Aassmaa Akhannouch – Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA

Aassmaa AkhannouchAïta
 
Aassmaa Akhannouch, Galerie Esther Woerdehoff, Paris
Aassmaa Akhannouch, Galerie Esther Woerdehoff, Paris

Le titre de l’exposition  Aïta  (cri, appel) curatée par Sonia Recasens fait référence à la chanteuse marocaine Hadda Al Ghaîtia (Kharboucha) qui, par sa voix et sa poésie, s’est élevée contre les structures patriarcales de son pays et a milité pour l’émancipation des femmes: Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA
 
Œuvres d’Oumaima Abaraghe, Amina Agueznay, Malika Agueznay, Daoud Aoulad-Syad, Amina Benbouchta, Meriem Bennani, Khalid Bouaalam, Bouabid Bouzaid, M’barek Bouhchichi, Khadija El Abyad, Abdellah El Hariri, Fatima Hassan El Farouj, Badr El Hammami, Abdessamad El Montassir, Hicham Gardaf, Yasmine Hatimi, Mohssin Harraki, Laila Hida, Soukaina Joual, Seif Kousmate, Sido Lansari, Mohammed Laouli, Randa Maroufi, Salima Naji, Bouchra Ouizguen, Sara Ouhaddou, Younes Rahmoun, Amina Rezki, Chaïbia Talal et Aassmaa Akhannouch sont exposées.
 
En regardant les photographies d’Aassmaa Akhannouch, on est transporté dans une autre époque.
 
La manière dont Akhannouch visualise les événements à l’aide du cyanotype viré et rehaussé à l’aquarelle laisse place à des pensées sur des moments passés, sans pour autant ignorer le présent.
La monochromie unifie les détails de ses photographies. Elles racontent avec émotion, on est proche des rêves.
 
Aassmaa Akhannouch a reçu le prix HSBC pour la photographie en 2021.
 
Une publication bilingue (français-arabe) est publiée à l’occasion de l’exposition, en coédition avec Kulte Editions, avec des textes de Rim Battal, Maud Houssais, Fatima-Zahra Lakrissa, Toni Maraini et Sonia Recasens.
 
Aïta pourrait également inciter les artistes marocains à se pencher sur le problème social du royaume : depuis de nombreuses années, le pays occupe le territoire des Sahraouis et harcèle la population sahraouie qui vit dans cette région occupée (par le Maroc) et non reconnue, par exemple, par l’Allemagne. Et le monde assiste sans réagir aux agissements contraires au droit
international et au mépris des droits de l’homme de cet État du Maghreb.
 
Les importantes ressources minières, les biens agricoles et les vastes ressources halieutiques de la mer sont commercialisés illégalement, ce que la Cour de justice européenne a confirmé l’année dernière dans les affaires C-778/21 P, C-798/21 P, C-779/21 P et C-799/21 P et condamné le Maroc:  https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2024-10/cp240170fr.pdf
 
Le Maroc refuse d’organiser le référendum exigé par l’ONU pour clarifier la situation.
 
Aïta, fragments poétiques d’une scène marocaine : Fonds régional d’art contemporain de la région Aquitaine (Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA), du 3 juillet 2025 au 4 janvier 2026, vernissage le 2 juillet 2025 à 18 heures.
 
Aassmaa Akhannouch – Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA: Aïta
 
Der Titel der von Sonia Recasens kuratierten Ausstellung Aïta (Schrei, Ruf) bezieht sich auf  die marokkanische Sängerin Hadda Al Ghaîtia (Kharboucha), die mit ihrer Stimme und Poesie sich gegen die patriarchalischen Strukturen ihres Landes erhob und für die Emanzipation der Frau eintrat; Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA
 
Werke von Oumaima Abaraghe, Amina Agueznay, Malika Agueznay, Daoud Aoulad-Syad, Amina Benbouchta, Meriem Bennani, Khalid Bouaalam, Bouabid Bouzaid, M’barek Bouhchichi, Khadija El Abyad, Abdellah El Hariri, Fatima Hassan El Farouj, Badr El Hammami, Abdessamad El Montassir, Hicham Gardaf, Yasmine Hatimi, Mohssin Harraki, Laila Hida, Soukaina Joual, Seif Kousmate, Sido Lansari, Mohammed Laouli, Randa Maroufi, Salima Naji, Bouchra Ouizguen, Sara Ouhaddou, Younes Rahmoun, Amina Rezki, Chaïbia Talal und Aassmaa Akhannouch werden gezeigt.
 
Bei der Betrachtung von Aassmaa Akhannouch’ Photographien fühlt man sich in eine andere Zeit versetzt.
 
Akhannouch‘ Art, das Geschehen per Cyanotype viré et rehaussé à l’aquarelle zu visualisieren, lässt Gedanken an vergangene Momente zu,  ohne die Gegenwart zu ignorieren.
 
Die Monochromie vereint die Détails ihrer Lichtbilder. Sie berichten darin auf gefühlvolle Weise – man ist den Träumen nahe.
 
Aassmaa Akhannouch wurde 2021 mit dem HSBC-Preis für Photographie ausgezeichnet.
 
Zur Ausstellung erscheint eine bilinguale Publikation (Französisch–Arabisch) in Koedition mit Kulte Editions, mit Textbeiträgen von Rim Battal, Maud Houssais, Fatima-Zahra Lakrissa, Toni Maraini und Sonia Recasens.
 
Aïta könnte auch für die marokkanischen Künstlerinnen und Künstler Anlass geben, sich mit dem  gesellschaftlichen Problem des Königreichs auseinanderzusetzen.
 
Das Land hat seit vielen Jahres das Territorium der Sahrauis okkupiert und drangsaliert in dem zum Beispiel von Deutschland nicht anerkannten  (von  Marokko) besetzten Gebiet die dort lebende sahrauische Bevölkerung. Und die Welt schaut dem völkerrechtswidrigen und menschenrechtsverachtenden Treiben dieses Maghreb-Staates teilnahmslos zu.
 
Grosse Bodenschätze, landwirtschaftliche Güter und umfangreiches Fischereivorkommen des Meeres werden widerrechtlich vermarktet, was der Europäische Gerichtshof zuletzt noch im vorigen Jahr in dem Verfahren C-778/21 P und C-798/21 P und C-779/21 P und C-799/21 P bestätigte und Marokko verurteilte:  https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2024-10/cp240170de.pdf 
 
Marokko weigert sich, das von der UNO geforderte Referendum zu Klärung der Verhältnisse durchzuführen. 
 
Aïta, fragments poétiques d’une scène marocaine: Fonds régional d’art contemporain de la région Aquitaine (Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA), 3. Juli 2025 bis 4. Januar 2026, Vernissage 2. Juli 2025, 18 Uhr
 

Aassmaa Akhannouch
http://www.aassmaa-akhannouch.com/

Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA

5 Parvis Corto Maltese
33 800 Bordeaux
Téléphone 0033 5 56 24 71 36
https://fracnouvelleaquitaine-meca.fr/evenement/aita/ 

Horaires – Öffnungszeiten
Mercredi au dimanche 13h – 18h
Mittwoch bis Sonntag 13h – 18h
 
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