Guillaume Bruère : Osnabrück – Herford – Bonn

À Osnabrück, Guillaume Bruère est représenté dans l’exposition SEE ME – TOUCH ME (commissaires Friederike Fast, Elisabeth Lumme, Hermann Nöring). En outre, il fait le portrait de sans-abri qu’il a visités auparavant dans une institution sociale et qu’il a demandé de poser dans l’espace d’art hase29…

Dans le monde de l’art, c’est tout à fait inhabituel. Gagner à cette cause des personnes qui ne trouvent guère le chemin des musées en raison de leur situation précaire, tout en les traitant avec dignité, ce qu’elles ne connaissent guère dans la société. Mais Guillaume Bruère veut faire participer à son art des personnes vivant dans des conditions parfois déclassées. Ils en sont le centre. Aujourd’hui et demain, le centre d’art accueille la Session d’art. 

À Graz, le commissaire Johannes Rauchenberger a invité Guillaume Bruère. Il a portraituré des maîtres anciens, des œuvres de Giorgione, Piero della Francesca, Albrecht Dürer, El Greco, Caravaggio ou Rembrandt. La manière dont Bruère aborde leurs thèmes et leurs contenus religieux n’a rien de blasphématoire. Les œuvres exposées permettent au contraire de voir les choses autrement et de ressentir d’autres choses – un défi et une chance.

A Paris, au Centquatre. Il a dessiné des réfugiés d’Afghanistan et de Syrie. Son travail souligne l’empathie pour les gens, en particulier pour ceux qui vivent dans des conditions fatales.également à Berlin.
Le peintre a été invité à présenter ses œuvres au musée Van Gogh  In the Picture d’Amsterdam.
Le Musée national Picasso-Paris s’est également intéressé à l’artiste. L’exposition Chefs-d’œuvre ! a été organisée par Émilie Bouvard et Coline Zellal.  Au Musée Picasso d’Antibes, l’artiste s’est également occupé de portraits.

Le Kunsthaus de Zurich a été une autre étape. C’est là que Bruère’s Prèmiere (Commissaire Mirjam Varadinis) a fêté sa première. C’était la première fois que le peintre français était présent en Suisse avec une monographie. Et c’est là que la Fondation Conrad Ferdinand Meyer a décerné à Guillaume Bruère le Prix Conrad Ferdinand Meyer pour la promotion de la culture – Max Frisch avait été en son temps le premier lauréat (1938) de la fondation C.F. Meyer.

Le style de travail de Guillaume Bruère est marquant, ses peintures et ses dessins ressemblent à de tendres poèmes – comme le coup de pinceau – par une main tremblante….