Bettina Rheims – Musée des Arts décoratifs et du Design

Bettina Rheims

Bettina Rheims, Maison Européenne de la Photographie, Paris


Bettina Rheims – Photographie….

Si les Photographes femmes ou photographes et les personnes à portraiturer se prennent au sérieux, on attend un résultat visuel acceptable de leurs rencontres.  La condition sine qua non est une confiance mutuelle.

Qui est le garant de ces rendez-vous ? Qui est la représentante du genre de la photographie de portrait féministe : Bettina Rheims. 

Depuis de nombreuses années, l’artiste se penche sur des personnalités, effectue des recherches à l’aide d’appareils photo et réalise des portraits. Alors que dans le passé, Rheims a mené des études sociales, notamment dans les domaines de l’art dramatique, de la danse et de la mode, et qu’elle a fait connaître au public des acteurs parfois inconnus, elle a été rejointe plus tard par des personnalités célèbres, comme celles du cinéma.

Bettina Rheims – l’œuvre : Détenues 

Est-il possible de faire le portrait de femmes dans des conditions momentanées – en tant que détenues dans des prisons – et dans cette périphérie absolument froide, qui rend en fait impossible la personnalité d’un être humain ?
Une détenue est privée de toute intimité, notamment en raison de son placement dans une cellule commune. Ainsi, elle n’est pas protégée des contrôles brusques (et parfois harcelants) de sa geôle par le personnel pénitentiaire. Seuls ses sentiments et ses pensées sont cachés au public. Et son estime de soi ?
 
Il ne s’agissait pas non plus de simples représentations. Les portraits ont pu choisir leur costume, se glisser dans un rôle, exprimer leurs sentiments, suivre leurs désirs et leurs rêves. 

Les quatre prisons de France ont soutenu le projet artistique de Rheims. 

Le livre

Et le résultat, d’abord paru sous la forme d’un livre hautement recommandable avec des textes de Robert Badinter († 9 février 2024) et Nedeije Laneyrie-Dagen chez Gallimard (Éditions Gallimard, Collection Blanche) – ISBN : 978-2-07 276394 6, est désormais visible à Bordeaux.

Programme de l’exposition

9 avril 2024 (19h) : Ce n’est pas la prison qui fait sens, c’est ce qu’on y fait – Débat avec Bettina Rheims à la Cour d’Appel de Bordeaux, salle Montesquieu, place de la République et Isabelle Gorce (présidente de la Cour d’Appel), Vanessa Feuillate (première danseuse de l’Opéra National de Bordeaux) et Nancy Traoré (surveillante de justice au Centre pénitentiaire pour femmes de Gradignan). Inscription : https://madd-bordeaux.fr/rencontres-conferences/1-rencontre-ce-nest-pas-la-prison-qui-fait-sens-cest-ce-quon-y-fait

11 avril 2024 (12h30), salle capitulaire Mably : Détenues de Bettina Rheims. Regards croisés – discussion avec Bettina Rheims, Nadeije Laneyrie-Dagen (historienne de l’art) et Hélène des Ligneris (La Machine à Lire). 
Inscription : https://madd-bordeaux.fr/rencontres-conferences/2-rencontre-detenues-de-bettina-rheims-regards-croises

Le 18 avril 2024 (19h), le documentaire Au nom de la loi je vous libère de Nathalie Plicot (Réalisé), Christian Jacquot (Co-auteur), Charlotte Guénin et Hélène des Ligneris (Pruduction) sera projeté à la Maison Cantonale, 20 Rue de Châteauneuf à Bordeaux – suivi d’un débat. 

Visites guidées : Du lundi au vendredi, 12h30 et 14h30, samedi et dimanche 11h30 et 15h – Inscription : #madd_bordeaux #BettinaRheims

En raison des travaux de rénovation en cours, l’exposition est présentée en dehors du Musée des Arts décoratifs et du Design, dans la Salle capitulaire et cour Mably – 3 rue Mably (33000 Bordeaux ).

Bettina Rheims –  Détenues : Musée des Arts décoratifs et du Design – Salle capitulaire et cour Mably, du 11 avril au 12 mai 2024, vernissage le 10 avril 2024, 18h30.

Bettina Rheims  – Musée des Arts décoratifs et du Design

Bettina Rheims, Paris
Bettina Rheims, Le Métro, Paris

Bettina Rheims – Photographie….

Nehmen sich Photographinnen oder Photographen und zu portraitierende Personen ernst,  erwartet man ein akzeptables visuelles Resultat von ihren Begegnungen.  Voraussetzung ist unbedingt ein gegenseitiges Vertrauen.

Wer ist Garantin solcher Rendenz-vous ? Wer gilt als Repräsentatin im Genre der feministischen Portrait-Photographie: Bettina Rheims. 

Seit vielen Jahren setzt sich die Künstlerin mit Persönlichkeiten auseinander, forscht mittels Camera, zeichnet Bildnisse auf. Während Rheims in der Vergangenheit soziale Studien betrieb, unter anderem in Bereichen Schauspiel, Tanz und Mode, teils unbekannte Darstellende in die Öffentlichkeit holte, kamen später berühmte Grössen etwa des Films hinzu.

Bettina Rheims – l’œuvre: Détenues

Ist es möglich, Frauen in momentanen Verhältnissen – als Gefangene in Gefängnissen  – und in dieser absolut kalten Peripherie zu portraitieren, die eigentlich einen Menschen als Persönlichkeit unmöglich macht ?
Jegliche Intimität ist einer Inhaftierten genommen, etwa auch durch die Unterbringung in einer Gemeinschaftszelle. So ist sie etwa von abrupten (teils schikanösen) Kontrollen ihres Kerkers durch das Gefängnispersonal nicht geschützt. Lediglich ihre Gefühle und Gedanken sind der Öffentlichkeit verborgen. Und ihr Selbstwertgefühl ?
 
Es ging auch nicht lediglich um Abbildungen. Die Portraitierten konnten sich ihre Kostümierung auswählen, in eine Rolle schlüpfen, ihrer Gefühlswelt Ausdruck geben, ihren Wünschen und Träumen folgen. 

Die vier Gefängnisse in Frankreich unterstützten Rheims‘  Kunst-Projekt. 

Das Buch

Und das Ergebnis, zunächst erschienen als sehr zu empfehlendes Buch mit Texten von Robert Badinter  († 9. Februar 2024) und Nedeije Laneyrie-Dagen bei Gallimard (Éditions Gallimard, Collection Blanche)  –  ISBN : 978-2-07 276394 6, ist nun in Bordeaux zu betrachten.

Programm zur Ausstellung
 
9. April 2024 (19h): Ce n’est pas la prison qui fait sens, c’est ce qu’on y fait – Diskussion mit Bettina Rheims im  Cour d’Appel de Bordeaux, salle Montesquieu, place de la République und Isabelle Gorce (Präsidentin Cour d’Appel), Vanessa Feuillate (Première danseuse der’Opéra National de Bordeaux) und Nancy Traoré (Justizwachtmeisterin im Frauengefängnis Centre pénitentiaire de Gradignan). Anmeldung: https://madd-bordeaux.fr/rencontres-conferences/1-rencontre-ce-nest-pas-la-prison-qui-fait-sens-cest-ce-quon-y-fait
 
11. April 2024 (12h30),  salle Capitulaire Mably: Détenues de Bettina Rheims. Regards croisés – Diskussion mit Bettina Rheims,  Nadeije Laneyrie-Dagen (Kunsthistorikerin) und Hélène des Ligneris (La Machine à Lire). Anmeldung: https://madd-bordeaux.fr/rencontres-conferences/2-rencontre-detenues-de-bettina-rheims-regards-croises
 
Am 18. April 2024 (19h)  wird der Dokumentarfilm Au nom de la loi je vous libère  von  Nathalie Plicot (Regie), Christian Jacquot (Co-Autor),  Charlotte Guénin und Hélène des Ligneris (Produktion)  im Maison Cantonale, 20 Rue de Châteauneuf in Bordeaux aufgeführt – mit anschliessender Diskussion. 
 
Führungen: Montag bis Freitag,  12h30 und 14h30 Uhr,  Samstag und Sonntag 11h30 und 15h – Anmeldung: #madd_bordeaux #BettinaRheims 
 

Die Ausstellung wird wegen derzeitiger Renovierungsarbeiten ausserhalb des Musée des Arts décoratifs et du Design in dem Salle capitulaire et cour Mably – 3 rue Mably ( 33000 Bordeaux ) gezeigt.

Bettina Rheims –  Détenues: Musée des Arts décoratifs et du Design – Salle capitulaire et cour Mably, 11. April bis 12. Mai 204, Vernissage 10. April 2024, 18h30.

Musée des Arts décoratifs et du Design (madd-bordeaux)
39 rue Bouffard
33000 Bordeaux
Telephone 0033 5 56 10 14 00
madd@mairie-bordeaux.fr
https://madd-bordeaux.fr/expositions/detenues-de-bettina-rheims

Horaires – Öffnungszeiten
Tous les jours  sauf mardi 11h 18h
Täglich ausser Dienstag 11h . 18h

Éditions Gallimard
Collection Blanche