Khaled Jarrar
Khaled Jarrar a reçu le DOXA Feature Documentary Award 2023 pour Notes on Displacement.
L’année dernière, le documentaire Notes on Displacement de Jarrar a été présenté en première mondiale au Festival international du film documentaire d’Amsterdam.
Le film décrit la fuite d’une famille qui avait quitté Damas par nécessité, avec l’Allemagne comme destination. Leur vie était en danger. Jarrar les a accompagnés sur ce chemin difficile à tous points de vue.
L’odyssée risquée des réfugiés était entourée de peur. Outre les différentes barrières, la compréhension linguistique rendait également difficile l’objectif de mener une vie en paix. Les logements épouvantables et provisoires faisaient souvent perdre aux gens l’espoir et le désir.
Jarrar, qui était à l’origine un documentariste regardant de l’extérieur, est devenu au fil du temps un membre de cette famille.
Ce n’est pas le premier film de Jarrar. Il a commencé à s’intéresser à ce type d’art il y a plusieurs années déjà. Ses œuvres pertinentes se caractérisent par des sujets qui reflètent la confrontation avec les conditions sociales. Il les a lui-même vécues. En raison de son engagement artistique, il n’était (et n’est toujours) pas rare qu’il soit soumis à un harcèlement massif de la part du gouvernement israélien. Israël a ainsi tenté d’empêcher Khaled Jarrar de quitter la Palestine et de se rendre à Helsinik pour participer à l’exposition artistique (TO THE SQUARE 2). L’artiste y avait été invité.
Khaled Jarrar a déjà subi des violations des droits de l’homme similaires à celles qu’il a subies lors de son voyage à New York pour visiter le New Museum où étaient exposées ses œuvres d’art.
Lors de la Foire internationale d’art contemporain (FIAC) au Grand Palais à Paris, il a attiré l’attention avec son œuvre estampillée. Avec le tampon artistique de l’État de Palestine, jusqu’alors non autorisé officiellement, Khaled Jarrar signait sur demande tout passeport. Cela – cet enrichissement et en même temps cette manifestation illimitée de la volonté de l’État de Palestine sur un document d’identité – a de nouveau déplu à Israël.
La fondation Anni & Heinrich Sussmann, basée à Vienne, promeut l’art politiquement engagé. Avec Khaled Jarrar, le jury a trouvé un lauréat conscient de sa responsabilité et de son engagement en tant qu’artiste, tant sur le plan artistique que politique.
Notes on Displacement : (Réalisateur – Cinematography Khaled Jarrar, Production Jenin Films, Kaske Film, Coproduction Odeh Films, Editing Gladys Joujou)
Khaled Jarrar – DOXA Feature Documentary Award 2023
Khaled Jarrar wurde für Khaled Jarrar wurde für Notes on Displacement mit dem DOXA Feature Documentary Award 2023 ausgezeichnet.
Jarrar feierte im vorigen Jahr mit seinem Dokumentarfilm Notes on Displacement auf dem International Documentary Film Festival Amsterdam Weltpremiere.
Der Film schildert die Reise einer Familie, die gezwungenermassen Damaskus verliess mit Deutschland als Ziel. Ihr Leben war in Gefahr. Den in jeder Hinsicht beschwerlichen Weg begleitete Jarrar.
Die riskante Odyssee der Flüchtlinge war umgeben von Angst. Neben unterschiedlicher Barrieren erschwerte die sprachliche Verständigung die Erreichung des Ziels, das für ein Leben in Frieden stand. Vorübergehende, entsetzliche Unterkünfte liessen oft die Hoffnung sinken und den Wunsch schwinden. Jarrar, eigentlich als von aussen betrachtender Dokumentarfilmer, wurde im Lauf der Zeit Mitglied dieser Familie.
Es ist nicht Jarrar’ Filmdebüt. Er begann schon vor Jahren, mit diesem Genre der Kunst zu arbeiten. Bezeichnend für seine relevanten Werke sind Themen, die die Konfrontationen mit gesellschaftlichen Verhältnissen spiegeln. Er hat sie selbst erlebt. Wegen seines künstlerischen Engagements war (und ist) er nicht selten massiven Schikanen der israelischen Regierung ausgesetzt. So versuchte Israel, Khaled Jarrar’s Reise aus Palästina nach Helsinik zwecks Teilnahme an der Kunstausstellung (TO THE SQUARE 2) zu verhindern. Dorthin war der Künstler eingeladen worden.
Schon zu anderer Zeit widerfuhr Khaled Jarrar ähnliche Menschenrechts-verletzung wie anlässlich seiner Reise nach New York zu dem New Museum, das seine Kunstwerke präsentierte.
Während La Foire internationale d’art contemporain (FIAC) im Pariser Grand Palais erregte er durch seine Stempel-Kunstwerk Aufmerksamkeit. Mit dem Kunst-Siegel des Staates Palästina, bisher nicht offiziell zugelassen, signierte Khaled Jarrar auf Wunsch jeden Pass. Das – diese Bereicherung und zugleich uneingeschränkte Willensbekundung für den Staat Palästina in einem Ausweisdokument – wiederum missfiel Israel.
Die in Wien ansässige Anni & Heinrich Sussmann Foundation fördert politisch engagierte Kunst. Mit Khaled Jarrar fand die Jury einen Preisträger, der sich seiner Verantwortung und Verpflichtung als Künstler künstlerisch-politisch bewusst ist.
Notes on Displacement : (Director – Cinematographie Khaled Jarrar, Production Jenin Films, Kaske Film, Co-production Odeh Films, Editing Gladys Joujou)
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