Stefan Enders
Was (KI) als Errungenschaft in der Photographie von einigen gefeiert wird, sehen andere als Risiko für deren Zukunft. Es geht um die sogenannte Künstliche Intelligenz (KI).
Den Befürwortern der KI in der Photographie scheint offensichtlich der historische Hintergrund nicht präsent, dass die Photographie als Mittel der Dokumentation dient.
Manipulierte Eingriffe in das Bild im Rahmen des Entwicklungsverlaufes sind unstatthaft und verändert das Dokument, seinen Wahrheitshalt. Mithin ist von einer Fälschung zu sprechen.
Zu differenzieren gilt durchaus, in welchem Zusammenhang eine Photographie entsteht, etwa für den Photojournalismus oder etwa im Bereich Kunst.
Nicht wenigen gefällt die Unterscheidung, wo diese doch gern aufgrund der Selbstüberschätzung beides darzustellen versuchen und sich die Meinung von fliessenden Übergängen zu eigen machen. Da werden plötzlich zum Beispiel Pressebilder zu Kunstwerken….
Während der Photojournalismus sich an einen Codex zu halten hat, gelten für die Kunst diese Massstäbe nicht. Künstlerische Photographie ist frei.
Doch beide Sektoren eint, sich zum Thema KI zu positionieren und Seriösität zu leben.
Selbstverpflichtung und Kennzeichnung sind gefragt. Sie werden durch den Einsatz der KI unterlaufen – von jenen, denen es vermutlich an Haltung fehlt. Von denen Kenntnisreichtum samt empirisches Wissen nicht zu erwarten sind. Und dabei geht es auch um das Urheberrecht.
Der Einsatz von KI in der Photographie führt zu ihrer Diskreditierung …..
Stefan Enders, der fast zwei Jahrzehnte als Professor für Photographie an der Hochschule Mainz lehrte, äusserte sich zu der Problematik.
Sein Text erschien bei dem Berufsverband FREELENS:
FREELENS Fotografie und Authentizität im Zeitalter von Photoshop und KI
Stefan Enders – Réflexions sur l’IA dans la photographie
Ce que certains considèrent comme une avancée dans le domaine de la photographie (IA) est perçu par d’autres comme un risque pour l’avenir de la photographie.
Il s’agit de ce que l’on appelle l’intelligence artificielle (IA).
Les partisans de l’IA dans la photographie semblent manifestement ignorer le contexte historique, à savoir que la photographie sert de moyen de documentation.
Toute manipulation de l’image pendant son développement est inadmissible et modifie le document et sa véracité. Il convient donc de parler de falsification.
Il convient de distinguer le contexte dans lequel une photographie est réalisée, par exemple pour le photojournalisme ou dans le domaine de l’art.
Cette distinction ne plaît pas à de nombreuses personnes qui, par excès de confiance, tentent de représenter les deux et adoptent l’opinion de transitions fluides. Les photos de presse, par exemple, deviennent soudain des œuvres d’art…..
Alors que le photojournalisme doit se conformer à un code, ces critères ne s’appliquent pas à l’art. La photographie artistique est libre.
Les deux domaines ont toutefois en commun le fait qu’ils doivent se positionner sur le thème de l’IA et faire preuve de sérieux.
Un engagement personnel et un étiquetage sont nécessaires. L’utilisation de l’IA met les deux à rude épreuve – de la part de ceux qui manquent probablement d’attitude. On ne peut pas attendre d’eux qu’ils disposent de connaissances et d’un savoir empirique. Et cela concerne aussi le droit d’auteur.
L’utilisation de l’IA dans la photographie conduit à son discrédit …..
Stefan Enders, qui a enseigné la photographie à l’université de Mayence pendant près de deux décennies, s’est exprimé sur cette problématique.
Son texte a été publié par l’association professionnelle FREELENS :
Son texte a été publié par l’association professionnelle FREELENS :
FREELENS Fotografie und Authentizität im Zeitalter von Photoshop und KI
Stefan Enders
FREELENS