Isabel Muñoz – XVIII La Biennale de photographie de Cordoue

Isabel Muñoz

À l’occasion de sa 18e édition, la Biennale de photographie de Cordoue se consacre aux cultures historiques, aux personnes et à la nature – et aux pays qui sont tombés dans l’oubli. Des photographes comme Estela de Castro, Hanna Jarzabek, Ana Palacios, Ana María Robles et Isabel Muñoz ont été spécialement invitées.

Cette dernière a présenté le centre de photographie contemporaine ouvert il y a deux ans à Mougins (direction : Yasmine Chemali et François Cheval) avec une monographie.

En 2018, Muñoz s’est produit à plusieurs reprises à Paris. Au Grand Palais, Paris Photo a présenté des portraits grand format dans la section Prismes (commissaire Audrey Hoareau) et Principal. Et la galerie Esther Woerdehoff dans le quartier de Montparnasse à Paris a présenté Isabel Muñoz dans le cadre d’une exposition individuelle.

Les photos de Muñoz sont une anthropologie des sentiments.
Les personnes dont elle fait le portrait semblent venir d’un autre monde. Elles évoluent dans des sphères que le quotidien n’a pas prévues. Certains n’ont donc pas la possibilité de se percevoir eux-mêmes. D’autres ont une certaine réticence à se mettre à la place de ces danseurs aux allures sculpturales et à s’autoriser des représentations émotionnelles. Ils leur sont tout simplement trop étrangers.

Les œuvres artistiques et documentaires de l’artiste espagnole donnent au moment et certainement au temps des contenus qui relèvent de l’extase, de la violence, d’une autonomie indescriptible ou qui semblent être l’exégèse d’une possible auto-agressivité.

Les images parlent de sensibilité. De la sensibilité des personnes représentées, des acrobates, des artistes, de la sensibilité de ceux qui les regardent. Muñoz ne prescrit rien, il se contente de saisir l’instant.

Dans la publication recommandée (espagnol / anglais), éditée par le Ministerio de Educaión Cultura y Deporte et The Red Eye, avec des prologues de François Cheval et Audrey Hoareau, on peut suivre La Anthropologia de los Sentimentos à travers la photographie et les textes. C’est ce qui rend le livre si précieux (La Anthropologia de los Sentimentos. The Red Eye – ISBN 978-2-9563956-0-7).

Les photographies présentées à Cordoue sont le résultat de plusieurs excursions au Japon. Des traditions et une culture vécues en relation avec des événements historiques importants sont exposées en Espagne – commissaire François Cheval.

Isabel Muñoz – 1001 : XVIII Bienal Internacional de Fotografía de Córdoba, Sala de Exposiciones Vimcorsa, jusqu’au 18 juin 2023

Isabel Muñoz – XVIII Bienal Internacional de Fotografía de Córdoba

Die Photobiennale von Córdoba widmet sich anlässlich der 18. Edition thematisch historischen Kulturen, Menschen und Natur – und in Vergessenheit geratenen Ländern. Eingeladen wurden speziell Photographinnen wie Estela de Castro, Hanna Jarzabek, Ana Palacios, Ana María Robles und Isabel Muñoz.

Letztere präsentierte das vor zwei Jahren in Mougins (Direktion Yasmine Chemali und François Cheval) eröffnete Zentrums für contemporäre Photographie mit einer Monographie.

In Paris trat 2018 Muñoz mehrfach auf. Im Grand Palais zeigte die Paris Photo in der Sektion Prismes (Kuratorin Audrey Hoareau) und Principal,  grossformatige Portraits. Und die im Pariser Montparnasse ansässige Galerie Esther Woerdehoff präsentierte Isabel Muñoz im Rahmen einer Einzelausstellung.

Muñoz Lichtbilder sind eine Anthropologie der Gefühle.
Aus einer anderen Welt erscheinen die von ihr portraitierten Menschen. Sie bewegen sich in Sphären, die der Alltag nicht vorgesehen hat. Dadurch entgeht manch einem die Chance der Selbstwahrnehmungen. Andere erfüllt eine Scheu, sich in die skulptural wirken Tänzerinnen oder Tänzer zu versetzen, sich emotionale Vorstellungen zu erlauben. Sie sind ihnen einfach zu fremd.

Die künstlerisch wie dokumentarisch erschaffenen Werke der spanischen Artistin geben dem Moment und gewiss auch der Zeit Inhalte, die von der Ekstase, von Gewalt, von einer unbeschreiblichen Autonomie sind, oder auch exegetisch von möglicher Autoaggressivität scheinen.
Die Bilder handeln von Emotionen. Der Sensibiltät der Abgebildeten, Akrobaten, Artistinnen, der Sensibiltät der Betrachtenden. Muñoz schreibt nichts vor, hält den Moment fest, nur.

In der zu empfehlenden Publikation (spanisch / englisch) éditiert vom Ministerio de Educaión Cultura y Deporte und The Red Eye mit Prologen von François Cheval und Audrey Hoareau lässt sich La Anthropologia de los Sentimentos anhand der Photographie und Texte nachvollziehen. Das macht das Buch so wertvoll (La Anthropologia de los Sentimentos. The Red Eye – ISBN 978-2-9563956-0-7).

Ihre in Córdoba zu sehenden Photographien sind das Resultat mehrerer Excursionen nach Japan. Gelebte Traditionen und Kultur in Verbindung mit geschichtlich relevanten Ereignissen werden in Spanien ausgestellt – Kurator François Cheval.

Isabel  Muñoz – 1001: XVIII Bienal Internacional de Fotografía de Córdoba, Sala de Exposiciones Vimcorsa, bis 18. Juni 2023

Isabel Muñoz 
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XVIII Bienal Internacional de Fotografía de Córdoba
Sala de Exposiciones Vimcorsa
Ángel de Saavedra, 9
14071 Córdoba
https://bienaldefotografia.cordoba.es/1001-isabel-munoz/
https://bienaldefotografia.cordoba.es/