Thomas Jorion – Nouvelles photographies à Paris

Thomas Jorion – l’histoire contemporaine en photos

Thomas Jorion, Galerie Esther Woerdehoff
Thomas Jorion, Galerie Esther Woerdehoff, Paris

 

A point nommé et politiquement – nous rencontrons l’impérialisme tous les jours – et en même temps rappelant des situations du présent – et rattrapées par l’histoire – les photographies de Thomas Jorion.

A première vue, les photographies ne révèlent rien. Mais si nous nous attardons devant eux, nous reprenons nos esprits. Des atrocités du passé entrent facilement dans le tableau, des machinations impérialistes désolées contre l’homme et la nature – et l’architecture, en même temps témoins contemporains de conditions de vie parfois dominantes, parfois régulières.

Thomas Jorion, "Tra il losco e il fosco", "Equilibri", "Ricordi del giovane", "Pirite", "Scianto", (de gauche à droite), "Veduta", Galerie Esther Woerdehoff, Paris
© Thomas Jorion, „Tra il losco e il fosco“, „Equilibri“, „Ricordi del giovane“, „Pirite“, „Scianto“, (de gauche à droite), „Veduta“ (détail), Galerie Esther Woerdehoff, Paris

Les salles font référence à leurs origines architecturales et à leurs utilisations et reflètent dans certains domaines la gloire colonialiste de la France. Thomas Jorion a visité de tels endroits en Louisiane, à Shanghai, en Guadeloupe et au Sénégal.

Thomas Jorion traite de l’histoire des relations de pouvoir – de leurs héritages, qui se reflètent dans l’architecture qui glorifie le pouvoir, par exemple. Des ruines qui ont survécu à l’histoire et qui témoignent de la situation de l’époque. Cela s’appliquait au colonialisme français ainsi qu’aux résidences en Italie, par exemple.

Ce qui semblait morbidement voué à la décadence continue de vivre dans les photographies de Jorion, aujourd’hui à Paris : Veduta, le titre de l’exposition, le rend concis.

Thomas Jorion, "Notturno", "Vedetta", "Aquilone", (de gauche à droite),"Veduta", Galerie Esther Woerdehoff, Paris
© Thomas Jorion, „Notturno“, „Vedetta“, „Aquilone“, (de gauche à droite),“Veduta“ (détail), Galerie Esther Woerdehoff, Paris

Les images de Jorion, si elles étaient des séquences d’un film, seraient des témoins silencieux d’événements historiques. S’ils avaient une voix, vous n’entendriez pas nécessairement des plaisanteries.

Car dans certains endroits, les pièces reflètent un passé terrible. 
Il existe une grande publication des Éditions de La Martinière, ISBN 9782732494104, avec un texte de Giovanni Fanelli et elle est vivement recommandée.

Maintenant disponible dans Veduta, Galerie Esther Woerdehoff – jusqu’au 16 janvier 2021

 
Thomas Jorion – Neue Photographien in Paris: Zeitgeschichte in Photographien
 
Thomas Jorion, "La villa incata", "Veduta", Galerie Esther Woerdehoff, Paris
© Thomas Jorion, „La villa incata“, „Veduta“ (détail), Galerie Esther Woerdehoff, Paris

Zeitlich und politisch passend – der Imperialismus begegnet uns täglich – und zugleich Mahnung an Situationen der Gegenwart – und von der Historie eingeholt – die Photographien von Thomas Jorion.

Die Photographien verraten auf den ersten Blick zunächst nichts . Doch verweilt man vor ihnen, stellt sich die Besinnung ein. Leicht treten Gräueltaten aus der Vergangenheit ins Bild, wüste imperialistische Machenschaften gegen Mensch und Natur – und Architektur, zugleich Zeitzeugen mal von Herrschafts-, mal von regulären Wohnverhältnissen.

Die Räume haben Bezüge zu ihren baulichen Ursprüngen und deren Nutzungen und reflektieren in manchen Gegenden die kolonialistisch bedingte Glorie Frankreichs. Thomas Jorion besuchte solche etwa in Louisiana, Shanghai, Guadeloupe und Senegal.

Thomas Jorion setzt sich mit der Historie von Herrschaftsverhältnissen auseinander – mit ihren Hinterlassenschaften, die sich etwa in machtverherrlichender Bauweise niederschlägt. Ruinen, die die Geschichte überdauerten und Zeugnis ablegen über die damalige Situation. Das betraf ebenso den französischen Kolonialismus wie auch jetzt zum Beispiel Residenzen in Italien.

TThomas Jorion, "Vedetta" (détail), "Aqulino", "La villa incata)", (de gauche à droite), "Veduta", Galerie Esther Woerdehoff, Paris
© Thomas Jorion, „Vedetta“ (détail), „Aqulino“, „La villa incata)“, (de gauche à droite), „Veduta“ (détail), Galerie Esther Woerdehoff, Paris

Was eher morbide bis dem Verfall geweiht zu sein schien, lebt in Jorion’s Photographien weiter, jetzt in Paris: Veduta, so der Titel der Ausstellung,  macht das prägnant.

Jorion’s Bilder, wären sie Sequenzen eines Films, würden diese stumme Zeugen sein von historischen Ereignissen. Hätten sie eine Stimme, bekäme man sie nicht unbedingt Freundlichkeiten zu hören. Denn die Räume reflektieren in manchen Gegenden eine schlimme Vergangenheit. 

Erschienen ist eine grossartige Publikation bei Éditions de La Martinière, ISBN 9782732494104, mit einem Text von Giovanni Fanelli und ist sehr zu empfehlen.

Jetzt nachzuvollziehen in Veduta, Galerie  Esther Woerdehoff –  bis 16. Januar 2021

Thomas Jorion
https://thomasjorion.com/

Galerie Esther Woerdehoff
36, rue Falguière
75015 Paris
Téléphone 0033951512450
galerie@ewgalerie.com
https://ewgalerie.com/artistes/thomas-jorion/
http://www.ewgalerie.com    

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Mittwoch bis Samstag 12h – 19h
 
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Editions de La Martinière
https://www.editionsdelamartiniere.fr/livres/veduta/