Bruno Barbey – Une grande perte pour la photographie

Bruno Barbey – 1941 – 2020

Bruno Barbey, Paris
Bruno Barbey, Paris


Son exposition (2018) au château de Tours est d’une actualité inégalée : En cette année anniversaire de Paris Mai 68, la maison de l’art s’est consacré aux photographies de Bruno Barbey.

Barbey était le témoin contemporain du mois de mai il y a 50 ans. Ses photographies – documentées dans des livres et des films, entre autres – reflétaient les situations de manière non embellie et réaliste, toujours avec qualité et empathie. Il n’est donc pas surprenant qu’en 1968, la très importante agence Magnum de l’époque l’ait accepté dans leur communauté.

Le légendaire photographe parisien a visité le monde, non seulement des régions de crise, des zones de misère et de pinto. Il s’est également spécialisé dans les panoramas de paysages et de personnes, les reportages sur les pays africains et européens.

En 2016, l’Académie des beaux-arts a rendu hommage à Bruno Barbey. L’Académie des Beaux-Arts, importante pour la France en tant que nation culturelle, abrite les sections peinture, sculpture, architecture, graphisme, musique, médias et photographie. Alors que la vénérable institution comptait auparavant 58 membres, la photographie s’est enrichie de trois sièges – auparavant un seul – avec Bruno Barbey, Jean Gaumy et Sebastião Salgado. Yann Arthus-Bertrand faisait déjà partie de cette catégorie. Lucien Clergue est le premier photographe nommé à l’Académie des Beaux-Arts.

Bruno Barbey, né au Maroc, diplômé de l’Ecole des Arts et Métiers de Vevey (Suisse)  s’est fait connaître par ses reportages sur les régions africaines et européennes. Ses œuvres se trouvent dans des collections telles que le Centre Georges Pompidou, le Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris, le Tokyo Metropolitan Museum of Photography, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (Bruxelles), le National Museum of Art, Séoul, le Petit Palais Paris, la Bibliothèque Nationale de Paris, l’Institut du Monde Arabe et la Maison Européenne de La Photographie. 

Barbey s’est également consacré au métier de cinéaste. Qu’il s’agisse de la Chine, du Koweït, de l’Italie, de la Pologne ou du mois de mai 68 à Paris – avec sa femme Caroline Thiénot-Barbey, il a créé un grand nombre de films de course. La photographie et le cinéma entretiennent une relation intense – sans concurrence. Parce que : La photographie, c’est la vérité et le cinéma (… le film), c’est vingt-quatre fois la vérité par seconde… – Jean-Luc Godard.

Une bibliothèque reflète également sa rétrospectivité. D’innombrables publications, des preuves visuelles de Barbey, des témoignages des étapes professionnelles de sa vie dans des pays tels que l’Oman, la Chine, l’Italie, le Maroc, le Portugal, le Gabon, Bombay, le Nigeria, le Kenya, l’Écosse, et les villes de Fès, Essaouira, Paris …., aussi vastes et impressionnantes que ses photos.

Ses photographies, documentées dans des livres et des films entre autres, reflétaient des situations sans fioritures et de manière réaliste, toujours avec qualité et empathie. Il n’est donc pas surprenant qu’en 1968, l’agence Magnum lui ait donné une place dans leur Commune.

Bruno Barbey nous a quittés aujourd’hui. Nous ne l’oublierons pas.

Bruno Barbey  – Ein grosser Verlust für die Photographie

Bruno Barbey, Paris
Bruno Barbey, Paris

Bruno Barbey  – 1941 – 2020

Seine Ausstellung (2018) im Château de Tours war an Aktualität nicht zu überbieten: Im Jubiläumsjahr des Pariser Mai 68 widmete sich das Kunsthaus den Photographien von Bruno Barbey.

Barbey war Zeitzeuge des Monats Mai vor 50 Jahren. Seine Photographien – dokumentiert unter anderem auch in Büchern und Filmen –  reflektierten Situationen ungeschönt und realistisch, stets präzise mit Qualität und Empathie. Deswegen wunderte es auch nicht, dass 1968 die damals sehr bedeutende Agentur Magnum ihn in ihre Commune aufnahm.

Der légendaire Photograph aus Paris besuchte die Welt, nicht nur Régions de crise, Gegenden von Elend und Schecken. Sein Metier waren auch Panoramen von Landschaften und Menschen, Reportagen über afrikanische und europäische Staaten.

2016 ehrte Académie des beaux-arts Bruno Barbey. Die Akademie der bildenden Künste, signifikant für Frankreich als Kulturnation, beherbergt die Sectionen Malerei, Bildhauerei, Architecture, Grafik, Musik, Medien und Photographie. Während bisher die ehrwürdige Institution aus 58 Mitgliedern bestand, wurde nun die Photographie um drei Sitze – bisher nur einer – erweitert mit Bruno Barbey, Jean Gaumy und Sebastião Salgado. Yann Arthus-Bertrand gehörte bereits dieser Kategorie an. Lucien Clergue war der erste in die Académie des Beaux-Arts berufene Photograph.

Bruno Barbey, in Marokko geboren, Absolvent der l’Ecole des Arts et Métiers de Vevey (Suisse) wurde durch seine Reportagen über afrikanische und europäische Regionen bekannt. Seine Werke finden sich in Sammlungen wie etwa Centre Georges Pompidou, Musée des Beaux Arts de la ville de Paris, Tokyo Metropolitan Museum of Photography, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (Bruxelles), National Museum of Art, Seoul, Petit Palais Paris, Bibliothèque Nationale de Paris, Institut du Monde Arabe und Maison Européenne de La Photographie wieder. 

Barbey widmete sich auch dem Film-Metier. Ob es um China, Kuwait, Italien, Polen oder den relevanten Monat Mai 68 in Paris ging – zusammen mit seiner Frau Caroline Thiénot-Barbey entstanden eine Vielzahl laufender Bilder. Photographie und Film pflegen eine intensive Beziehung – ohne Konkurrenz. Denn: La photographie, c’est la vérité et le cinéma (… le film), c’est vingt-quatre fois la vérité par seconde… – Jean-Luc Godard.

Auch eine Bibliothèque reflektierte seine Rétrospectice. Unzählige Publikationen, visuelle Nachweise Barbeys, Belege über die beruflichen Stationen in seinem Leben Länder wie Oman, China, Italien, Marokko, Portugal, Gabun, Bombay, Nigeria, Kenya, Schottland, und Städte Fès, Essaouira, Paris …., umfangreich und beeindruckend, wie seine Bilder.

Seine Photographien, dokumentiert unter anderem auch in Büchern und Filmen, reflektierten Situationen ungeschönt und realistisch, stets präzise mit Qualität und Empathie. Deswegen wunderte es auch nicht, als 1968 die Agentur Magnum ihn in ihrer Commune einen Platz gab.

Bruno Barbey verliess uns heute. Wir werden ihn nicht vergessen.
 
Bruno Barbey