
Organisé par Diaphane et dirigé par Fred Boucher, Photaumnales célèbre sa 22e édition dans la région Hauts-de-France avec le projet de résidence Photaumnales, dont le commissariat est assuré par Emmanuelle Halkin, et contribue également au 800e anniversaire de la construction de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais.
Ce festival de photographie se concentre sur le thème de l’habitat au sens figuré. L’architecture (son histoire), les conditions sociales, l’identité locale, la vie à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments sont caractérisées par une certaine complexité.
La photographie documente les évolutions du bâtiment, examine les structures, révèle des secrets, permet des découvertes et donne de l’espoir…
La région se transforme en un centre de la photographie. Avec 25 expositions à Beauvais, Frocourt, Berneuil-en-Bray, Coincourt, Saint-Paul, Herchies, Montreuil-sur-Brêche, Haudivilliers, Laversines, Bailleul-sur-Thérain, La Neuville-en-Hez, Clermont, Erquery, Breuil-le-Ver, Creil, Château-Thierry, Noyon, Berck-sur-Mer, Amiens, Cappy, Guise, Chrevrières, Vendeuil-Caply, Esquennoy, Rouvroy-les-Merles, Reuil-sur-Brêche, Hautbos, Espaubourg, des artistes tels que Victorine Alisse, Maude Arsenault, Judith Bellavance, Andrea Botto, Alexa Brunet, Jean-Marc Caimi & Valentina Piccinni, Oleñka Carrasco, João Castilho, Christophe Caudroy, Robert Charlotte, Lucien Clergue, Emanuela Colombo, Florian Da Silva, Pedro David, Andrea Eichenberger, Gilles Elie-dit-Cosaque, Bruno Fert, Tommy Goguely, Mateus Gomes, Nick Hannes, Paul Hennebelle, Francesca Hummler, Fonds de l’Institut de l’histoire de l’aluminium, Stéphanie Lacombe, Emmanuel Lardinois, Marine Lécuyer, Gil Lefauconnier, Antoine Le Roux, Bárbara Lissa Campos et Maria Vaz, Marc Loyon et Jihane Bergaoui, Anna Mariani, Daniel Mebarek, Archives de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie, João Mendes, Nathyfa Michel, Eustáquio Neves, Marielsa Niels, Tatewaki Nio, Thomas Noceto et Cinzia Romanin, Alexis Pazoumian, Afonso Pimenta, Presse Sports (groupe L’Équipe), Jean Prouvé, Cédrine Scheidig, Sogol & Joubeen Studio, Valentin Valette, Tomas Van Houtryve, Valentine Vermeil et Philippe Garon, Kinga Wrona – et Thomas Jorion.
Thomas Jorion présente les toits de cathédrales issus de sa série réalisée à la demande du ministère de la Culture et du CMN (Centre des Monuments Nationaux). L’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris en a été l’occasion. Il a réalisé un inventaire photographique.
Le portfolio de Jorion comprend des photographies qui marquent l’histoire contemporaine et font référence, de manière politiquement appropriée, aux époques de l’impérialisme, tout en constituant un avertissement pour les situations actuelles.
À première vue, les photographies ne révèlent rien. Mais lorsqu’on s’y attarde, elles incitent à la réflexion. Peu à peu, les atrocités du passé apparaissent, les machinations impérialistes contre l’homme et la nature – et l’architecture, témoin à la fois de la domination et des conditions de vie ordinaires – rappellent dans certaines régions un passé douloureux.
Thomas Jorion s’intéresse à l’histoire des rapports de domination et à leur héritage, qui se reflète notamment dans une architecture glorifiant le pouvoir. Des ruines qui ont survécu à l’histoire et témoignent de la situation d’alors.
Si les images de Jorion étaient des séquences de film, elles seraient les témoins muets d’événements historiques. Si elles avaient une voix, elles ne diraient pas forcément des choses aimables.
Ce qui semblait plutôt morbide et voué à la décadence continue de vivre dans les photographies de Jorion.
Deux livres
Thomas Jorion – VESTIGES D’Empire : ISBN 978-2-7324-6890-7
Thomas Jorion – VEDUTA : ISBN 978-2-7324-9410-4
Thomas Jorion – Photaumnales : Beauvais, Remparts, Rue Jean Racine
PHOTAUMNALES – Hauts-de-France : du 20 septembre au 31 décembre 2025
Die Photographie dokumentiert Entwicklungen des Bauens, untersucht Strukturen, offenbart Geheimnisse, ermöglicht Erkenntnisse – und gibt Hoffnung….
Die Räume haben Bezüge zu ihren baulichen Ursprüngen und deren Nutzungen und reflektieren in manchen Gegenden die kolonialistisch bedingte Glorie. Thomas Jorion besuchte solche etwa in Louisiana, Shanghai, Guadeloupe, Senegal, Italien, Sowjet Union, Nordamerika und Frankreich.
Thomas Jorion setzt sich mit der Historie von Herrschaftsverhältnissen auseinander – mit ihren Hinterlassenschaften, die sich etwa in machtverherrlichender Bauweise niederschlagen. Ruinen, die die Geschichte überdauerten und Zeugnis ablegen über die damalige Situation.
Jorion’s Bilder, wären sie Sequenzen eines Films, würden diese stumme Zeugen sein von historischen Ereignissen. Hätten sie eine Stimme, bekäme man nicht unbedingt Freundlichkeiten zu hören.
Was eher morbide bis dem Verfall geweiht zu sein schien, lebt in Jorion’s Photographien weiter.
https://thomasjorion.com/
16 rue de Paris
Téléphone .0033 9 83 56 34 41