Thomas Hirschhorn – Musée précaire d’Albinet

Thomas Hirschhorn

Thomas Hirschhorn, Palais de Tokyo, Paris
Thomas Hirschhorn, Palais de Tokyo, Paris


Il y a vingt ans, Thomas Hirschhorn avait fondé le Musée précaire temporaire d’Albinet.
Il s’agissait d’une œuvre commune avec des personnes des environs.

La volonté de Hirschhorn d’impliquer les environs s’est également concrétisée à Aubervilliers.

Pour l’artiste, les projets d’art public sont toujours des processus démocratiques. C’est pourquoi il associe toujours le voisinage. 

Tout le monde y trouve son compte : la confrontation avec les idées artistiques, les voies de communication, les empathies de voisinage, qui constituent une nouvelle valeur.

Musée précaire Albinet 2024 s’interroge sur ce qui s’est passé entre 2004 et aujourd’hui. Quelle influence le musée de l’époque et l’art ont eu sur les gens.

Il ne s’agit pas d’une fête d’anniversaire habituelle. Les présentations sont de courts statemens, pas des discours destinés à l’autopromotion. Mais il s’agit aussi de convivialité. Une fête pour l’art et pour les gens.

A l’invitation d’Yvane Chapuis (Laboratoires d’Aubervilliers), Hirchhorn a développé à l’époque le Musée précaire Albinet autour d’îlots d’immeubles dans le quartier du Landy à Aubervilliers.
Ce musée, dans lequel étaient exposées des œuvres d’art d’artistes importants de la collection d’Hirschhorn, était destiné aux habitants du quartier.

Aujourd’hui, 21 septembre 2024, il s’agit de faire le point. 
Sous l’égide du Carré noir de Kasimir Malevitch, prêté pour l’occasion par le Centre Pompidou, un inventaire critique aura lieu – au City Stade (rue Albinet / rue Gaëtan Lamy).

Musée précaire Albinet a été et reste une action de travail collectif où l’art a été et reste le moteur de tout.

La rétrospective fait du bien, car elle représente une chance pour le présent et l’avenir.

Pour Thomas Hirschhorn, l’analyse est importante, car elle lui permet de tirer des leçons pour son engagement artistique. De même, en participant au Musée de la précarité Albinet, les gens apprennent, quelles possibilités d’engagement personnel se révèlent, quels objectifs peuvent être atteints par ce biais, voire même l’amélioration des conditions de vie peut être réalisée. 

Thomas Hirschhorn – Musée Précaire Abinet (2004 – 2024 : Aubervilliers, City Stadium, rue Albinet – rue Gaëtan Lamy, 21 septembre 2024, 10h – 22h).

Thomas HirschhornMusée précaire Albinet

Vor zwanzig Jahren hatte Thomas Hirschhorn das temporaire Musée précaire Albinet geschaffen.
Es war ein Gemeinschaftswerk mit Menschen aus der Umgebung.

Hirschhorn’ Anspruch, die Entourage einzubeziehen, setzte er auch in Aubervilliers um.

Dem Künstler geht es bei öffentlichen Kunstprojekten stets um demokratische Prozesse. Deswegen beteiligt er immer wieder die Nachbarschaft in diese ein.

Es ist eine Gewinn für alle, die eigene Bedeutung an der Realisation zu erleben, wobei auch die Auseinandersetzung mit künstlerischen Ideen, Wegen der Kommunikation und Nachbarschafts-Empathien einen neuen
Erfahrungswert darstellen.

Musée précaire Albinet 2024 geht der Frage nach, was sich in der Zeit zwischen 2004 und heute ergeben hat. Welchen Einfluss das damalige Museum und die Kunst auf die Menschen nahm.

Es ist keine übliche Jubiläumsfeier. Die Vorträge sind kurze Statemens, keine der Selbstdarstellungen dienenden Reden. Es geht aber auch um Geselligkeit. Ein Fest für die Kunst und die Menschen.

Auf Einladung von Yvane Chapuis (Laboratoires d’Aubervilliers) entwickelte damals Hirchhorn das Musée précaire Albinet im Umfeld von Häuserblocks des Aubervilliers-Viertels Landy.
Dieses Museum, das Kunstwerke bedeutender Künstler aus Hirschhorn’ Sammlung präsentierte, war an die Menschen aus der Nachbarschaft adressiert.

Heute, am 21. September 2024 erfolgt die Nachlese. 
Unter der Schirmherrschaft von Kasimir Malewitsch’ Schwarzem Quadrat, das das Centre Pompidou hierfür ausgeliehen hat, findet eine kritische Bestandsaufnahme statt im City Stade (rue Albinet / rue Gaëtan Lamy).

Musée précaire Albinet war und ist eine Aktion der Gemeinwesenarbeit, wobei die Kunst als Triebfeder über allem stand und steht.

Der Rückblick tut gut, weil er eine Chance für Gegenwart und Zukunft bedeutet.
Für Thomas Hirschhorn ist die Analyse wichtig, gewinnt er doch Erkenntnisse für sein künstlerisches Engagement. Ebenso erfahren die Menschen durch ihre Mitwirkung an dem Musée précaire Albinet,
welche Möglichkeiten eines eigenen Einsatzes sich offenbaren, welche Ziele sich hierdurch erreichen lassen, gar etwa die Verbesserung von Lebensverhältnissen zu realisieren. 

Thomas Hirschhorn – Musée Précaire Abinet (2004 – 2024: Aubervilliers, City Stade, rue Albinet – rue Gaëtan Lamy, 21. September 2024, 10 – 22h

Thomas Hirschhorn
https://www.thomashirschhorn.com/

Les Laboratoires d’Aubervilliers
http://www.leslaboratoires.org/