Louisa Clement : KI – Kunstmuseum Stuttgart

Louisa Clement : KI und eine zukünftige Gemeinschaft SHIFT

Louisa Clement
Louisa Clement

Louisa Clement ist mit Heather Dewey-Hagborg, Christoph Faulhaber, kennedy+swan, knowbotiq, Christian Kosmas Mayer, Hito Steyerl und Jenna Sutela in der Aussellung KI und eine zukünftige Gemeinschaft SHIFT präsent. Diese Exposition, kuratiert von Eva-Marina Froitzheim, Friederike Fast und Ann Kirstin Kreisel, in Kooperation mit Marta Herford und gefördert durch pro helvetia, die Kulturstiftung des Bundes, MUSAGET und Lotto Baden-Württemberg nimmt sich der Thematik Künstliche Intelligenz (KI) an. 
 
Mit dem Begriff der Künstlichen Intelligenz soll  ein positiver Endruck vermittelt werden, dass neben der humanen auch eine künstliche Intelligenz existiert. Die von der KI ausgehende Gefahr für Mensch und Leben wird bewusst ignoriert. Massive kapitalistische Interessen sind die Motivation für das Vorhaben einer Okkupation alles Gesellschaftlichen. Mit der KI endet jeglicher libertäre Anspruch auf ein Leben in Selbstbestim-mung….
 
Die Kunst, Futuristin und Mahnerin, greift zum Glück das Thema auf und zeigt anhand der Exponate, was ist, was war und was wird sein und werden.
 
Louisa Clement war mit Double Bind 2021 in der Kunsthalle Giessen, Kuratorin Nadia Ismail,  und ihre Skulpturen präsent:
Die Artistin schuf ein 1:1 Abbild, Körper-Scans von ihr. Die künstlichen Person aus chloriertes Polyethylen (CPE Silikon), mit ausgesuchten Textilien bekleidet, hatten ein künstliches und künstlerisches Leben. Sie konnten ihren Kopf der Gesprächsparnerin zuwenden, ihre Augenpaare wandern lassen – und sie hatten eine Stimme. Sogar die Conversation mit Gästen der Ausstellung war möglich. Die künstlichen Damen reagierten auf Frage oder beteiligen sich am Gespräch. Dadurch veränderten sie ihren „Horizont“, erweiterten das „Sprachvermögen“, ihren „Wortschatz“ und waren manipulierbar. Das ist auch in Stuttgart möglich.
 

Nicht selten werden Frauen von Männern ausschliesslich auf ihr Geschlecht und ihr äusseres Erscheinungsbild reduziert. Diese schlichte und maskuline Interpretation führt zwangsläufig zu Ungerechtigkeiten.
Der weibliche Körper unterliegt einem Idealbild – in der Regel von Männern im Kopf gesponnen. Und dass das Selbstwertgefühl der Frau wegen fehlenden Respekts leidet, ist bekannt.

Ob manche Besucherin oder mancher Besucher die figürlichen Exponate als Sexpuppen für sich entdeckt und hierauf reduziert, bleibt ihnen überlassen. Allerdings offenbaren sie Haltung und Unvermögen, niedere Instinkte. Mit dem femininen Kunstmenschen will Louisa Clement auf diese Problematik, diesen sozialen Missstand aufmerksam machen. 
 

Clement’ künstliche Figuren verfügen über Stimmen. Sie hat zuvor diese traniert durch Algorithmus. Sie bezieht sich mit dieser Art der Kommunikation auf die in einigen Haushalten befindlichen so genanten intelligenten Sprachassistenten, die angeblich einen Komfort, sei es in der Bedienung von Elektronik etwa der Illumination von Räumen oder der Einschaltung von Fernseh- und Musikgeräten, sei es in der Abwicklung von Warenbestellungen, verheissen. Dass mit diesem System eigene Identität preisgegeben und Intimes veröffentlicht wird, ist wohl vielen bisher verschlossen geblieben oder gleichgültig.

Diese geheimnisvolle Sprachsteuerung besitzen ihre Skulpturen. Der Fingerzeig auf den Datenschutz – am anderen Ende der Leitung wird mitgehört – ist bedeutsam.

Mit Double Bind skizzierte Louisa Clement künstlerisch die Entwicklung des Systems, von gesellschaftlichem Tuns, über die Ahnungslosigkeit bis zu der Ignoranz auf gegenüber dem Feminismus und dem Kapitalismus.
 
Im Verlagshaus Kettler erschien zu der zurückliegenden Ausstellung in der Kunsthalle Giessen (Kuratorin Nadia Ismail) der Katalog mit Textbeiträgen von Nadia Ismail, Lisa Felicitas Mattheis, Susanne Regener, Noemi Smolik und Thomas Trummer. 

Louisa Clement’ Beitrag und die Ausstellung des Kunstmuseum Stuttgart haben eine sozio-politische Relevanz. Der von dort zu erfahrende Appell sollte nicht überhört werden.
 
Die Ausstellung begleitet ein Katalog (Wienand Verlag (Deutsch/Englisch), ISBN 978-3-86832-740-3 und ein umfangreiches Programm:
 
Ausstellungsführung: Freitag 18h und Sonntag 15h
-Dialogführung 31. März 18 mit Eva-Marina Froitzheim und Ulrike von Luxburg, 21. April (18) mit Prof. Katherine J. Kuchenbecker und N.N
-Workshop für Schülerinnen und Schüler, 8. März (9h und13h30)), 9. März (9h), MENSCH UND MASCHINE 
-Excursion Cyber Tour, Stadtmuseum Tübingen, 10. März (13h)
-Podiumskiskussion 15.März (17), Mittendrin 04: POOR INTELLIGENCE
-Symposium mit Live-Übertragung, 17. März (16h), KI und eine zukünftige Gemeinschaft
-Podiumsdiskussion Wissenschaftsfestival, 24. April (12h), SCIENCE CYPHER
-Online-Vortrag mit Rebecca Beiter, 25. April (19h), WER BESTIMMT, WAS KI KÖNNEN DARF? 
-Workshop, 29. April (14h), Cryptoparty 
-KI-Konzert, 10. Mai (19h), STUTTGARTER KAMMERORCHESTER
-Lesung: Kurzgeschichten von Schülerinnen und Schüler zur KI, 12. Mai (17h), CYBER STORYS
 
Louisa Clement in: KI und eine zukünftige Gemeinschaft SHIFT, Kunstmuseum Stuttgart, bis 21. Mai 2023
 
 
Louisa Clement :  Kunstmuseum Stuttgart – IA et une future communauté SHIFT
 

Louisa Clement est présente avec Heather Dewey-Hagborg, Christoph Faulhaber, kennedy+swan, knowbotiq, Christian Kosmas Mayer, Hito Steyerl et Jenna Sutela dans l’exposition KI et une communauté future SHIFT. L’exposition, dont le commissaire est Eva-Marina Froitzheim, Friederike Fast et Ann Kirstin Kreisel, a été produite en collaboration avec Marta Herford et soutenue par pro helvetia, la Kulturstiftung des Bundes, MUSAGET et Lotto Baden-Württemberg, traite de la thématique de l’intelligence artificielle (IA). 

Le terme d‘intelligence artificielle doit donner l’impression positive qu’il existe une intelligence artificielle à côté de l’intelligence (humaine). Le danger que représente l‘IA pour l’homme et la vie est délibérément ignoré. Des intérêts capitalistes massifs motivent le projet de s’emparer de tout ce qui est social. L’IA met fin à toute prétention libertaire à une vie autodéterminée…..

L’art, futuriste et avertisseur, s’empare heureusement du sujet et montre, à travers les pièces exposées, ce qui est, ce qui a été, ce qui est et ce qui sera.

Louisa Clement était présente avec Double Bind 2021 à la Kunsthalle Giessen, curatrice Nadia Ismail, et ses sculptures :

L’artiste a créé une image 1:1, des scans de son corps. Les personnes artificielles en polyéthylène chloré (silicone CPE), vêtues de textiles sélectionnés, avaient une vie artificielle et artistique. Ils pouvaient tourner la tête vers leur interlocuteur, bouger leurs paires d’yeux – et ils avaient une voix. Il était même possible de converser avec les invités de l’exposition. Les dames artificielles réagissaient aux questions ou participaient à la conversation. Elles modifiaient ainsi leur horizon, élargissaient leur capacité de langage, leur vocabulaire et pouvaient être manipulées. Cela est également possible à Stuttgart.

Il n’est pas rare que les hommes réduisent les femmes exclusivement à leur sexe et à leur apparence physique. Cette interprétation simplifiée et masculine conduit inévitablement à des injustices.
Le corps féminin est soumis à une image idéale – généralement tissée par les hommes dans leur tête. Et il est de notoriété publique que l’estime de soi des femmes souffre d’un manque de respect.

Que certains visiteurs découvrent les objets exposés comme des poupées sexuelles et les réduisent à cela, c’est leur choix. Ils révèlent toutefois une attitude et une incapacité, des instincts inférieurs. Avec l’homme artificiel féminin, Louisa Clement veut attirer l’attention sur cette problématique, sur ce malaise social. 

Les personnages artificiels de Clement disposent de voix. Elle les a préalablement transposées par algorithme. Avec ce type de communication, elle fait référence aux assistants vocaux dits intelligents que l’on trouve dans certains foyers et qui promettent soi-disant un confort, que ce soit pour l’utilisation de l’électronique, l’éclairage des pièces ou la mise en marche des téléviseurs et des appareils de musique ou encore pour le traitement des commandes de marchandises. Le fait que ce système permette de dévoiler son identité et de publier des informations intimes était jusqu’à présent inconnu ou indifférent pour beaucoup.

Cette mystérieuse commande vocale possède ses sculptures. Le doigt pointé sur la protection des données – à l’autre bout du fil, on est sur écoute – est significatif.

Avec Double Bind, Louisa Clement a esquissé de manière artistique l’évolution du système, de l’action sociale à l’ignorance du féminisme et du capitalisme en passant par l’inconscience.
 

Les éditions Kettler ont publié le catalogue de l’exposition qui s’est tenue récemment à la Kunsthalle de Gießen (commissaire : Nadia Ismail), avec des textes de Nadia Ismail, Lisa Felicitas Mattheis, Susanne Regener, Noemi Smolik et Thomas Trummer. 

La contribution de Louisa Clement et l’exposition au Kunstmuseum de Stuttgart ont une pertinence sociopolitique. L’appel qu’elles contiennent ne devrait pas être ignoré.

L’exposition est accompagnée d’un catalogue (Wienand Verlag (allemand/anglais), ISBN 978-3-86832-740-3) et d’un vaste programme:

-Visites guidées de l’exposition : vendredi 18 heures et dimanche 15 heures.
-Visite guidée dialoguée 31.3.18 avec Eva-Marina Froitzheim et Ulrike von Luxburg, 21.4. (18) avec Prof. Katherine J. Kuchenbecker et N.N.
-Atelier pour les élèves, 8 mars (9h et 13h30)), 9 mars (9h), L’HOMME ET LA MACHINE
-Excursion Cyber Tour, Stadtmuseum Tübingen, 10 mars (13 h).
-Table ronde 15 mars (17), Mittendrin 04 : POOR INTELLIGENCE
-Symposium avec retransmission en direct, 17 mars (16h), L’IA et une communauté future
-Table ronde du Festival des sciences, 24 avril (12h), SCIENCE CYPHER 
-Conférence en ligne avec Rebecca Beiter, 25 avril (19 h), QUI décide de ce que peut faire l’IA ? 
-Atelier, 29 avril (14h), Cryptoparty 
-Concert d’IA, 10 mai (19h), ORCHESTRE DE CHAMBRES DE STUTTGART
-Lecture : Histoires courtes d’élèves sur l’IA, 12 mai (17h), CYBER STORYS

Louisa Clement dans : KI et une communauté future SHIFT, Kunstmuseum Stuttgart, jusqu’au 21 mai 2023

Louisa Clement
 
Kunstmuseum Stuttgart
Kleiner Schlossplatz 1
70173 Stuttgart
0049 711 / 21 61 96 00
info@kunstmuseum-stuttgart.de

https://www.kunstmuseum-stuttgart.de/ausstellungen/shift

 
Öffnungszeiten – Horaires
Dienstag bis Sonntag 10h – 17h
Mardi au dimanche 10h – 17h
Freitag 10h – 20h
Vendredi 10h – 20h