Moï Ver / Moshé Raviv-Vorobeichic / Moišé Ravivas-Vorobeičikas : Centre Pompidou
C’est formidable que le Centre Pompidou présente Moï Ver († 18 janvier 1995) – il s’est appelé plus tard Moshé Raviv-Vorobeichic. L’ampleur de cette présentation (commissaires Julie Jones, et Karolina Ziebinska-Lewandowska avec Olga Frydryszak-Rétat) est inédite pour (et en) France. Plus de 300 œuvres – pour la plupart inédites – telles que des photographies, des gravures, des peintures et des dessins, reflètent la biographie de l’artiste.
En fait, cette exposition est une première. Cette façon de présenter les œuvres de Moï Ver / Moshé Raviv mérite d’être vue. Cela ne concerne pas seulement la taille. La conception est plausible et montre la biographie de l’artiste, son savoir et son savoir-faire. Photographies, gravures, peintures – toutes forment un arrière-plan historique.
Les œuvres de Moï Ver / Moshé Raviv n’ont guère été exposées jusqu’à présent.
Raviv, qui a étudié à Dessau (Bauhaus) avec Joseph Albers, Paul Klee, Wassily Kandinski, László Moholy-Nagy et ensuite à Paris (École de photo et du cinéma) avec Fernand Léger, s’est d’abord intéressé à la peinture. Il s’est ensuite consacré à la photographie.
C’est pendant son séjour à Paris (1929 et 1933) qu’il a écrit le livre Paris. Il est paru en 1931 aux Éditions Jeanne Walter. Fernand Léger en a écrit la préface. La maison d’édition Steidl l’a reproduit – en édition (limitée) ISBN 3-88243-882-7). Paris rassemble l’art de Moshé Raviv. Son type de photographies constitue en même temps un document sur la technique du montage et des photocollages.
Ann et Jürgen Wilde ont reconnu très tôt la qualité de ses photographies. La collection qui en a résulté a ensuite trouvé sa place à Munich (Pinakothek de Moderne).
En 1987, le Kölnische Kunstverein s’est intéressé à Moï Ver (Moshe Raviv). L’exposition (curateur Wulf Herzogenrath) présentait entre autres des potraits.
On n’a pas oublié sa série Un ghetto à l’est (Vilnius) et les photographies J qui en sont tirées. Dans la ville de Vilnius, les fascistes allemands ont bouclé un quartier et y ont installé des personnes de confession juive, qui ont presque toutes été assassinées par la suite par les nazis. Grell Fussli Publishers (Emil Schaeffer) a édité deux publications (sous coffret) sur ses photographies à Vilnius dans la série Schaubücher (27) : Vorobeichic an Chnéour / The Getto Lane in Wilna et „Hommage à Moï Ver.
Moshe Raviv a d’abord émigré en Palestine avant de s’installer en Israël. Il a vécu dans la colonie d’artistes de Safed.
Le Musée d’Art Moderne de Paris a exposé ses œuvres en 1997 : Le temps menaçant 1929 – 1939.
La Fondation Henri Cartier-Bresson a exposé un peu plus de 100 photos originales de la publication Ci-contre (2012).
Le Sprengel Museum et la Pinakothek de Moderne ont accueilli les photographies de Raviv en 2006.
Dernièrement, en 2019 – 2020, la National Gallery of Art de Vilnius (commissaire Nissan N. Perez) a présenté Moï Ver – Moshé Raviv-Vorobeichic Montages of Modernity.
Le Musée national d’art moderne de Paris dispose d’une collection de ses photographies.
Moshé Raviv a d’abord émigré en Palestine avant de s’installer en Israël. Il a vécu dans la colonie d’artistes de Safed.
L’exposition passe ensuite de Paris au Musée de Varsovie (du 12 octobre 2023 au 4 février 2024 ), avant de se rendre à Tel Aviv (Museum of Art) du 17 mars 2024 au 21 juillet 2024.
Le catalogue, que nous recommandons vivement, est généreusement illustré et paraît aux Èditions du Centre Pompidou, ISBN 978-2-84426-942-3.
Le colloque international Moshe Vorobeichic / Moï Ver / moï Ver / Moshe Raviv aura lieu le 15 juin 2023 au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme – Réservations www.mahj.org)
Moshe Raviv : Centre Pompidou (Galerie 0, niveau 4), jusqu’au 28 août 2023
Moï Ver / Moshé Raviv : Paris, jetzt
Moï Ver / Moshé Raviv-Vorobeichic / Moišé Ravivas-Vorobeičikas : Centre Pompidou
Grossartig, dass das Centre Pompidou Moï Ver († 18. Januar 1995) – er nannte sich später Moshé Raviv-Vorobeichic, zeigt. Der Umfang dieser Präsentation (Kuratorinnen Julie Jones, et Karolina Ziebinska-Lewandowska mit Olga Frydryszak-Rétat)) ist für (und in) Frankreich einmalig. Über 300 Werke – meist unveröffentlichte – wie Photographien, Drucke, Gemälde und Zeichnungen reflektieren die Biographie des Künstlers.
Eigentlich ist die Ausstellung eine Premiere. Diese Art der Präsentation von Moï Ver / Moshé Raviv’ Werken ist sehenswert. Das betrifft nicht nur die Grösse. Die Konzeption ist plausibel und zeigt die Biographie des Künstlers, sein Wissen und Können. Photographien, Drucke, Gemälde – alle bilden einen historischen Hintergrund.
Werke von Moï Ver / Moshé Raviv wurden bisher kaum gezeigt.
Raviv, der in Dessau (Bauhaus) bei Joseph Albers, Paul Klee, Wassily Kandinski, László Moholy-Nagy und dann in Paris (École de photo et du cinéma) bei Fernand Léger studierte, interessierte sich zunächst für die Malerei. Dann widmete er sich der Photographie.
Während seiner Zeit in Paris (1929 und 1933) entstand das Buch Paris. Es erschien 1931 in der Éditions Jeanne Walter. Das Vorwort schrieb Fernand Léger. Der Steidl Verlag hat es reproduziert – (limitiert) ISBN 3-88243-882-7). Paris versammelt die Kunst des Moshé Raviv. Seine Art der Photographien stellen zugleich ein Dokument für die Technik der Montage und Fotocollagen dar.
Ann und Jürgen Wilde erkannten früh die Qualität seiner Photographien. Die heraus entstandene Kollektion fand ihre Heimstatt später in München (Pinakothek der Moderne)
Der Kölnische Kunstverein nahm sich 1987 Moï Ver / Moshé Raviv an. In der Ausstellung (Kurator Wulf Herzogenrath) waren unter anderem Potraits zu sehen.
Unvergessen seine Serie Ein Ghetto im Osten (Wilna) und daraus Photographien J. In der Stadt Wilna riegelten deutsche Faschisten ein Viertel ab und brachten dort Menschen jüdischen Glaubens unter, die später fast alle von den Nazis ermordet wurden. Über seine Photographien in Wilna brachten Grell Fussli Publishers (Emil Schaeffer) in der Reihe Schaubücher (27) zwei Publikationen (im Schuber) heraus.: Vorobeichic an Chnéour / The Getto Lane in Wilna und Hommage à Moï Ver.
Moshé Raviv emigrierte zunächst nach Palästina und ging dann nach Israel. Er lebte in der Künstlerkolonie Safed.
In dem Musée d’Art Moderne de Paris wurden 1997 seine Werke gezeigt: Le temps menaçant 1929 – 1939.
Aus der Publication Ci-contre stellte die Fondation Henri Cartier-Bresson etwas über 100 originale Lichtbilder aus (2012).
Sprengel Museum und der Pinakothek der Moderne waren 2006 Station für Raviv’ Photographien..
Zuletzt, 2019 – 2020 präsentierte die National Gallery of Art Vilnius (Kurator Nissan N. Perez) Moï Ver – Moshé Raviv-Vorobeichic Montages of Modernity.
Das Pariser Musée national d’art moderne verfügt über eine Sammlung seiner Photographien.
Moshé Raviv emigrierte zunächst nach Palästina und ging dann nach Israel. Er lebte in der Künstlerkolonie Safed.
Die Ausstellung geht dann von Paris zum Warschauer Museum (12. Oktober 2023 bis 4. Februar 2024 ) und ist danach vom 17. März 2024 bis 21. Juli 2024 in Tel Aviv (Museum of Art) zu sehen.
Der sehr zu empfehlende grosszügig illustrierte Katalog erscheint in der Èditions du Centre Pompidou, ISBN 978-2-84426-942-3.
Das internationale Symposium Moshe Vorobeichic / Moï Ver / moï Ver / Moshe Raviv findet am 15. Juni 2023 in dem Musée d’Art et de Histoire du Judaïsme statt – Reservations http://www.mahj.org)
Moï Ver / Moshé Raviv : Centre Pompidou (Galerie 0, Niveau 4), bis 28. August 2023
Centre Pompidou
Place Georges Pompidou
75004 Paris
Téléphone 003 3 1 44 78 12 33
https://www.centrepompidou.fr/fr/programme/agenda/evenement/75R8hEK
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Horaires – Öffnungszeiten
Tous les jours sauf mardis 11h – 21h
Täglich ausser Dienstag 11h – 21h
Accèss – Öffentliche Verkehrsmittel
Métro
11 : Rambuteau
1, 11 : Hôtel de Ville
1, 4, 7, 11 et 14 : Châtelet
Bus
29, 38, 47, 75
RER
A, B, D : Châtelet Les Halles
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Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
Museum of Warsaw – Muzeum Warszawy