Joel-Peter Witkin : Mystique, philosophique, photographique ….

Joel-Peter Witkin – Musée de la Photographie en Wallonie
 
Joel-Peter Witkin, Galerie Baudoin Lebon, Paris
Joel-Peter Witkin, Galerie Baudoin Lebon, Paris

Joel-Peter Witkin, le photographe qui donne un visage et une voix aux personnes parfois relativement immobiles. Ses œuvres sont et restent intemporelles et d’actualité.

Witkin fait de la publicité de manière digne aux personnes à mobilité réduite ou à d’autres personnes qui ne sont pas nécessairement représentées dans la majorité de la société. Dans le même temps, une occasion colossale se présente de permettre la normalité, qui est effectivement ressentie par les personnes concernées, mais qui leur est refusée par le public. 
Qui est normal ici ou pas – cette question se désagrège d’elle-même à travers les photographies de Joel-Peter Joel-Peter Witkin, qui enlève aussi le choc et le frisson au spectateur de son art. Il stylise le monde de façon surréaliste et le rend merveilleusement supportable pour tous.  Sa politesse l’aide également à représenter les parties du corps humain, ce qui leur donne finalement leur beauté et leur sérénité dans une ambiance appropriée.

Witkin compose ses photographies. Il aide ses modèles à être attrayants et esthétiques. Il s’occupe avec dévotion d’eux et de leurs sujets. Il donne une nouvelle vie à des fragments humains ou les accompagne jusqu’à la mort, avec respect.

L’idée que Witkin abuserait des gens dans leur immobilité ou leur supposée spécialité pour ses objectifs visuels est tristement célèbre ou signale l’ignorance. L’artiste est un humanitaire. Il ressent de l’empathie envers eux et avec eux, ouvrant la porte à la réalité des deux mondes – et à l’acceptation.

Il est faux de prétendre les utiliser et les exploiter. Il ne faut pas non plus lui imputer des ambitions nécrophiles. Ceux qui le connaissent ne sont pas du tout d’accord. Son entourage est rejoint par un humour qui révèle son clin d’œil dans de nombreuses illustrations.

Accuser le Witkin de goules peut être réfuté tout aussi rapidement si l’on se souvient de son exposition à la Bibliothèque nationale de France. Ses expositions ont été confrontées à des paraboles comme celles de Rembrandt, Pablo Picasso, Jean-Luis Desprez, Pierre Milan ou Albrecht Dürer, par exemple. La grande exposition Enfer ou ciel a confirmé la proximité de Witkin avec les pré-images historiques et des artistes comme Max Ernst ou encore Giotto di Bondone.

Il n’est pas rare que la religion et le surréalisme succombent à la distance. C’est ce que révèle l’œuvre du photographe-artist, né à New York en 1939, qui s’est tourné vers la sculpture après son retour de la guerre du Vietnam en tant que photographe de guerre. Après cette étude, il a également obtenu une maîtrise en histoire de l’art. Tout cela se retrouve dans ses œuvres d’art.

Le Musée de la Photographie en Wallonie a reçu Joel-Peter Witkin. Le grand Atelier de Joel-Peter Witkin, le titre de l’exposition, montre non seulement ses photographies mais aussi des dessins – provenant de la collection de la Galerie Baudoin Lebon à Paris. 

Des images magnifiques, intenses, monochromes, qui abordent l’humanité et ses autres facettes avec une incroyable ouverture. Profondément touchante, peut-être aussi parfois irritante, la façon dont Joel-Peter Witkin montre les portraits avec dignité, avec prudence et sans aucun empiètement, aucun abus, aucune tendance à des moments spectaculaires et sensationnels. Tout cela en dit long sur la confiance mutuelle et l’attitude de l’artiste.

L’exposition a été commissaire de l’exposition par Xavier Canonne et Christelle Rousseau. 

Et quand s’ouvriront les portes d’une exposition complète de l’œuvre de l’artiste américain dans un musée allemand ?

Joel-Peter Witkin : Le grand Atelier de Joel-Peter Witkin, Musée de la Photographie jusqu’au 16 mai 2021

Joel-Peter Witkin, Art Paris Art Fair
Joel-Peter Witkin, Art Paris Art Fair, Paris

Joel-Peter Witkin : Mystisch, philosphisch, photographisch ….: Musée de la Photographie in der Wallonie

Joel-Peter Witkin, der Photograph, der Menschen mit zum Teil relativer Immobilität Antlitz und Stimme gibt. Seine Werke sind und bleiben zeitlos und aktuell.

Den in ihrer Mobilität Beeinträchtige oder anderen nicht unbedingt in der Gesellschaft mehrheitlich repräsent  vermittelt Witkin in würdevoller Art Publizität. Dabei entsteht gleichzeitig die kolossale Chance, Normalität zuzulassen, die von Betroffenen eigentlich empfunden, jedoch von Öffentlichkeit ihnen aber verweigert wird. 

Wer nun hier normal ist oder nicht –  diese Frage zerfällt in sich durch die Photographien von Joel-Peter Joel-Peter Witkin, der auch  der Betrachterin und dem Betrachter seiner Kunst Erschütterung und Schauder nimmt. Er stilisiert surreal die Welt und macht sie auf wundervolle Weise erträglich für alle.  Auch bei der Darstellung von menschlichen Körperteilen hilft ihm seine höfliche Art, letztlich ihnen in einem entsprechenden Ambiente Schönheit und ihre Ruhe zu verleihen.Witkin komponiert seine Photographien. Er verhilft seinen Modellen zu Attraktivität und Ästhetik. Mit einer Hingabe nimmt er sich ihrer und der Motive an. Menschlichen Fragmenten schenkt er neues Leben oder begleitet sie in den Tod, respektvoll.

Die Auffassung, Witkin würde Menschen in ihren Inmobilitäten  oder angeblicher Besonderheit für seine visuellen Ziele missbrauchen, ist infam oder signalisiert Unkenntnis. Der Künstler ist ein Menschenfreund. Er empfindet Empathie zu und mit ihnen und öffnet die Tür zur Realität beider Welten – und zur Akzeptanz.

Zu behaupten, sie zu benutzen und auszubeuten, ist unwahr. Nekrophile Ambitionen sind ihm ebenso nicht zu unterstellen. Wer von ihm weiss, widerspricht vehement. Zu seiner Entourage gesellt sich Humor,  der in vielen Abbildungen sein Augenzwinkern erkennen lässt.

Die Witkin der Leichenfledderei zu bezichtigen, lässt sich ebenso rasch widerlegen, erinnert man sich an seine Ausstellung in der Bibliothèque nationale de France. Seine Exponate wurden parabelartig mit anderen zum Beispiel von Rembrandt, Pablo Picasso, Jean-Luis Desprez, Pierre Milan oder Albrecht Dürer konfrontiert. Die grossartige Exposition Enfer ou ciel  bestätigte Witkin‘ Nähe zu historischen Vor-Bildern und Künstlern wie Max Ernst oder auch Giotto di Bondone.

Religiösität und Surrealismus erliegen nicht selten der Ferne. Das offenbaren die Werke des 1939 in New York geborenen Photographien-Künstlers, der nach seiner Rückkehr als Kriegsphotograph aus dem Vietnamkrieg sich der Bildhauerei zuwandte und nach diesem Studium auch noch in der Kunstgeschichte seinen Master of Fine Arts erreichte. Alles findet sich in seinen Kunststücken wieder.

Nun hat das Musée de la Photographie in der Wallonie Joel-Peter Witkin einen Empfang bereitet. Le grand Atelier de Joel-Peter Witkin, so der Titel der Ausstellung, zeigt neben seinen Photographien auch Zeichnung – aus dem Fundus der Pariser Galerie Baudoin Lebon. 

Grossartige, intensive, monochrome Bilder, die in unglaublicher Offenheit sich der Menschlichkeit und ihrer anderen Seiten von Existenz nähert. Tief berührend, vielleicht auch manchmal irritieren, wie Joel-Peter Witkin die Portraitieren, behutsam und frei jedes Übergriffs, jedes Missbrauchs, jedes Hanges an spektakulären und sensationsaufgeladenen Momenten, würdevoll zeigt. Das alles sagt ganz viel aus über das gegenseitige Vertrauen und die Haltung des Künstlers.

Die Exposition wurde von Xavier Canonne und Christelle Rousseau kuratiert.

Und wann öffnen sich für eine umfassende Werkschau des amerikanischen Künstlers in einem deutschen Museum die Tore ?

Joel-Peter Witkin: Le grand Atelier de Joel-Peter Witkin, Musée de la Photographie bis 16. Mai 2021

Musée de la Photographie
Place des Essarts 
6032 Mont-sur-Marchienne / Charleroi 
Téléphone 0032 71 43 58 10
Télécopie 0032 71 36 46 45
mpc.info@museephoto.be
https://www.museephoto.be/

Horaires – Öffnungszeiten
Mardi au dimanche, Dienstag bis Sonntag 10h – 18h

Galerie
 
Galerie Baudin Lebon
42 rue de Montmorency
75003 Paris
Téléphone 0033 1 42 72 09 10 
info@baudoin-lebon.com
 
Horaires – Öffnungszeiten
Mardi au samedi, Dienstag bis Samstag 10h – 18h
 
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