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Thomas Jorion, Paris – maintenant ….
Thomas Jorion : No Man’s Time
Les photographies de Thomas Jorion sont à la fois contemporaines et politiques – l’impérialisme nous concerne tous les jours – et à la fois un rappel de situations actuelles – et rattrapées par l’histoire.
Au premier regard, les photographies ne révèlent rien. Mais si l’on s’attarde un peu devant elles, on se met à réfléchir. Les atrocités du passé apparaissent facilement sur l’image, les machinations impérialistes furieuses contre l’homme et la nature – et l’architecture, qui témoigne en même temps de conditions d’habitation tantôt dominantes, tantôt régulières – renvoient dans certaines régions à un passé terrible.
Les espaces ont des liens avec leurs origines architecturales et leurs usages, et reflètent dans certaines régions les gloires coloniales. Thomas Jorion les a visités en Louisiane, à Shanghai, en Guadeloupe, au Sénégal, en Italie, en Union soviétique, en Amérique du Nord et en France.
Thomas Jorion s’intéresse à l’histoire des rapports de domination – à leurs héritages, qui se traduisent par exemple par des bâtiments glorifiant le pouvoir. Des ruines qui ont survécu à l’histoire et qui témoignent des conditions de l’époque.
Les images de Jorion, si elles étaient des séquences d’un film, seraient des témoins muets d’événements historiques. Si elles avaient une voix, on ne les écouterait pas forcément avec bienveillance.
Ce qui semblait plutôt morbide, voire voué à la disparition, continue à vivre dans les photographies de Jorion.
La publication Vestiges d’empire – mais aussi les autres de Jorion parues aux éditions La Martinière – permet de s’en convaincre : un livre d’histoire.
Thomas Jorion- No Man’s Time, sous le commissariat de Jehan de Bujadoux : Galerie Esther Woerdehoff, jusqu’au 19 novembre 2022
Thomas Jorion, Paris – jetzt : No Man’s Time
Zeitlich und politisch passend – der Imperialismus begegnet uns täglich – und zugleich Mahnung an Situationen der Gegenwart – und von der Historie eingeholt – die Photographien von Thomas Jorion.
Die Photographien verraten auf den ersten Blick zunächst nichts . Doch verweilt man vor ihnen, stellt sich die Besinnung ein. Leicht treten Gräueltaten aus der Vergangenheit ins Bild, wüste imperialistische Machenschaften gegen Mensch und Natur – und Architektur, zugleich Zeitzeugen mal von Herrschafts-, mal von regulären Wohnverhältnissen – verweisen in manchen Gegenden auf eine schlimme Vergangenheit.
Die Räume haben Bezüge zu ihren baulichen Ursprüngen und deren Nutzungen und reflektieren in manchen Gegenden die kolonialistisch bedingte Glorie. Thomas Jorion besuchte solche etwa in Louisiana, Shanghai, Guadeloupe, Senegal, Italien, Sowjet Union, Nordamerika und Frankreich.
Thomas Jorion setzt sich mit der Historie von Herrschaftsverhältnissen auseinander – mit ihren Hinterlassenschaften, die sich etwa in machtverherrlichender Bauweise niederschlägt. Ruinen, die die Geschichte überdauerten und Zeugnis ablegen über die damalige Situation.
Jorion’s Bilder, wären sie Sequenzen eines Films, würden diese stumme Zeugen sein von historischen Ereignissen. Hätten sie eine Stimme, bekäme man sie nicht unbedingt Freundlichkeiten zu hören.
Was eher morbide bis dem Verfall geweiht zu sein schien, lebt in Jorion’s Photographien weiter.
In der Publikation Vestiges d’empire – aber auch Jorion’ anderen bei Éditions de La Martinière erschienenen – lässt sich das nachvollziehen: Ein Geschichtsbuch.
Thomas Jorion – No Man’s Time, kuratiert von Jehan de Bujadoux: Galerie Esther Woerdehoff, bis 19. November 2022