Thomas Jorion – Photaumnales 2025

Thomas Jorion, Beauvais / Région Hauts-de-France:  La photographie dans sa forme la plus pure: Photaumnales 2025
 
Thomas Jorion, Galerie Esther Woerdehoff, Paris
Thomas Jorion, Galerie Esther Woerdehoff, Paris

Organisé par Diaphane et dirigé par Fred Boucher, Photaumnales célèbre sa 22e édition dans la région Hauts-de-France avec le projet de résidence Photaumnales, dont le commissariat est assuré par Emmanuelle Halkin, et contribue également au 800e anniversaire de la construction de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais.

Ce festival de photographie se concentre sur le thème de l’habitat au sens figuré. L’architecture (son histoire), les conditions sociales, l’identité locale, la vie à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments sont caractérisées par une certaine complexité.

L’architecture est témoin de tous les événements sociaux et complice de certains d’entre eux, sans pour autant se discréditer en tant que collaboratrice. Mais il n’est pas rare qu’elle soit utilisée comme un instrument (impuissant) par les cercles dirigeants qui assouvissent leur soif de pouvoir à l’aide de divers appareils répressifs contre la population.
 

La photographie documente les évolutions du bâtiment, examine les structures, révèle des secrets, permet des découvertes et donne de l’espoir…

La région se transforme en un centre de la photographie. Avec 25 expositions à Beauvais, Frocourt, Berneuil-en-Bray, Coincourt, Saint-Paul, Herchies, Montreuil-sur-Brêche, Haudivilliers, Laversines, Bailleul-sur-Thérain, La Neuville-en-Hez, Clermont, Erquery, Breuil-le-Ver, Creil, Château-Thierry, Noyon, Berck-sur-Mer, Amiens, Cappy, Guise, Chrevrières, Vendeuil-Caply, Esquennoy, Rouvroy-les-Merles, Reuil-sur-Brêche, Hautbos, Espaubourg, des artistes tels que Victorine Alisse,  Maude Arsenault, Judith Bellavance, Andrea Botto, Alexa Brunet,  Jean-Marc Caimi & Valentina Piccinni,  Oleñka Carrasco, João Castilho,  Christophe Caudroy, Robert Charlotte, Lucien Clergue,  Emanuela Colombo,  Florian Da Silva, Pedro David, Andrea Eichenberger,  Gilles Elie-dit-Cosaque, Bruno Fert, Tommy Goguely, Mateus Gomes, Nick Hannes,  Paul Hennebelle, Francesca Hummler, Fonds de l’Institut de l’histoire de l’aluminium, Stéphanie Lacombe, Emmanuel Lardinois, Marine Lécuyer,  Gil Lefauconnier, Antoine Le Roux, Bárbara Lissa Campos et Maria Vaz, Marc Loyon et Jihane Bergaoui, Anna Mariani, Daniel Mebarek, Archives de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie, João Mendes,  Nathyfa Michel, Eustáquio Neves, Marielsa Niels, Tatewaki Nio, Thomas Noceto et Cinzia Romanin, Alexis Pazoumian, Afonso Pimenta, Presse Sports (groupe L’Équipe), Jean Prouvé, Cédrine Scheidig, Sogol & Joubeen Studio, Valentin Valette, Tomas Van Houtryve, Valentine Vermeil et Philippe Garon, Kinga Wrona – et Thomas Jorion.

Thomas Jorion présente les toits de cathédrales issus de sa série réalisée à la demande du ministère de la Culture et du CMN (Centre des Monuments Nationaux). L’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris en a été l’occasion. Il a réalisé un inventaire photographique.

Le portfolio de Jorion comprend des photographies qui marquent l’histoire contemporaine et font référence, de manière politiquement appropriée, aux époques de l’impérialisme, tout en constituant un avertissement pour les situations actuelles.

À première vue, les photographies ne révèlent rien. Mais lorsqu’on s’y attarde, elles incitent à la réflexion. Peu à peu, les atrocités du passé apparaissent, les machinations impérialistes contre l’homme et la nature – et l’architecture, témoin à la fois de la domination et des conditions de vie ordinaires – rappellent dans certaines régions un passé douloureux.

Les espaces renvoient à leurs origines architecturales et à leur utilisation, et reflètent dans certaines régions la gloire coloniale. Thomas Jorion s’est notamment rendu en Louisiane, à Shanghai, en Guadeloupe, au Sénégal, en Italie, en Union soviétique, en Amérique du Nord et en France.
 

Thomas Jorion s’intéresse à l’histoire des rapports de domination et à leur héritage, qui se reflète notamment dans une architecture glorifiant le pouvoir. Des ruines qui ont survécu à l’histoire et témoignent de la situation d’alors.

Si les images de Jorion étaient des séquences de film, elles seraient les témoins muets d’événements historiques. Si elles avaient une voix, elles ne diraient pas forcément des choses aimables.
Ce qui semblait plutôt morbide et voué à la décadence continue de vivre dans les photographies de Jorion.

Deux livres

Thomas Jorion – VESTIGES D’Empire : ISBN 978-2-7324-6890-7
Thomas Jorion – VEDUTA : ISBN 978-2-7324-9410-4

Thomas Jorion – Photaumnales : Beauvais, Remparts, Rue Jean Racine

PHOTAUMNALES – Hauts-de-France : du 20 septembre au 31 décembre 2025

Thomas Jorion – PHOTAUMNALES 2025
 
Thomas Jorion, Beauvais / Région Hauts-de-France:  Photographie pure: Photaumnales 2025
 
Photaumnales, organisiert von Diaphane, dirigiert von Fred Boucher – das Residenz-Projekt kuratiert Emmanuelle Halkin,  feiert in der Region Hauts-de-France die 22. Ausgabe und ist zugleich ein Beitrag zum 800-jährigen Jubiläum des Baus der Kathedrale Saint-Pierre de Beauvais.
Schwerpunkt dieses Photographie-Festivals ist das Thema Wohnen im übertragenen Sinne. Architektur (und ihre Historie), soziale Verhältnisse, lokale Identität, Leben in und ausserhalb von Gebäuden beinhaltet eine Komplexität. 
 
Die Architektur ist die Zeugin allen gesellschaftlichen Geschehens und Mitwisserin mancher Ereignisse ohne als Kollaborateurin sich einer Diskreditierung ausgesetzt zu haben. Aber nicht selten wird sie als (hilfloses) Instrument herrschender Kreise benutzt, die ihre Machtgelüste samt verschiedenartiger Unterdrückungsapparate gegen Menschen einsetzen.
 

Die Photographie dokumentiert Entwicklungen des Bauens, untersucht Strukturen, offenbart Geheimnisse, ermöglicht Erkenntnisse – und gibt Hoffnung….

Die Region verwandelt sich in ein Zentrum der Photographie.
 
In 25 Expositionen in Beauvais, Frocourt, Berneuil-en-Bray, Coincourt, Saint-Paul, Herchies, Montreuil-sur-Brêche, Haudivilliers, Laversines, Bailleul—sur-Thérain, La Neuville.en-Hez, Clermont, Erquery, Breuil-le-ver, Creil, Château-Thierry, Noyon, Berck-sur-Mer, Amiens, Cappy, Guise, Chrevrières, Vendeuil-Caply, Esquennoy, Rouvroy-les-Merles, Reuil-sur-Brêche, Hautbos, Espaubourg kommen Künstlerinnen und Künstler wie Victorine Alisse,  Maude Arsenault, Judith Bellavance, Andrea Botto, Alexa Brunet,  Jean-Marc Caimi & Valentina Piccinni,  Oleñka Carrasco, João Castilho,  Christophe Caudroy, Robert Charlotte,  Lucien Clergue,  Emanuela Colombo,  Florian Da Silva, Pedro David, Andrea Eichenberger,  Gilles Elie-dit-Cosaque, Bruno Fert,Tommy Goguely, Mateus Gomes, Nick Hannes,  Paul Hennebelle, Francesca Hummler, Fonds de l’institut pour l’histoire de l’aluminium, Stéphanie Lacombe, Emmanuel Lardinois, Marine Lécuyer,  Gil Lefauconnier, Antoine Le Roux, Bárbara Lissa Campos et Maria Vaz, Marc Loyon et Jihane Bergaoui, Anna Mariani, Daniel Mebarek, Archives de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie, João Mendes,  Nathyfa Michel, Eustáquio Neves, Marielsa Niels, Tatewaki Nio, Thomas Noceto et Cinzia Romanin, Alexis Pazoumian, Afonso Pimenta, Presse Sports (groupe l’équipe), Jean Prouvé, Cédrine Scheidig, Sogol & Joubeen Studio, Valentin Valette, Tomas Van Houtryve, Valentine Vermeil et Philippe Garon, Kinga Wrona – und Thomas Jorion zu Wort.
 
Thomas Jorion zeigt aus seiner Serie, die im Auftrag des Kulturministeriums und des CMN (Centre des Monuments Nationaux) entstand, Dächer von Kathedralen. Hintergrund war der Brand in der Pariser Kirche Notre-Dame. Jorion hat eine photographische Bestandsaufnahme geschaffen.
 
Zu Jorion’ Portfolio gehören Photographien, die Zeitgeschichte schreiben und politisch passend auf Epochen der Imperialismus hinweisen – und zugleich Mahnung an Situationen der Gegenwart sind.
 
Die Photographien verraten auf den ersten Blick zunächst nichts.  Doch verweilt man vor ihnen, stellt sich die Besinnung ein. Leicht treten Gräueltaten aus der Vergangenheit ins Bild, wüste imperialistische Machenschaften gegen Mensch und Natur – und Architektur, zugleich Zeitzeugen mal von Herrschafts-, mal von regulären Wohnverhältnissen –  verweisen in manchen Gegenden auf eine schlimme Vergangenheit.
Die Räume haben Bezüge zu ihren baulichen Ursprüngen und deren Nutzungen und reflektieren in manchen Gegenden die kolonialistisch bedingte Glorie. Thomas Jorion besuchte solche etwa in Louisiana, Shanghai, Guadeloupe, Senegal, Italien, Sowjet Union, Nordamerika und Frankreich.
 

Thomas Jorion setzt sich mit der Historie von Herrschaftsverhältnissen auseinander – mit ihren Hinterlassenschaften, die sich etwa in machtverherrlichender Bauweise niederschlagen. Ruinen, die die Geschichte überdauerten und Zeugnis ablegen über die damalige Situation.

Jorion’s Bilder, wären sie Sequenzen eines Films, würden diese stumme Zeugen sein von historischen Ereignissen. Hätten sie eine Stimme, bekäme man nicht unbedingt Freundlichkeiten zu hören.
Was eher morbide bis dem Verfall geweiht zu sein schien, lebt in Jorion’s Photographien weiter.

Zwei Bücher
 
Thomas Jorion – VESTIGES D’Empire: ISBN 978-2-7324-6890-7
Thomas Jorion – VEDUTA: ISBN 978-2-7324-9410-4
 
Thomas Jorion – Photaumnales: Beauvais, Remparts, rue Jean Racine 
 
PHOTAUMNALES – Hauts-de-France: 20. September bis 31. Dezember 2025
 
 
PHOTAUMNALES
 
Diaphane
16 rue de Paris
60600 Clermont-de-l’Oise
Téléphone .0033 9 83 56 34 41 
info@diaphane.org