Jeff Koons – Strafverfahren in Paris rechtskräftig ?

Jeff Koons – Gericht bestätigt Tatvorwürfe.

Jeff Koons, Château de Versailles
Jeff Koons, Château de Versailles, Versailles

Bereits in erster Instanz verurteilte das Pariser Gericht Jeff Koons zu Schadenersatzzahlungen wegen einer Fälschung.

Es ging um das Werk von Franck Davidovici. Es zeigt eine Frau und ein Schwein. Koons machte daraus die aus Porcelaine entstandene Plastik Fait d’hiver.  Daran nahm berechtigterweise, wie nun in der Berufungsver-handlung erneut bestätigt, Davidovici Anstoss.

Bereits in dem erstem Verfahren entschied das Gericht zugunsten des Klägers, indem Koons zu Zahlungen in Höhe von 135.000 EUR verurteilt worden war. 

In dem nachfolgenden Urteil des Berufungsgerichts nun,  das die Straftat erneut anerkannte, erhöhte die Kammer den zuzahlenden Schadensersatz auf 190.000 EUR. Ferner wurde Koons Firma zur Zahlung von 14.000 Euro verpflichtet. Sie hatte Fait d’hiver auf Jeff Koons’ Homepage veröffentlich. Interessant ist auch, dass das Centre Pompidou in die gesamtschuldnerische Haftung einbezogen wurde. Das Kunsthaus hatte seinerzeit anlässslich der Jeff Koons-Rétrospective die inkriminierte Skulptur ausgestellt.

Franck Davidovici entwickelte für das Modeunternehmen Naf-Naf  in Zusammenhang mit einer Werbecampagne das Bild, das en détail ein Mannequin und ein Schwein zeigt. Von dieser Abbildung inspiriert, machte Koons sein Kunststück. Das fand Davidovici unzulässig und wurde wiederholt in seiner Rechtsauffassung bestätigt. Koons’ Argumente wie etwa das Recht auf Freiheit des künstlerischen Ausdrucks zogen nicht.
 
Es ist nicht das erste Mal, dass Jeff Koons mit dem Recht kollidierte. Vor zwei Jahren wurde er ebenfalls wegen eines Vorwurfs der Fälschung belangt. Da ging es um eine Photographie Enfants von  Jean-François Bauret. Und auch in den Vereinigten Staaten war er wegen eines Plagiats belangt worden. 
 
Ob Jeff Koons den Weg zum La Cour de cassation sucht oder die ergangene Entscheidung akzeptiert, bleibt abzuwarten.
 
Und letztlich sagt das Copieren, Montieren oder sonstige Eingriffe in existierende Kunstwerke trotz ihrer zum Teil erstaunlichen Resultate viel aus über den, der sich dieser Machart hingibt. Mit Objet trouvé  oder Art d’appropriation hat das nichts zutun.
 
Frankreich war und ist Protagonist für das Urheberrecht. An den beiden Urteilen lässt sich das excellent nachvollziehen.
 
Gratulation Franck Davidovici und Jean-François Bauret !
 
 

Jeff Koons : Des procédures pénales juridiquement contraignantes ?  La Cour confirme les accusations de crime.

Jeff Koons, Château de Versailles
Jeff Koons, Château de Versailles, Versailles

Déjà en première instance, le tribunal de Paris avait condamné Jeff Koons à payer des dommages et intérêts pour contrefaçon. Il s’agissait de l’œuvre de Franck Davidovici. Il montre une femme et un cochon. Koons l’a utilisée pour créer la sculpture Fait d’hiver, en porcelaine, à laquelle Davidovici s’est opposé à juste titre, comme cela a été confirmé lors de l’audience en appel.

Le tribunal a déjà donné raison au plaignant dans la première procédure, en condamnant Koons à payer 135 000 euros.
 
Dans l’arrêt ultérieur de la Cour d’appel actuelle, qui a de nouveau reconnu l’infraction, la Chambre a augmenté les dommages-intérêts à verser à 190 000 euros. En outre, la société de Koons a été condamnée à payer 14 000 euros. Elle avait publié Fait d’hiver sur la page d’accueil de Jeff Koons. Il est également intéressant de noter que le Centre Pompidou a été inclus dans la responsabilité solidaire. À l’époque, la maison d’art avait exposé la sculpture incriminée à l’occasion de la Rétrospective Jeff Koons.
 

Franck Davidovici a développé l’image, qui montre en détail un mannequin et un cochon, pour l’entreprise de mode Naf-Naf dans le cadre d’une campagne publicitaire. Inspiré par cette image, Koons a réalisé son œuvre d’art. Davidovici a estimé que cela était inadmissible et a été confirmé à plusieurs reprises dans son avis juridique. Les arguments de Koons, tels que le droit à la liberté d’expression artistique, ne tiennent pas la route.Ce n’est pas la première fois que Jeff Koons se heurte à la loi. Il y a deux ans, il a également été poursuivi pour une accusation de contrefaçon. Il s’agit d’une photographie Enfants de Jean-François Bauret. Et il a également été poursuivi pour plagiat aux États-Unis. 

Il reste à voir si Jeff Koons ira devant la Cour de cassation ou s’il acceptera la décision.

Et finalement, copier, monter ou interférer de toute autre manière avec des œuvres d’art existantes en dit long sur la personne qui s’adonne à cette forme de fabrication, malgré leurs résultats parfois étonnants. Elle n’a rien à voir avec l’objet trouvé ou l’art d’appropriation.

La France a été et est encore un protagoniste du droit d’auteur. Les deux arrêts en sont une excellente illustration.

Félicitations Franck Davidovici et Jean-François Bauret !