Christine Ljubanovic
Christine Ljubanovic wird mit dem Grossen Kunstpreis der Klocker Stiftung geehrt.
Neben der Photographie setzt sich die Künstlerin mit Grafik unf Konzeptionskunst auseinander.
Aus ihrem Fundus an Photographien erschien vor einigen Jahren eine Monographie – editorisch von Christine Ljubanovic conversation portraits /photo-suites 1974 – 2014 mit Textbeiträgen von Julia Garimorth, Robert Fleck und Hans Ulrich Obrist und einem Gedicht von Raoul Schrott, erschienen im Hirmer Verlag – ISBN 978-3-7774-2528-3.
Nein, kein übliches Photobuch, kein gängiges. Ungewöhnlich in vielerlei Hinsicht: Das Format, etwas grösser als ein 24×30-Negative-Kontaktbogen, Schweizer Broschur, Filmstreifen und in sechs Kapiteln.
Ein Tagebuch, sehr persönlich. Die Filmstreifen mit jeder der nachfolgenden Photographien – ein Eintrag. Jeder dieser Resultat von Begegnungen. Und das waren im Laufe der Zeit sehr viele. Von den über 500 Portraits aus vielen Jahrzehnten konzentrierte die Künstlerin sich seit mehr als fünfzig Jahren – über Österreich, ihrem Geburtsland, und Etappen in der Schweiz, in England und Nordamerika – in Paris heimisch, auf sechzig Menschen.
Bei Betrachtung der Filmstreifen kommt rasch eine Association zu filmischen Szenen, allerdings nicht zu lediglichen Photographien-Abfolgen wie bei Serien, die vermutlich nur in der Masse ihre Wirkung erzielen, inhaltlich sich ansonsten in der Bedeutungslosigkeit verirren. So thematisch unterschiedlich die sechs Kapitel, so auch die Portraitierten – nicht selten liessen ihr Äusseres mögliche Rückschlüsse auf ihre eigene Welt zu.
Christine Ljubanovic findet für ihre künstlerischen Aussagen auch andere Genres der Kunst wie etwa Grafik und Druck, Holzschnitt.
Wie bereits in dem Bereich des Lichtbildes so geben Einblick in verschiedene Projekte wie die seinerzeit im Kunstraum Innsbruck gezeigten Werke Hinweise auf Ljubanicic’s Orte, Geschehen, Situationen.
Einblick in verschiedene Projekt der gebürtigen Österreicherin gestattete die Ausstellung des Kunstraum Innsbruck – wie etwa:
Unter Farben-Pigmente-Muster-Skalen skizzierte Christine Ljubanovic ethnologische Momente, die sich auf Kulturen anderer Völker beziehen. Mit Alphabets & Signs-Letter-Lands entstand eine Serie von Buchstaben, deren Herkunft neben der unterschiedlichen Druckverfahren auch den Hinweis auf kulturelle Assoziationen gabt.
Le Fonds municipal d’art contemporain de Ville de Paris
Le Fonds municipal d’art contemporain (FMAC) erwarb 12 tirages gélatino-argentiques noir / blanc. Hier ging es um Architektur, das Stadt-Bild, Insignien, die auf Menschen und Verhältnisse hinweisen, auf Zeugnisse wie etwa die Inschrift im Palais de Chaillot. Die vom Fonds municipal d’art contemporain angekauften Kunstwerke landen nicht in Depots. Vielmehr erfüllen sie den grossartigen Charakter von Gemeinschafts- und Kulturgut. Sie werden ausgestellt.
Christine Ljubanovic – Grand Prix d’Art 2023
Christine Ljubanovic se voit décerner le Grand Prix d’Art de la Fondation Klocker.
Outre la photographie, l’artiste s’intéresse également au design graphique et à l’art conceptuel.
Il y a quelques années, Christine Ljubanovic a publié une monographie de son fonds photographique – éditée par Christine Ljubanovic conversation portraits /photo-suites 1974 – 2014 avec des textes de Julia Garimorth, Robert Fleck et Hans Ulrich Obrist et un poème de Raoul Schrott, parue aux éditions Hirmer – ISBN 978-3-7774-2528-3.
Non, pas un livre de photos habituel ou courant. Inhabituel à bien des égards : le format, un peu plus grand qu’une planche contact de négatifs 24×30, brochure suisse, bande de film et en six chapitres.
Un journal intime, très personnel. Les bandes de film avec chacune des photographies suivantes – une entrée. Chacune d’entre elles est le résultat de rencontres. Et celles-ci ont été très nombreuses au fil du temps. Sur plus de 500 portraits réalisés sur plusieurs décennies, l’artiste s’est concentrée sur soixante personnes depuis plus de cinquante ans, en passant par son Autriche natale et des étapes en Suisse, en Angleterre et en Amérique du Nord, avant de s’installer à Paris.
Christine Ljubanovic les a rencontrés par amour et leur a rendu hommage dans ce grand livre de photos.
Les suites de photos rassemblent des artistes importants sous différents angles. Ils ont choisi eux-mêmes les lieux où ils se rencontrent : Premières Séquences
En regardant les bandes de film, on les associe rapidement à des scènes de film, mais pas à de simples séquences photographiques comme c’est le cas pour les séries, qui ne déploient probablement leur effet qu’en masse et dont le contenu se perd sinon dans l’insignifiance. Les six chapitres sont aussi différents que les portraits – il n’est pas rare que leur apparence extérieure permette de tirer des conclusions sur leur propre univers.
Photographie, graphisme et impression, gravure sur bois
Christine Ljubanovic trouve également d’autres genres artistiques pour ses déclarations artistiques, comme le graphisme et l’impression, la gravure sur bois.
Comme dans le domaine de la photographie, des aperçus de différents projets, comme les œuvres présentées en son temps au Kunstraum Innsbruck, donnent des indications sur les lieux, les événements et les situations de Ljubanicic.
Le résultat de ses explorations est une collection de pigments, de minéraux et de plantes liés à ses travaux. Ce type de collection reflète également l’approche photographique. En effet, ce n’est pas l’image individuelle qui représente le moment, mais le film entier sous la forme de cette planche contact. Il raconte une histoire.
L’artiste reste fidèle à elle-même. L’exigence de recherches approfondies est toujours présente dans son environnement. Le désir d’apprendre et de savoir, ainsi que le respect des expressions artistiques et culturelles d’autres peuples, caractérisent sa démarche. Les planches-contacts des portraits, que l’on peut considérer comme des séquences filmées, soulignent de manière imagée l’importance de l’art de Ljubanovic. Et : la photographie – c’est la vérité. Et le film est la vérité 24 fois par seconde – Jean-Luc Godard.
Espace d’art d’Innsbruck
L’exposition au Kunstraum Innsbruck a présenté différents projets de cette Autrichienne d’origine, comme :
Christine Ljubanovic a esquissé des moments ethnologiques se référant aux cultures d’autres peuples sous des échelles de couleurs, de pigments et de motifs. Avec Alphabets & Signs-Letter-Lands, elle a créé une série de lettres dont l’origine, outre les différents procédés d’impression, donne une indication sur les associations culturelles.
Le Fonds municipal d’art contemporain de Ville de Paris
Le Fonds municipal d’art contemporain (FMAC) a acquis 12 impressions gélatino-argentiques en noir et blanc. Il s’agissait de l’architecture, de l’image de la ville, d’insignes faisant référence à des personnes et à des états, ainsi que de témoignages comme l’inscription du Palais de Chaillot. Les œuvres d’art acquises par le Fonds Municipal d’Art Contemporain ne finissent pas dans des dépôts. Au lieu de cela, elles remplissent le caractère magnifique d’un bien collectif et culturel. Elles sont exposées.
Grand prix artistique de la Fondation Klocker
Le fait que Christine Ljubanovic reçoive le Grand Prix d’art de la fondation Klocker est une conséquence logique et répond en même temps à la question de son œuvre et de ses intentions.
La conviction de la qualité, de l’action artistique et sociale et les références aux contextes socioculturels et historiques expliquent la décision de décerner ce prix à l’artiste.
Du 24 juin au 1er octobre 2023, le Musée Klocker accueillera une exposition consacrée à Christine Ljubnovic – commissaire Lena Ganahl.
Toutes nos félicitations!