Photographien. Er verhilft seinen Modellen zu Attraktivität und Ästhetik. Mit einer Hingabe nimmt er sich ihrer und der Motive an. Menschlichen Fragmenten schenkt er neues Leben oder begleitet sie in den Tod, respektvoll.Die Auffassung, Witkin würde Menschen in ihren Inmobilitäten oder angeblicher Besonderheit für seine visuellen Ziele missbrauchen, ist infam oder signalisiert Unkenntnis. Der Künstler ist ein Menschenfreund. Er empfindet Empathie zu und mit ihnen und öffnet die Tür zur Realität beider Welten – und zur Akzeptanz.Zu behaupten, sie zu benutzen und auszubeuten, ist unwahr. Nekrophile Ambitionen sind ihm ebenso nicht zu unterstellen. Denn wer von ihm weiss, widerspricht vehement. Zu seiner Entourage gesellt sich Humor,  der in vielen Abbildungen sein Augenzwinkern erkennen lässt.
 

Witkin der Leichenfledderei zu bezichtigen, lässt sich ebenso rasch widerlegen, erinnert man sich an seine Ausstellung in der Bibliothèque nationale de France. Seine Exponate wurden parabelartig mit anderen zum Beispiel von Rembrandt, Pablo Picasso, Jean-Luis Desprez, Pierre Milan oder Albrecht Dürer konfrontiert. Die grossartige Exposition Enfer ou ciel  bestätigte Witkin‘ Nähe zu historischen Vor-Bildern und Künstlern wie Max Ernst oder auch Giotto di Bondone.

Religiösität und Surrealismus erliegen nicht selten der Ferne. Das offenbaren die Werke des 1939 in New York geborenen Photographien-Künstlers, der nach seiner Rückkehr als Kriegsphotograph aus dem Vietnamkrieg sich der Bildhauerei zuwandte und nach diesem Studium auch noch in der Kunstgeschichte seinen Master of Fine Arts erreichte. Alles findet sich in seinen Kunststücken wieder. 

Grossartige, intensive, monochrome Bilder, die in unglaublicher Offenheit sich der Menschlichkeit und ihrer anderen Seiten von Existenz nähert. Tief berührend, vielleicht auch manchmal irritierend, wie Joel-Peter Witkin die Portraitieren, behutsam und frei von Übergriff, Missbrauch, Hang zu spektakulären und sensationsaufgeladenen Momenten, würdevoll zeigt. Das alles sagt ganz viel aus über das gegenseitige Vertrauen und die Haltung des Künstlers.

Weitere Künstlerinnen und Künstler der Internationalen Fotobiennale Oostende sind Julia Fullerton-Batten, Mous Lamrabat, Marie Wynants, Stefano Bonazzi, Jenny Ymker, Athos Burez, Bara Prasilova, Aglaia Konrad, Karel Fonteyne, Jenny Boot, Tony Le Duc & Diane Hendrikx, Olivier Valsecchi, Luca Izzo, Giannina Urmeneta Ottiker, Karel Mus, Giorgibel, Geert De Taeye, Soo Burnell, Peter Lippmann, Bart Ramakers, Kjetil Karlsen, Lieven Lefere, Guda Koster, Hannah Moens, Jyoti Dresselaers, Luana Masala, Nick Verhaeghe, Neoza Goffin, Rami Hara et Luc Gatwa.
 
Und wann öffnen sich für eine umfassende Werkschau des amerikanischen Künstlers die Tore in einem deutschen Museum ?
 
Joel-Peter Witkin – Staging Stories: Biennale internationale de la photographie d’Ostende, Fort Napoleon, bis 12. November 2023
 
Joel-Peter Witkin  – Staging Stories :  Galerie Papillon, bis 12. November 2023
 
 
BIENNALE INTERNATIONALE DE LA PHOTOGRAPHIE
D’OSTENDE
Fort Napoleon
Vuurtorenweg 13
8400 Oostende
Téléphone 0032 59 33 09 37
info@fort-napoleon.be
 
Horaires – Öffnungszeiten
Tous les jours 10h – 18h
Täglich 10h – 18h
 
Galerie Papillon
Madridstraat 2 
Oostende 
info@galeriepapillon.be 
Téléphone 0032 478 74 00 20

https://galeriepapillon.be/joel-peter-witkin/

Horaires – Öffnungszeiten 
Vendredi – dimanche 14h – 18h
Freitag – Sonntag 14h – 18h

Galerie Baudoin Lebon Paris
21 rue Chapon
75003 Paris
Téléphone 0033 01 42 72 09 10 
info@baudoin-lebon.com
http://www.baudoin-lebon.com/fr/artistes/oeuvres/1817/joel-peter-witkin

Horaires – Öffnungszeiten
Mardi au samedi 11h – 19h
Dienstag bis Samstag 11h – 19h
 
Galerie Baudoin Lebon Genève
24, Rue du Vieux-Billard 
1205 Genève