Espace MVG Paris – un nouveau lieu pour la photographie

MVG est l’abréviation de Michael von Graffenried, un photographe qui se déplace dans le monde. 

Outre des expositions dans des musées – comme actuellement au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem) avec une pièce dans Paradis naturistes (jusqu’au 9 décembre 2024) – et des galeries comme l’Espace CRICO (à partir du 10 octobre 2024) à Marseille, il a fait sensation dans des villes comme Varanasi, Budapest et New Bern avec ses images grand format dans l’environnement urbain et s’est même attiré les foudres d’une partie de la population. 

 

Ses photographies n’ont pas toujours été (et ne sont toujours pas) applaudies sans réserve. Elles reflètent souvent des conditions et des situations sociales, Von Graffenfried leur tend un miroir – la réalité ne plaît pas partout. 

 

C’était également le cas il y a deux ans à Bundapest :Après les nombreuses étapes par lesquelles Michael von Graffenried était passé dans le domaine de la photographie, il y était maintenant arrivé. Il s’agissait de la Hongrie…..
Tout a commencé pour lui avec l’invitation de la fondation Landis & Gyr à Zoug : Artist in residence in Budapest.

 

D’août à décembre 2021, von Graffenried a fait des recherches en Hongrie. Et y a photographié le pays et ses habitants.
Mais toujours avec distance et sans se discréditer.

L’artiste peut s’appuyer sur une riche expérience lorsqu’il s’agit par exemple de visualiser des situations et des particularités sociales et culturelles.

Le Caire

C’est ainsi qu’il a séjourné au Caire en 2007. Ses photographies de la ville ont toutefois semblé trop critiques à certains. Ce n’est qu’au prix d’un détour qu’il a trouvé une imprimerie qui pouvait réaliser des tirages sans crainte. Un autre obstacle a été la galerie contactée, qui a retiré son accord pour l’exposition après s’être familiarisée avec le contenu photographique.
Von Graffenried a pris des dispositions et a déplacé son exposition sur le toit, qui était utilisé comme maison d’habitation par les Nubiens. Au lieu d’utiliser les murs pour accrocher les photos, il y avait des toiles.
il a tendu des cordes à linge sur lesquelles il a monté les photographies : https://youtu.be/qtUW9Z_SZn0

Varanasi

Ou l’Inde. Michael von Graffenried a passé six mois à Varanasi en 2012. Là aussi, son séjour ne s’est pas déroulé sans conflits. 
Ses illustrations grand format – parfois 9m x 6m – de la vie de la population, accessibles au public, ont suscité la colère, ce qui a entraîné la destruction de certaines photographies.
En conséquence, l’exposition, prévue pour durer trois semaines, a été démontée par la ville au bout de deux jours seulement, par crainte de débordements : https://youtu.be/KTnw021A9lc

Budapest

En plein centre, face à l’hôtel de ville, les Hongrois ont eu une impression de déjà-vu. Là, en mai 2022, A magyarok / The Hungarians à voir.

De toute évidence, certains se sont sentis incompris ou se sont reconnus dans les photographies.  L’image de leur président, Viktor Orbán, a déjà été barbouillée. A Budapest, on lui a demandé de retirer deux photographies.

Il ne fait aucun doute que les images concordent et montrent des différences. Les contradictions sociales sont inévitables. Et les mettre à jour est l’obligation de von Graffenried – et celle de l’ethnologie. 

La chaîne de télévision allemande de qualité 3sat a consacré un reportage à A magyarok / The Hungarians dans son émission Kulturzeit, tout comme le journal télévisé suisse (SRF1).

Munich

Il a été invité à deux reprises à Munich pour faire le portrait de l’Oktoberfest.

L’Oktoberfest, qui se targue d’être (soi-disant) la plus grande fête populaire du monde, est un véritable aimant à touristes qui se transforme parfois en beuverie de masse. Le nombre important de personnes venues d’Italie incite à lui seul les carabiniers à y envoyer une patrouille à pied. Il existe un safe space pour les visiteuses. Ce centre de conseil a pour but d’aider les femmes en détresse. Il n’est pas surprenant que les hôtes féminines soient exposées à des hommes intéressés par la violence.

Michael von Graffenried, artiste en résidence, est arrivé de Paris. Dans ses bagages se trouvait son appareil photo panoramique, avec lequel il avait déjà voyagé pendant la guerre civile algérienne. 
De ses visites à Munich est née la publication Bierfest aux éditions Steidl. 
La gaieté et les beuveries y sont manifestement très proches.

En tenue folklorique – de l’ambiance de la fête aux pintes (hommes) endiablées, en passant par les conditions désolantes dues à l’alcool, l’intervention de la police, les ambulanciers en action lors des transports mobiles de malades avec le hurlement des sirènes, les dames en grande tenue qui vomissent et les hommes qui urinent sans retenue ….. . Un microcosme d’hilarité ou de catastrophe. Car les affrontements physiques en font aussi partie, avec bien sûr la télévision à sensation : https://www.youtube.com/watch?v=roxX_ax0H_w

 

L‘Espace MVG Paris consacre sa première exposition au thème de l’Amérique. Le photographe a osé jeter un coup d’œil à l’intérieur de l’Amérique. La publication Our Town  (ISBN 978-3-95829-883-5 – Steidl Verlag) l’a révélé. On peut également y voir quelques images d’anciennes élections présidentielles américaines et quelques originaux de Robert Frank

 

 – et, en raison de l’actualité, un portrait de Kamala Harris datant d’une époque antérieure. L’exposition d’ouverture a été curatée par Alessa Widmer.

 

Espace Marseille

En correspondance avec Paradis naturiste au MUCEM, l’espace d’exposition CRICO présente Nu au paradis  de Graffenried. Un dialogue entre Michael von Graffenried et Amélie Lavin (Mucem) aura lieu le 1er novembre 2024 (19h).

Espace MVG, une nouvelle destination à Paris pour les photographies, un compendium international de la biographie du photographe Michael von Graffenried, qui a reçu entre autres le Chevalier des Arts et Lettres de la Légion d’Honneur, le Prix Erich Salomon de la Deutsche Gesellschaft für Photographie (DGPh) et le Prix World Press Photo. La visite est une expérience – ses images sont sans équivoque et son attitude authentique.

Espace MVG Paris : OUR TOWN, du 27 septembre 2024 au 1er mars 2025.

Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem) : Paradis naturiste, jusqu’au 9 décembre 2024.

Espace MVG Marseille : Nu au paradis, du 10 octobre au 3 novembre 2024, vernissage le 10 octobre 2024, de 17h à 22h.

Espace MVG Paris – eine neue Destination für Photographie

 

In Paris existiert eine neue Adresse für Photographie: Espace MVG

 

In dem Haus, wo früher Camille Claudel ihr Atelier betrieb und unweit von William Klein’ Studio, ist neuer Anziehungspunkt für die Photographie entstanden.
 
MVG steht für Michael von Graffenried – ein in der Welt sich bewegender Photograph. Neben Ausstellungen in Museen – derzeit mit einem Exponat in Paradis naturistes (bis 9. Dezember 2024) – Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem), und Galerien wie in dem Espace CRICO (ab 10. Oktober 2024) in Marseille hat er in Städten wie Varanasi,  Budapest, New Bern, im urbanen Umfeld mit seinen Grossformaten Aufsehen erregt, gar den Unbill von Teilen der Bevölkerung erfahren.

Nicht immer fanden (und finden) seine Photographien uneingeschränkten Applaus. Bilden doch oft diese gesellschaftliche Verhältnisse ab, geben Situationen wieder, von Graffenfried hält ihnen den Spiegel vor – die Realität findet nicht überall Gefallen. Das geschah vor zwei Jahren auch in Bundapest.

Nach Michael von Graffenried’ vielen Etappen in der Photographie war er nun dort angekommen. Es ging um die Ungarn…. Es begann für ihn mit der Einladung der Landis & Gyr Stiftung aus Zug: Artist in residence in Budapest.
 Von August bis Dezember 2021 recherchierte von Graffenried in Ungarn. Und photographierte dort Land und Leute. Aber stets mit Distanz und stets nie diskreditierend.
 
Der Künstler kann auf einen Fundus von Erfahrungen zurückgreifen, geht es etwa um die Visualisierung sozialer und kultureller Situationen und Eigenheiten.

Kairo

So residierte er 2007 in Kairo. Seine Photographien von der Stadt schienen allerdings einigen zu kritisch. Er fand nur auf Umwegen einen Drucker, der ohne Angst die Prints herstellte. Eine weitere Hürde war die avisierte Galerie, die sich von ihrer Zusage der Ausstellung suspendierte, nachdem sie von den photographischen Inhalten erfuhr.
Von Graffenried disponierte und verlegte seine Exposition auf das von Nubiern als Domicil genutzte Dach. Statt der für die Hängung von Bildern
benötigten Wände spannte er Wäscheleinen, an denen er die Photographien montierte: https://youtu.be/qtUW9Z_SZn0
 
Varanasi
 
Oder Indien. In Varanasi war Michael von Graffenried im Jahr 2012  sechs Monaten. Auch dort verlief sein Aufenthalt nicht konfliktfrei. 
Seine grossformatigen – teilweise 9m x 6m – Abbildungen aus dem Leben der Bevölkerungen, öffentlich zugänglich, erregten Ärger, was zur Zerstörung mancher Lichtbilder führte.
Die Folge war, dass die auf drei Wochen geplante Ausstellung bereits nach zwei Tagen von der Stadt demontiert wurde – aus Sorge vor Ausschreitungen: https://youtu.be/KTnw021A9lc

Budapest 
 
Mitten im Zentrum, vis-à-vis des Rathauses, bot sich für die ungarische Bevölkerung ein déjà vu: A magyarok / The Hungarians.

Offensichtlich fühlen sich manche missverstanden oder erkannten in den Photographien sich wieder.  Das Bild ihres Präsidenten Viktor Orbán wurde bereits beschmiert. In Budapest wurde er zu Entfernung von zwei Photographien aufgefordert.
 
Ohne Zweifel, die Bilder korrespondieren, zeigen Differenzen auf. Gesellschaftliche Widersprüche sind unvermeidbar. Und diese zu offenbaren, gilt von Graffenried’ Engagement – und der Ethnologie. 

Der deutsche Qualitätsfernsehsender 3sat berichtete in Kulturzeit  über  A magyarok / The Hungarians , die Schweizerische Tagesschau  (SRF1) ebenso.
 
München

Zweimal wurde er nach München eingeladen, um das Oktoberfest zu portraitieren.

Das sich als (angeblich) grösstes Volksfest der Welt rühmende Oktoberfest, durchaus ein Tourismusmagnet, artet zum Teil in ein Massenbesäufnis aus. Allein die grosse Anzahl der aus Italien Angereisten führt dazu, dass die Carabinieri eine Fussstreife als Patrouille dort abstellt. Für Besucherinnen existiert ein Safe Space.  Diese Beratungsstelle soll etwa in Not geratenen Frauen zu Hilfe kommen. Dass feminine Gäste gewaltinteressierten Männern ausgesetzt sind, verwundert nicht.

Michael von Graffenried – artiste en résidence  – kam er aus Paris. Im Gepäck seine Panoramacamera, mit der er bereits im algerischen Bürgerkrieg unterwegs war.

Aus seinen Visiten in München entstand im Steidl Verlag die Publikation Bierfest. 

Frohsinn und Besäufnis liegen offensichtlich nah beieinander: in folkloristischer Montur – von Feierstimmungen bis Wildpinkeln (Männer), alkoholbedingten desolaten Verhältnissen, einschreitender Polizei, Sanitätern im Einsatz beim mobilen Krankentranport samt Sirenengeheul, bis sich übergebenden Damen in vollem Ornat und hemmmungslos urinierenden Herren .…  Eine Mikrokosmos von Ausgelassensein oder von Katastrophen. Denn auch tätliche Auseinandersetzungen gehören dazu, mit im Geschehen natürlich auch Sensationsfernsehen: https://www.youtube.com/watch?v=roxX_ax0H_w

Paris

Das Espace MVG Paris widmet sich in der ersten Ausstellung Amerika. Der Photograph wagte einen Blick in das Innere Amerikas. Die Publikation Our Town (ISBN 978-3-95829-883-5 – Steidl Verlag) offenbarte dies. Ferner sind einige Bilder von früheren US-Präsidentschaftswahlen und einige Originale von Robert Frank zu sehen – und aus Gründen der Aktualität ein Portrait von Kamala Harris aus früheren Tagen. Die Eröffnungsausstellung wurde von Alessa Widmer kuratiert.

Espace Marseille

In Korrespondenz mit Paradis naturiste im MUCEM zeigt das Espace CRICO Graffenried’ Nu au paradis. Am 1. November 2024 (19h)  findet ein Dialog zwischen Michael von Graffenried und Amélie Lavin (Mucem) statt.

Espace MVG, ein neues Ziel in Paris für Photographie, ein internationales Kompendium der Biografie des Photographen Michael von Graffenried, unter anderem mit dem Chevalier des Arts et Lettres de la Légion d’Honneur, dem Erich Salomon Preis der Deutschen Gesellschaft für Photographie (DGPh) und  dem World Press Photo Preis ausgezeichnet. Der Besuch ist ein Erlebnis – seine Bilder sind unmissverständlich und seine Haltung authentisch.

Espace MVG Paris: OUR TOWN, 27. September 2024 bis 1. März 2025

Espace MVG Marseille: Nu au paradis, 10. Oktober bis 3. November 2024, Vernissage 10. Oktober 2024, 17h – 22h

Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem): Paradis naturiste, bis 9. Dezember 2024

Espace MVG Paris
36 rue Falguère
75015 Paris
Téléphone 0033 6 80 22 58 08
info@espacemvg.com
https://www.espacemvg.com

Horaires – Öffnungszeiten
Jeudi au samedi 14h – 18h 
Donnerstag – Samstag 14h – 18h

Accès – Öffentliche Verkehrsmittel
Métro
4 – Falguière oder Pasteur
6 – Pasteur
Bus:
70, 89, 92 – Hôpital Necker-Enfants malade
94, 96 – Gare du Montparnasse

Espace CRICO
18 rue Farjon
13001 Marseille 
https://www.espacemvg.com

Horaires – Öffnungszeiten
Jeudi au dimanche 16h – 20h
Donnerstag bis Sonntag 16h – 20h

Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem)
7 promenade Robert Laffont 
13002 Marseille
Téléphone 0033 4 84 35 13 13
https://www.mucem.org/programme/exposition-et-temps-forts/paradis-naturistes
https://www.mucem.org/de/naturisten-paradiese

Horaires – Öffnungszeiten
8 juillet au 3 septembre 2023 –  10h – 20h
8. Juli bis 3. September 2023 – 10h – 20h
4 septembre au 5 novembre 2023 – 10h – 19h
4. September bis 5. November 2023
6 novembre au 31 décembre 2023 – 10h – 18h
6. November bis 31. Dezember 2023 – 10h – 18h

Accès – Öffentliche Verkehrsmittel
Métro – Vieux-Port oder Joliette
Bus
82, 82s – Littoral Major oder Fort Saint-Jean
Ligne de nuit 582 – Littoral Major oder Fort Saint-Jean
60 – Littoral Major oder Fort Saint-Jean
49 – Église Saint-Laurent, Littoral Major oder Fort Saint-Jean
Tram
T2 – République, Dames oder Joliette