Raymond Depardon –  Mémorial de la Shoah (Paris)

Raymond Depardon : Auschwitz-Birkenau
 
Raymond Depardon, Galerie RX, Paris Photo, Paris
Raymond Depardon, Paris

Richard Depardon wurde im vorigen Jahr mit dem Preis der Bibliothèque nationale de France (BnF) ausgezeichnet.

Damit würdigte die BnF das Gesamtwerk des Photographen, der sich auch mit dem Film beschäftigt.

Die Jury (Laure Adler, Antonin Baudry, Barbara Cassin, Jérôme Clément, Antoine Compagnon, Aurélie Filippetti, Émilie Frèche, Jean-Claude Meyer, Géraldine Muhlmann, Christophe Ono-dit-Biot, Gilles Pécout und Elisabeth Quin) befand in Depardon einen Künstler, der mit seinen Filmen, Photographien, Publikation und Reportagen als Zeitzeuge den gesellschaftlichen Wandel begleitet und auf unterschiedliche Weise dokumentiert hat. Dies galt anzuerkennen.

Raymond Depardon besuchte im Auftrag des Magazins Paris Match das KZ Auschwitz-Birkenau.
Im Mémorial de la Shoah de Paris werden nun seine 1979 entstandenen Photographien ausgestellt.
Der Ort des Geschehens ist absolut unverdächtig, Klischees zu bedienen oder Effekthascherei zu betreiben. Es geht um die Erinnerung an von Deutschen verübten Grausamkeiten im Dritten Reich, an Verbrechen gegen die Menschlichkeit, an den Genozid gegen Menschen jüdischen Glaubens.
 
Mark Zitzmann schreibt über die Ausstellung: Abgrundtiefe Trostlosigkeit

https://www.marczitzmann.art/post/abgrundtiefe-trostlosigkeit 

Darüberhinaus ….
 
Die grundsätzliche Frage ist,  ob etwa ein KZ photographiert werden darf (oder soll). Würde durch und mit Lichtbildern die Totenruhe gestört? Würden mit den Photographien zum Beispiel aus dem KZ Auschwitz-Birkenau der Erinnerungsgedanke ad absurdum geführt, die Geschehnisse dort verharmlost und die Abbildungen den dramatischen Ereignissen gerecht werden können?
Und würde nicht das KZ als visuelles Objekt blossen merkantilen Handelns degradiert?
 
Vor einigen Wochen erschien ein Buch im Steidl Verlag, das Bilder des KZ Auschwitz-Birkenau darstellte.
 
Die Entscheidung, dieses Bilderbuch zu produzieren, war ein Fehlgriff.  
Denn es geht nicht um die reine Photographie, die ihren Ursprung in der Dokumentation findet. Diese tritt in den Hintergrund zugunsten einer anderen und dem Thema Auschwitz-Birkenau abträglichen Intention – unabhängig von dem Nimbus des Photographen.
 
Es sollte ausschliesslich den verantwortlichen Institutionen überlassen sein, Dokumente über diese Gedenkstätten zu publizieren beziehungsweise unter bestimmten Konditionen professionellen Photographinnen und Photographen dies zu gestatten, wobei die Beweggründe ihres Handels frei jeglichen Zweifels zu sein hätten.
 
Eingedenk des Charakters, dem die Aufgabe der Pflege eines Konzentrationslagers zufällt und in Wahrung  der Würdigung der Opfer des NZ-Terrors sollte grundsätzlich das Photographieren untersagt werden. 
 
Davon kann bei Raymond Depardon nicht die Rede sein! Seine Abbildungen sind wichtige Dokumente der Zeitgeschichte. Die Authentizität dieses Photographen lässt keinen Zweifel an seiner seriösen Absicht.
 
In der Zunft der Photographen wird zu selten die Themen Ethik und Berufshygiene bewegt. Und auch manche Medien erheben keinen Anspruch hierauf.
 
Es ist an der Zeit, sich wissenschaftlich darüber auseinander zu setzten, was Haltung in der Photographie bedeutet und und welchen Stellenwert diese einzunehmen hätte. Es geht auch um deren Glaubwürdigkeit.
 
Vielleicht eine Forschungsprojekt der Université 8 Paris (Prof. Arno Gisinger) und der Folkwang Universität Essen (Prof. Dr. Steffen Siegel)?
 

Raymond Depardon – Mémorial de la Shoah (Paris): Auschwitz-Birkenau

Richard Depardon a reçu l’année dernière le prix de la Bibliothèque nationale de France (BnF).

La Bibliothèque nationale de France (BnF) a ainsi rendu hommage à l’œuvre complète du photographe, qui s’intéresse également au cinéma.

Le jury (Laure Adler, Antonin Baudry, Barbara Cassin, Jérôme Clément, Antoine Compagnon, Aurélie Filippetti, Émilie Frèche, Jean-Claude Meyer, Géraldine Muhlmann, Christophe Ono-dit-Biot, Gilles Pécout et Elisabeth Quin) a vu en Depardon un artiste qui, à travers ses films, ses photographies, ses publications et ses reportages, a accompagné les mutations sociales en tant que témoin de son époque et les a documentées de différentes manières. Cela méritait d’être salué.

Raymond Depardon s’est rendu au camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau pour le magazine Paris Match.

Ses photographies prises en 1979 sont désormais exposées au Mémorial de la Shoah à Paris.

Le lieu de l’événement est tout à fait exempt de clichés ou de sensationnalisme. Il s’agit de la mémoire des atrocités commises par les Allemands pendant le Troisième Reich, des crimes contre l’humanité, du génocide des personnes de confession juive.

Mark Zitzmann écrit à propos de l’exposition : Une désolation abyssale https://www.marczitzmann.art/post/abgrundtiefe-trostlosigkeit

Au-delà de cela ….

La question fondamentale est de savoir si un camp de concentration peut (ou doit) être photographié. Les photos perturberaient-elles le repos éternel des morts ? Les photos prises par exemple au camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau réduiraient-elles à néant le souvenir, minimiseraient-elles les événements qui s’y sont déroulés et rendraient-elles justice à ces événements dramatiques ?

Et le camp de concentration ne serait-il pas alors réduit à un simple objet visuel au service d’un commerce mercantile ?

Il y a quelques semaines, les éditions Steidl ont publié un livre contenant des photos du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau.
La décision de produire cet album photo était une erreur.

Car il ne s’agit pas ici de photographie pure, qui trouve son origine dans la documentation. Celle-ci passe au second plan au profit d’une autre intention préjudiciable au thème d’Auschwitz-Birkenau, indépendamment de l’aura du photographe.

Il devrait être laissé aux seules institutions responsables de publier des documents sur ces lieux de mémoire ou d’autoriser des photographes professionnels à le faire sous certaines conditions, les motivations de leur démarche devant être exemptes de tout doute.

Compte tenu de la nature de la mission qui incombe à l’administration d’un camp de concentration et dans le respect de la mémoire des victimes du terrorisme nazi, la prise de photos devrait être interdite par principe.

Ce n’est pas le cas de Raymond Depardon ! Ses images sont des documents importants de l’histoire contemporaine. L’authenticité de ce photographe ne laisse aucun doute sur son intention sérieuse.

Dans le milieu des photographes, les thèmes de l’éthique et de l’hygiène professionnelle sont trop rarement abordés. Et certains médias ne s’en prévalent pas non plus.

Il est temps de mener une réflexion scientifique sur la signification de la « position » en photographie et sur la place qu’elle devrait occuper. Il en va également de sa crédibilité.

Peut-être un projet de recherche de l’Université 8 Paris (Prof. Arno Gisinger) et de l’Université Folkwang d’Essen (Prof. Dr. Steffen Siegel) ?

Raymond Depardon

https://www.magnumphotos.com/photographer/raymond-depardon/

Mémorial de la Shoah
17 rue Geoffroy l’Asnier
75004 Paris
Telephon 0033 1 42 77 44 72
Öffnungszeiten – Horaires
Sonntag bis Freitag 10h – 18h
Dimanche au vndredi 10h – 18h
Donnerstag 10h – 21h
Jeudi 10h – 21h
 
Öffentliche Verkehrsmittel – Accès 
Métro
1 –  Saint-Paul oder  – ou Hôtel de Ville 
7 – Pont-Marie
Bus : 67, 69, 76, 96
 
Marc Zitzmann
 
Bibliothèque nationale de France

https://www.bnf.fr/fr 

Université Paris 8