Jeff Wall – Fondation Beyeler

Jeff Wall

Jeff Wall, MUDAM, Museum d'Art moderne Grand-Duc Jean, Luxembourg
Jeff Wall, MUDAM, Museum d’Art moderne Grand-Duc Jean, Luxembourg


Nach vielen Jahren der Absence von Einzelausstellungen in der Schweiz öffnet die Fondation Beyeler Jeff Wall  für eine grosse Bilderschau (Kurator: Martin Schwander mit Charlotte Sarrazin) ihre Tore – zusammengetragen aus verschiedenen Museen und Sammlungen wird diese Übersichtsausstellung bestimmt ein Erfolg. Jeff Wall’ Photographien beflügeln das anspruchsvolle Sehen und begeistern.

Jeff Wall, Protagonist der Photographie-Leuchtkästen, sucht oft die Nähe zu anderen Genre der Kunst, etwa der Literatur, Malerei, des Film.  

Erinnert wir uns an The Crooked Path im Palais des Beaux-Arts | Bozar (Kurator Joël Benzakin). Eigentlich ein Rendez-vous mit Wall’ Vergangenheit. Er war zunächst Maler. 
Doch bereits schon Mitte der sechziger Jahre faszinierte ihn das Medium Photographie. Nach seinen Studien der Kunstgeschichte (London) und British Columbia erfolgte rasch auch die Lehrtätigkeit an der dortigen Universität.

Jeff Wall, anfänglich präsent mit monochromen Formaten wurde auch bekannt mit grossen beleuchteten Couleurphotographien, die, in Kästen untergebracht,  eine Anziehung provozieren.
Dass hierbei wiederum zum Teil die Nähe seitens Jeff Wall zu historischen Gemälden zum Ausdruckt kommt, ehrt seine künstlerisch Leistung – und die Maler zugleich.

Aber nie konnte man dem malenden Photographie-Künstler, der mehrfach die documenta (7, 8, X und 11) mit Kunstwerken bereicherte,  unterstellen, Anlehnungen oder Nachstellungen zu betreiben, Inhalte zu kopieren oder gar lediglich das Gemälde als Vorlage zu benutzen, als Vorwand für sein Tun.

In Bruxelles versammelte Jeff Wall etwa Marcel Duchamp, Rodney Graham, Bruce Naumann, Ian Wallace, Rainer Werner Fassbinder, Chris Burden, Frank Stella, Carl Andre, Dan Flavin, Lawrence Weiner, Robert Bresson, Jean Eustache, Pier Paolo Pasolini, Steven Sonderbergh, Michael Haneke, Ingmar Bergmann, Luc et Jean Dardenne, Luis Buñuel, Terrence Malick, Stanley Kubrick, François Truffaut, Diane Arbus, Eugène Atget, Bill Brandt, Walker Evans, Robert Frank, Raoul Hausmann, Helen Levitt, Peter Hujar, August Sander, Alfred Stieglitz, Weegee , Wols, Heinrich Zille, Douglas Huebler, Dan Graham, Hans-Peter Feldmann, Stephen Shore, Jean-Marc Bustamante, Craigie Horsfield, Roy Arden, James Welling, Andreas Gursky, Thomas Struth, Thomas Ruff, Garry Winogrand, André Breton, Jacques-André Boiffard, Kai Althoff, Patrick Faigenbaum, Stephen Wadell, Christopher Williams, Kerry James Marshall, Luc Tuymans, David Claerbout und Mark Lewis um sich. Alle kamen – ohne zu Zögern. Mit seinen Photographien würdigte er die Leistungen seiner Kolleginnen und Kollegen.

Ungewöhnlich im heutigen Kunstmilieu, empathisch – und Ausdruck seiner sozialen Kompetenz. Fein.

Seine Großformate, besonders die Leuchtkästen, lösen Faszination aus. Die Photographie erfährt ein neues Erscheinungsbild, dem sich die Blicke von Betrachterin und Betrachter nicht entziehen können. Zunächst vom Gefühl der Belanglosigkeit ertappt, wird man beim Verweilen vor Jeff Walls komponierten Photographien von einer Tiefe erfasst, die auch noch später erinnern lässt. Keine Magie, sondern eher das (fast) Formale in seinen Exponaten und die Möglichkeit, eigene Schlüsse aus ihnen ziehen zu dürfen, weil der Künstler nichts vorgibt, führt zum Wunsch eines Wiedersehens.

Das Mudam Luxembourg – Musée d’Art moderne Grand-Duc Jean bereitete Jeff Wall einen grossartigen Empfang und bot zu der grosszügigen Präsentation seiner Bilder und Filme ein anspruchsvolles Programm auf – kuratiert von Christophe Gallois und Clément Minighetti.

Jede Photographie hat eine eigene Geschichte. In ihr lässt sich Jeff Wall’s Association spüren etwa mit Malerei und Film wie in The Storyteller oder Staircase & two rooms, und anderen. Es geht um Erscheinung, etwa die Erscheinung oder das Erscheinen, den Blick, die Haltung (Gesten), die Literatur, die Landschaften. Kein Œuvre ohne ein Thema. 

Nun kommt Jeff Wall nach Riehen.  Die Fondation Beyeler zeigt natürlich auch seine unverzichtbaren Leuchtkästen aber auch Neuigkeiten –  neue Arbeiten, die bisher für die Öffentlichkeit nicht zugänglich waren.

Bücher:

Jeff Wall – The Crooked Path: ISBN 978-90-5544-862-3
Jeff Wall  – Jeff Wall in München: ISBN 978-3-8296-0657-8
Jeff Wall – TRANSIT: ISBN 978-3-8296-0478-9
Jeff Wall – APPEARANCE: ISBN 978-3-947563-08-1

Jeff Wall : Fondation Beyeler, 28. Januar bis 21. April 2024

Jeff Wall – Fondation Beyeler

Après de nombreuses années sans exposition individuelle en Suisse, la Fondation Beyeler ouvre ses portes à Jeff Wall pour une grande exposition – commissaire  Martin Schwander  Charlotte Sarrazin. 
Composée de différents musées et collections, cette exposition générale sera certainement un succès. Les photographies de Jeff Wall inspirent une vision exigeante et suscitent l’enthousiasme.

Jeff Wall, un protagoniste des boîtes souples photographiques, cherche souvent à se rapprocher d’autres genres artistiques comme la littérature, la peinture ou le cinéma.  

Souvenons-nous de The Crooked Path au Palais des Beaux-Arts | Bozar (commissaire Joël Benzakin). En fait, c’est un rendez-vous avec le passé de Wall – il était d’abord peintre. 
Mais à partir du milieu des années 1960, le médium photographique le fascine. Après avoir étudié l’histoire de l’art (Londres) et la Colombie-Britannique, il a rapidement enseigné à l’université de cette ville.

Jeff Wall, d’abord présent avec des formats monochromes, s’est également fait connaître avec de grandes photographies en couleur éclairées qui, placées dans des caissons, exerçaient un pouvoir d’attraction.

Le fait que Jeff Wall se rapproche ici aussi en partie de peintures historiques honore sa performance artistique et rend hommage à celle des peintres. 
Mais on n’a jamais pu reprocher à l’artiste photographe peintre, qui a enrichi la documenta à plusieurs reprises (7, 8, X et 11) avec des œuvres d’art, de faire des emprunts ou des reconstructions, de copier des contenus ou même d’utiliser la peinture comme modèle, comme prétexte à son action.

À Bruxelles, Jeff Wall a réuni Marcel Duchamp, Rodney Graham, Bruce Naumann, Ian Wallace, Rainer Werner Fassbinder, Chris Burden, Frank Stella, Carl Andre, Dan Flavin, Lawrence Weiner, Robert Bresson, Jean Eustache, Pier Paolo Pasolini, Steven Sonderbergh, Michael Haneke, Ingmar Bergmann, Luc et Jean Dardenne, Luis Buñuel, Terrence Malick, Stanley Kubrick, François Truffaut, Diane Arbus, Eugène Atget, Bill Brandt, Walker Evans, Robert Frank, Raoul Hausmann, Helen Levitt, Peter Hujar, August Sander, Alfred Stieglitz, Weegee , Wols, Heinrich Zille, Douglas Huebler, Dan Graham, Hans-Peter Feldmann, Stephen Shore, Jean-Marc Bustamante, Craigie Horsfield, Roy Arden, James Welling, Andreas Gursky, Thomas Struth, Thomas Ruff, Garry Winogrand, André Breton, Jacques-André Boiffard, Kai Althoff, Patrick Faigenbaum, Stephen Wadell, Christopher Williams, Kerry James Marshall, Luc Tuymans, David Claerbout et Mark Lewis autour de lui. Tous sont venus – sans hésiter. Avec ses photographies, il a rendu hommage aux réalisations de ses collègues.

Inhabituel dans le milieu de l’art actuel, empathique – et l’expression de ses compétences sociales. Fin.

Ses images grand format, notamment les caissons lumineux, suscitent la fascination. La photographie connaît une nouvelle apparence à laquelle le regard du spectateur ne pouvait se soustraire. D’abord saisi par un sentiment d’insignifiance, on est saisi, en s’attardant devant les photographies composées de Jeff Wall, par une profondeur qui laisse encore des souvenirs par la suite. Ce n’est pas la magie, mais plutôt le côté (presque) formel de ses pièces et la possibilité de tirer ses propres conclusions, puisque l’artiste n’impose rien, qui a donné envie de le revoir.

Le Mudam Luxembourg – Musée d’Art moderne Grand-Duc Jean a réservé un accueil magnifique à Jeff Wall et a proposé un programme ambitieux – sous le commissariat de – qui a accompagné la présentation généreuse de ses photos et films.

Chaque photographie a sa propre histoire. On retrouve l’association de Jeff Wall avec la peinture et le cinéma, comme entre autres dans The Storyteller ou Staircase & two rooms. Il s’agit de l’apparence, comme le fait d’apparaître ou de se présenter, du regard, de l’attitude (gestes), de la littérature, des paysages. Pas d’œuvre sans thème. 

Jeff Wall vient maintenant à Riehen.  La Fondation Beyeler présente bien sûr ses inévitables caissons lumineux, mais aussi des nouveautés – de nouveaux travaux qui n’étaient pas encore accessibles au public.

Un catalogue est publié avec des textes de Jeff Wall, Martin Schwander et Ralph Ubl, Hantje Cantz Verlag, ISBN 978-3-7757-5629-7 (allemand), ISBN 978-3-7757-5630-3 (anglais).

Livres :

Jeff Wall – The Crooked Path : ISBN 978-90-5544-862-3
Jeff Wall – Jeff Wall à Munich : ISBN 978-3-8296-0657-8.
Jeff Wall – TRANSIT : ISBN 978-3-8296-0478-9
Jeff Wall – APPEARANCE : ISBN 978-3-947563-08-1

Jeff Wall : Fondation Beyeler, du 28 janvier au 21 avril 2024

Fondation Beyeler 
Baselstrasse 101
CH-4125 Riehen/Basel
Tel. +41 61 645 97 00
Fax +41 61 645 97 19
info@fondationbeyeler.ch  
https://www.fondationbeyeler.ch/fr/accueil
https://www.fondationbeyeler.ch/startseite

Höraires – Öffnungszeiten
Lundi au dimanche 10 – 18h
Montag bis Sonntag 10h – 18h
Mercredi 10h – 20h
Mittwoch 10h – 20h

Palais des Beaux-Arts | Bozar
https://www.bozar.be/fr

Mudam Luxembourg – Musée d’Art moderne Grand-Duc Jean
http://www.mudam.lu
https://www.mudam.com/fr/

Hatje Cantz Verlag

https://www.hatjecantz.de/

Galerie
 
Marian Goodman
https://www.mariangoodman.com/artists/jeff-wall

Gagosian
https://gagosian.com/artists/jeff-wall/

Galerie Rüdiger Schöttle
https://www.galerie-schoettle.de

White Cube
https://whitecube.com/artists/artist/jeff_wall