The Black Panthers: arte – mit Photographien von Stephen Shames
The Black Panther Party ist und war eine logische Reaktion auf die Verhältnisse in Nordamerika. Ihre Gründung fand 1967 statt. Noch heute wird The Black Panther Party beziehungsweise The Black Panthers als terroristisch diffamiert.
Ähnliches widerfährt etwa der Fatah, PLO, IRA, POLISARIO, YPG, YPJ und PKK, die trotz unterschiedlicher Intentionen ihren Impuls in dem Anspruch etwa auf das gleiche Recht und die Menschenwürde finden. Es geht um die Freiheit. Dafür treten diese Initiativen ein.
Stanley Nelson (Produzent Tom Koch) zeichnet die Historie „Black Panthers“ auf in der nun von arte am 6. September 2022 präsentierten zweiteiligen Dokumentation, die auch Photographien von Stephen Shames beinhaltet, nach.
Der Photograph begleitete seinerzeit die Black Panther Bewegung, wandte sich Themen wie Rassismus oder Kinderarmut zu. Seine Unterstützung galt AIDS-Waisen, ehemaligen afrikanischen Kindersoldaten. Für sein Engagement wurde er von der Organisation Encore.org mit dem Purpose Prize Fellow geehrt. Shames Auftritt im Senat der Vereinigten Staaten von Amerika bleibt unvergessen
Maison Folie Moulins in Lille widmete Stephen Shames eine Ausstellung (kuratiert von François Cheval und Audrey Hoareau) Power to the People – The Black Panthers. Seine Photographien schilderten nicht nur die revolutionären Aktivitäten von Black Panthers, die Resultat von aktiven (internen) Bemühungen um Identität und Solidarität berichten. Den Bildern ist die Schönheit ihrer Akteure und das Recht auf Selbstbestimmung und Verteidigung ihrer Würde zu entnehmen. Der Mut der Black Panthers im Kampf gegen faschistische gesellschaftliche Verhältnisse war (und ist) beispielhaft. Sie als Vorbild zu haben, ist heute dringender als je. Es scheint anderen Orts noch an der Courage zu fehlen, noch.
Auch die Exposition Vintages 1969 – 1990 in der Pariser Galerie Esther Woerdehoff erzählte ausführlich von Shames’ Engagement Hier ging es Kinder, die verlassen von Eltern und Institution, sich durchs Leben schlugen: Dramatisch und voller Realität.
Wie auch Black Panther Party stehen diese Photographien für Shames’s Empathie der Menschen. Frei von jeglicher Gier nach Sensation bis Respektlosigkeit der Portraitierten zeugen seine Reportagen.
Shames’s 1972 geplante Publikation mit Texten von Huey P. Newton und Bobby Seale wurde von Präsident Richard Nixon verhindert. Er wies seinen Vice Spiro Agnew an, den Verlag unter Druck zu setzen, damit dieses Buch nicht erscheint. Erst 34 Jahre später erfolgte dann Stephen Shames’s Chronologie über Blank Panther Party – The Black Panthers bei Aperture Foundation
Wer es allerdings wagt, Black Panters mit der von Misogynie durchzogenen infantile Bewegung und neuen Religion Cancel Culture bis Genderismus in Verbindung zu bringen, entlarvt sich als reaktionärer Ignorant historischer Zusammenhänge und offenbart fehlendes empirisches Wissen.
The Black Panthers : arte en septembre – avec des photographies de Stephen Shames
Le Black Panther Party est et a été une réaction logique à la situation en Amérique du Nord. Il a été fondé en 1967. Aujourd’hui encore, le Black Panther Party ou les Black Panthers sont considérés comme des terroristes.
C’est ce qui arrive au Fatah, à l‚OLP, à l’IRA, au POLISARIO, au YPG, YPJ et PKK, qui, malgré des intentions différentes, trouvent leur impulsion dans la revendication de l’égalité des droits et de la dignité humaine. Il s’agit de la liberté. C’est ce que défendent ces initiatives.
Stanley Nelson (producteur Tom Koch) retrace l’histoire des Black Panthers dans le documentaire en deux parties qu’arte présentera le 6 septembre 2022 et qui contient également des photographies de Stephen Shames.
Le photographe accompagnait alors le mouvement des Black Panthers et s’intéressait à des thèmes tels que le racisme et la pauvreté des enfants. Il soutenait les orphelins du SIDA et les anciens enfants soldats africains. L’organisation Encore.org lui a décerné le Purpose Prize Fellow pour son engagement. L’intervention de Shame au Sénat américain reste également inoubliable.
Maison Folie Moulins de Lille a consacré à Stephen Shames une exposition (commissaires François Cheval et Audrey Hoareau) intitulée Power to the People – The Black Panthers. Ses photographies décrivent non seulement les activités révolutionnaires des Black Panthers, mais aussi les efforts actifs (internes) pour l’identité et la solidarité. Les images révèlent la beauté de leurs acteurs et le droit à l’autodétermination et à la défense de leur dignité. Le courage des Black Panthers dans leur lutte contre les rapports sociaux fascistes était (et est toujours) exemplaire. Il est plus urgent que jamais de les prendre comme modèle. Il semble que le courage fasse encore défaut ailleurs, pour l’instant.
L’exposition Vintages 1969 – 1990 à la Galerie parisienne Esther Woerdehoff a également rendu compte en détail de l’engagement de Shames.
Il y était question d’enfants qui, abandonnés par leurs parents et l’institution, se frayaient un chemin dans la vie : dramatique et plein de réalité.
Comme Black Panther Party, ces photographies symbolisent l’empathie de Shames pour les gens. Ses reportages témoignent d’une absence totale de sensationnalisme et d’irrespect pour les personnes qu’ils représentent.
La publication prévue par Shames en 1972, avec des textes de Huey P. Newton et Bobby Seale, a été empêchée par le président Richard Nixon. Il a ordonné à son vice-président Spiro Agnew de faire pression sur la maison d’édition pour que le livre ne paraisse pas. Ce n’est que 34 ans plus tard que la chronologie de Stephen Shames, Blank Panther Party – The Black Panthers, a été publiée par l’Aperture Foundation.
Ceux qui osent associer les Black Panthers au mouvement infantile teinté de misogynie et à la nouvelle religion Cancel Culture, voire au genderisme, s’avèrent être des réactionnaires ignorants du contexte historique et révèlent leur manque de connaissances empiriques.
Black Panthers – arte : 7 septembre 2022, 0:30 – et à la médiathèque du 30 août 2022 au 6 mars 2023