Museum für Kunst und Kultur (Münster): Eine Frage der Herkunft – Die Provenienz von Kunstwerken aus dem deutschen Faschismus
Musée du Louvre recherchiert in der Sammlung über Ankäufe im Zeitraum der deutschen Occupation (1933 – 1945). Dafür wurde die Kunstwissenschaftlerin Emmanuelle Polack engagiert.
Während des deutschen faschistischen Terrors in Frankreich, besonders in Paris, stahl die Besatzungsmacht vielen Kunst affinen Menschen jüdischen Glauben Werke – oder zwang diese zum Verkauf.
Im Dritten Reich zum Beispiel wurde die Photographie von den deutschen Okkupanten etwa in Paris für die Ablichtung gestohlener Kunst missbraucht. Deutsche Faschisten schafften konfiszierte Kunst in die als Lager und Photo-Studio dienende Galerie nationale du Jeu de Paume – das renommierte Ausstellungshaus für Photographie in Europas Kunstmetropole Paris. Dort entstanden Abbildungen von den Einlagerungen mit dem Ziel, anhand dieser die Stücke national und international anzubieten und zu verkaufen – in einem separaten Salle des martyrs horteten und offerierten die Deutschen entarteter Kunst. Auch einer der Führenden der deutschen Faschisten-Clique, Herman Göring, war einige Male deswegen in Paris.
Auf Initiative des Ministère de la Culture wurde eine Arbeitsgruppe installiert, die die Provenienz der Werke in den französischen Nationalsammlungen eruiert.
Nun hat sich das Museum für Kunst und Kultur im westfälischen Münster auf den Weg gemacht, in eigenen Beständen nach möglichen inkriminierten Exponaten zu forschen. Selbstkritische Fragen nach ihrer Herkunft, Gründe und Art des Erwerbs etwa durch Ankauf, Donation, Raub oder Tausch haben nun zu einer Ausstellung Eine Frage der Herkunft – kuratiert von Eline van Dijk – geführt. Vielleicht auch eine Frage der Ehrlichkeit und eine Frage der Wahrhaftigkeit mit allen Konsequenzen ….
Musée d’art et de culture – Sur la véracité des biens …
Musée d’art et de culture (Münster): Une question de provenance – La provenance des œuvres d’art du fascisme allemand
Le Louvre effectue des recherches dans la collection sur les achats effectués pendant la période d’occupation allemande (1933 – 1945). L’historienne de l’art Emmanuelle Polack a été engagée à cette fin.
Pendant la terreur fasciste allemande en France, en particulier à Paris, la puissance occupante a volé des œuvres à de nombreuses personnes de confession juive ayant une affinité pour l’art – ou les a forcées à les vendre.
Sous le Dritten Reich, par exemple, la photographie a été utilisée à mauvais escient par les occupants allemands à Paris, par exemple, pour prendre des photos d’œuvres d’art volées. Les fascistes allemands ont emporté les œuvres d’art confisquées à la Galerie nationale du Jeu de Paume, la célèbre maison d’exposition de photographie de Paris, la métropole européenne de l’art. Là, des images du stockage ont été créées dans le but d’offrir et de vendre les pièces au niveau national et international – dans une Salle des martyrs séparée, les Allemands ont amassé et offert de l’art dégénéré. L’un des chefs de la clique fasciste allemande, Herman Göring, s’est également rendu à Paris à plusieurs reprises dans ce but.
À l’initiative du ministère de la Culture, un groupe de travail a été mis en place pour étudier la provenance des œuvres des collections nationales françaises.
Le Musée d’art et de culture de Münster, en Westphalie, a entrepris de rechercher dans ses propres collections d’éventuelles pièces incriminantes. Des questions autocritiques sur leur origine, leurs raisons et la façon dont ils ont été acquis, par exemple par achat, don, vol ou échange, ont maintenant conduit à l’exposition Une question d’origine – organisée par Eline van Dijk.
Sur la base des œuvres exposées, les visiteurs du musée ont la possibilité de s’informer en détail sur l’histoire des peintures et des artistes, par exemple, bien que la source de l’éventuelle acquisition n’ait pas encore été trouvée. Ces connaissances font défaut et seront nécessaires à la recherche future.
L’exposition est en même temps un voyage dans le temps. Si la proximité avec les artistes est établie, Une question d’origine rappelle la terreur fasciste. Et comment l’art et ses créateurs ont été traités sous le Troisième Reich, avec la propriété et les rapports de propriété.
Le catalogue (ISBN 978-3-88789-166-4), édité et recommandé par le Musée d’Art et de Culture, avec des contributions textuelles de Gerd Dethlefs, Eline van Dijk, Tanja Pirsing-Marshall et Anna Luis Walther, traite le sujet dans une perspective d’histoire de l’art.
Une chronique montre le chemin des acquisitions de 1905 à 1975 – il s’agit d’Alexandre Calame, Bernhard Pankok, Hermann Groeber, Emil Nolde, Max Slevogt, Eugen Bracht, Melchior Lechter, Wilhelm Morgner, Karl Dierup, Paula Modersohn-Becker, Bernhard Hoetger, Heinrich Nauen, Peter August Böckstiegel, Georg Tuxhorn, Gustav Meyer-Spielbrink, Willy Preetorius, Wilhelm Heiner, Gerhard Marcks, Edvard Munch, Ernst Ludwig Kirchner, Christian Rohlfs, Otto Mueller, Erich Heckel, August Macke, Franz Marc, Karl Schmidt-Rottluff, Lovis Corinth, Max Beckmann, Frabz Radziwill, Heinrich Davringhausen, Paul Klee, Ida Gerhardi, Josef Albers, Alexander Kanoldt et Hermann Stenner.
La provenance est (encore) manquante.
Museum für Kunst und Kultur
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48143 Münster
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Öffnungszeiten – Horaires
Dienstag bis Sonntag 10h – 18h
Mardi au dimanche 10h – 18h
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