Sara Favriau : Fabrique Pola – zebra3

Sara Favriau

La relation de Sarah Favriau en tant qu’artiste en lien avec la forêt et son entourage : le bois et plus encore.  Il s’agit de résultats de la coopération avec l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) Avignon …..

Il s’agit de la simple observation de la forêt et des connaissances sur la surexploitation pour différents motifs, qui suivent toujours les directives des processus capitalistes, toujours en relation avec le mépris de la nature et le mépris qui en découle pour la vie, que ce soit celle des plantes, des animaux et finalement aussi celle des hommes (opprimés). Face à cette brutalité, le monde fait preuve de sérénité, voire d’ignorance.

L’exposition se réfère à une œuvre la redite en somme, ne s’amuse pas de sa répétition singulière que Favriau avait présentée au Palais de Tokyo à Paris. La cabane née du douglas a été sacrifiée aux flammes, mais pas en vain. De ses cendres naît une nouvelle œuvre d’art. Le processus de destruction de la construction en bois, documenté dans un film, est tout aussi pertinent. Le résultat a valeur de symbole. Que les cendres signifient une sorte de renaissance uniquement dans d’autres conditions, mais qu’elles s’accompagnent généralement d’inconvénients massifs pour les hommes, les animaux et la nature. Les incendies de forêt dévastateurs le prouvent, mais les cendres jouent un rôle important dans les cultures. Elles contribuent à la culture du souvenir.

La performance de Sara Favriau associe de manière très claire et radicale les aspects de l’art, de la culture, de l’écologie et de l’économie. Ce que montre le film à la Fabrique Pola – jusqu’au 20 février 2022 

Sara Favriau : Fabrique Pola – zebra3

Sarah Favriau‘ Beziehung als Künstlerin in Zusammenhang mit dem Wald und seiner Entourage: Holz und mehr.  Es sind Resultate aus der Kooperation mit dem Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) Avignon …..

Es geht  um die blosse Betrachtung von Wald und um die Erkenntnisse über den Raubbau aus verschiedenen Motiven, die stets den Vorgaben kapitalistischer Prozesse folgen, immer in Verbindung mit der Missachtung der Natur und der daraus zu erkennenden Verachtung gegenüber dem Leben, sei es dem von Pflanzen, sei es dem von Tieren und letztlich auch dem von (unterdrückten)  Menschen. Dieser Brutalität begegnet die Welt mit Gelassenheit bis Ignoranz.

Die Ausstellung bezieht sich auf ein Werk la redite en somme, ne s’amuse pas de sa répétition singulière, das Favriau im Pariser Palais de Tokyo gezeigt hatte. Die aus der Douglasie entstandene Hütte wurde den Flammen geopfert, aber nicht umsonst. Aus der Asche entsteht en neues Kunstwerk.

Ebenso relevant ist der in einem Film dokumentierte Vorgang der Zerstörung des hölzernen Baus. Das Resultat hat Symbolcharakter. Dass Asche eine Art der Wiederbelebung nur unter anderen Bedingungen bedeutet, aber meist mit massiven Nachtteilen für Mensch, Tier und Natur einhergeht. Die verheerenden Waldbrände beweisen das. Allerdings spielt Asche in Kulturen eine gewichtige Rolle. Sie hilft der Erinnerungskultur.

Die Performance von Sara Favriau verbindet die Aspekte von Kunst, Kultur, Ökologie und Ökonomie sehr anschaulich und radikal. Das zeigt der Film in der Fabrique Pola – bis 20. Februar 2022