Ausstellung mit Honorar – Exposition payante

Ausstellung mit Honorar – Exposition payante

Jeu de Paume, Paris
Paris

Ausstellung mit Honorar ….

Das Thema ist sensibel. Verständlich, dass kaum jemand sich aus der Deckung wagt, sei es aus dem Bereich der Kunstschaffenden, sei es aus dem der Museen. Denn, wer werfe den ersten Stein. Und im Wasser entstünden fast nicht endende Kreise ….

Das Begehren von nicht wenigen Künstlerinnen und Künstler, ein Honorar für ihre ausgestellten Werke zu verlangen, wird vermutlich von vielen Gästen der Museen goutiert. Allerdings übersehen sie dabei, dass im Falle der verpflichtende Vergütung sie mit Nachteilen zu rechnen haben, etwa mit Erhöhung der Eintrittspreise. Aber nicht nur diese.
Wäre ein Honorar, das möglichst einheitlich festgelegt werden sollte, als verpflichtende Leistung von Museen an Künstlerinnen und Künstler zu zahlen sein, würde sich das auf Ausstellungen massiv auswirken. 

Wenigere könnten realisiert werden. Denn das Budget der staatlichen oder kommunalen Kunsthäuser ist dermassen knapp bemessen, dass eine Akquisition von finanziellen Mitteln für solche Tantiemen wohl kaum zu realisieren ist. Die Reduzierung von Expositionen würde zum Beispiel jüngere und vielleicht kaum bekannte Kunstschaffende erheblich treffen. Das Ausstellungsprogramm erführe vermutlich eine Konzentration auf bekannte Grössen. Die Vielfalt, mit der Museen die Bevölkerung beglückt, erführe erheblichen Schaden.

Einige Museen in Deutschland meinen, mit der Präsentation von Werken würden Künstlerinnen und Künstlern Wertschöpfung zuteil, was sich auf zukünftige Verkäufe massiv auswirken würde – eine wirklich langfristige geldwerte Chance. Oder auch nicht.

Kunsthäuser kommen für Logis- und Reisekosten auf, übernehmen teilweise Herstellungskosten von Exponaten,  produzieren Kataloge, organisieren spezielle Veranstaltungen mit und für die Ausgestellten. Und wohl kommt es auch zu Ankäufen von Kunstwerken. 

In Frankreich wird das Thema derzeit bewegt.  La direction générale de la Création artistique (DGCA), eine Generaldirektion des Kultus-ministeriums, die die Fusion von Direction de la Musique, de la Danse, Théâtre et des Spectacles (DMDTS) und Délégation aux Arts plastiques (DAP) umfasst, hat eine Empfehlung vorgelegt, die eine Mindestvergütung für ausgestellte Artistinnen und Artisten vorsieht.

Das Centre Pompidou geht offensichtlich mit gutem Beispiel voran und erarbeitet derzeit eine Gebührenordnung. Und die direction générale de la création artistique  empfiehlt eine Mindestvergütung von 100 Euro pro Künstler (für eine Gruppenausstellung mit mehr als zehn Künstlern).

Die musealen Strukturen und deren Verbindung zum Kultusministerium sind mit den in Deutschland nicht zu vergleichen. Das hängt unter anderem mit französischen Zentralismus zusammen. Allerdings sind Kunst und Kultur in Frankreich Lebensmittel. Das ist beglückend.

Frankreich, in Sachen Urheberrecht und Folgerecht Protagonist, findet gewiss auch bezüglich eines Ausstellungsrechts den passablen Weg. 

In Deutschland bedarf es trotzt zum Teil relativer Vorbehalte einer Problemlösung  der Ausstellungsvergütung, dies sich auch mit Honoraren von Leihgaben oder in Sammlung befindlichen Kunstwerken beschäftigen sollte, allerdings nicht zulasten von Museen.
Sinnvoll wäre, wenn Staatsministerin Monika Grütters und Organisationen wie VG Bild KunstStiftung KunstfondsDeutscher MuseumsbundArbeitsgemeinschaft Deutscher Kunstvereine (ADKV),  Verband der Gemeinschaften der Künstlerinnen und Kunstförderer (GEDOK)Institut für Auslandsbeziehungen (ifa), Bundesverband Bildender Künstler (BBK) und  Deutscher Kulturrat zu einer verbindlichen und einheitlichen  Honorarvereinbarung fänden –  und für die Erstattung von Ausstellungsvergütungen die Landesregierungen verpflichtet würden, wobei das Budget von der Bundesregierung zu stellen wäre.
 
Zu verhindern gilt ein Wettstreit um die Höhe von Ausstellungsvergütungen unter den Museen – und Ressentiments unter Kunstschaffenden, deren eigene Bedeutung womöglich sie an dem Umfang einer Honorierung festmachen könnten. Daher ist das Honorar transparent und einheitlich zu gestalten, wobei sich eine Differenzierung zwischen Monographie und Gruppenausstellung anböte. 
 

Und ein Blick nach Frankreich wäre auch zum empfehlen.Ausstellung und Honorarpflicht

Exposition payante ….

Le sujet est sensible. Il est compréhensible que presque personne n’ose sortir de sa couverture, que ce soit dans le domaine des artistes ou des musées. Parce que, qui jetterait la première pierre. Et dans l’eau, des cercles presque infinis se forment ….

Le désir d’un certain nombre d’artistes d’exiger une rémunération pour leurs œuvres exposées est probablement apprécié par de nombreux visiteurs du musée. Cependant, ils oublient qu’en cas de rémunération obligatoire, ils doivent tenir compte des inconvénients, tels que l’augmentation des droits d’entrée. Mais pas seulement.
Si une redevance, qui devrait être déterminée de manière aussi uniforme que possible, devait être versée aux artistes en tant que service obligatoire par les musées, cela aurait un impact massif sur les expositions, par exemple. On pourrait en réaliser moins. En effet, les budgets des maisons d’art de l’État ou des municipalités sont si serrés qu’il n’est guère possible d’acquérir les moyens financiers nécessaires à ces redevances. La réduction des expositions, par exemple, aurait un impact considérable sur les artistes plus jeunes et peut-être peu connus. Le programme de l’exposition se concentrera probablement sur les „grands“ connus. La diversité avec laquelle les musées ravissent le public serait sérieusement mise à mal.

Certains musées en Allemagne estiment qu’en présentant des œuvres, les artistes obtiendraient une valeur ajoutée, ce qui aurait un impact massif sur les ventes futures – une véritable opportunité de valeur monétaire à long terme. Ou pas.

Les maisons d’art prennent en charge les frais d’hébergement et de déplacement, dans certains cas elles couvrent les coûts de production des expositions, produisent des catalogues et organisent des événements spéciaux avec et pour les œuvres exposées. Et il y a probablement aussi des achats d’œuvres d’art. 

En France, la question est actuellement en discussion.  La direction générale de la création artistique (DGCA), une direction générale du ministère français de la Culture, qui comprend la fusion de la Direction de la Musique, de la Danse, du Théâtre et des Spectacles (DMDTS) et de la Délégation aux Arts plastiques (DAP), a présenté une recommandation qui prévoit une rémunération minimale pour les artistes exposés.

Le Centre Pompidou donne évidemment le bon exemple et élabore actuellement un barème des droits. Et la direction générale de la création artistique recommande une rémunération minimale de 100 euros par artiste (pour une exposition collective de plus de dix artistes).

Les structures des musées et leur lien avec le ministère de la culture ne peuvent être comparés à ceux de l’Allemagne. Cela est dû en partie au centralisme français. Pourtant, en France, l’art et la culture sont des aliments. C’est très gratifiant.

La France, protagoniste en matière de droit d’auteur et de droit de suite, trouvera certainement une voie appropriée en ce qui concerne le droit d’exposition. 

En Allemagne, malgré quelques réserves relatives, il faut trouver une solution au problème de la rémunération des expositions, qui devrait également concerner les frais de prêt ou les œuvres d’art dans les collections, mais pas aux dépens des musées.

Il serait judicieux que la Staatsministerin Monika Grütters et des organisations telles que le VG Bild Kunst, la Stiftung Kunstfonds, le Deutsche Museumsbund, l‘Arbeitsgemeinschaft Deutscher Kunstvereine (ADKV), le Verband der Gemeinschaften der Künstlerinnen und Kunstförderer (GEDOK), l‘Institut für Auslandsbeziehungen (ifa), le Bundesverband Bildender Künstler (BBK) et le Deutscher Kulturrat  parviennent à un accord contraignant et uniforme sur les droits et que les gouvernements des Länder soient tenus de rembourser les droits d’exposition, le budget devant être fourni par le gouvernement fédéral.

L’objectif est d’empêcher la concurrence entre les musées sur le montant des droits d’exposition – et le ressentiment entre les artistes, dont ils pourraient éventuellement déterminer l’importance par le montant d’un droit. C’est pourquoi les droits doivent être transparents et uniformes, une différenciation entre les monographies et les expositions de groupe étant souhaitable. 

Et un regard sur la France serait également recommandé.